6313. DIEUDONNÉ. LA SYRIE. LES AMIS DE NOS AMIS N'AIMENT PAS LA SYRIE NI DIEUDONNÉ.

[Et s’il y a ceux dont on doit pas parler sous peine de d’humiliations diverses ou de douleurs raffinées qu’elles soient financières ou physiques. 

Il y a ceux dont on ne parle pas. Jamais. Qui sont encore plus puissants.

Nous suivons l’affaire Dieudonné avec intérêt – nous sommes assez loin pour ne pas subir ce qu’il subit – et nous devinons très bien les reptations de ceux qui parlent et de ceux dont on parle et dont on ne doit pas parler – sauf avec recueillement- qu’il y a comme dans tout bon roman, texte et sous-texte.

Tous ces gens qui, comme des bancs de petits poissons font les mêmes mouvements -  ici, des déclarations orageuses et des plaintes obsessives, les unes suivant les autres ou les précédents, comme des rythmes et des refrains de chanson. 

Et qui prétendent défendre certaines personnes (dont on ne parlera pas et qu’on ne nommera pas pour faire comme si on baignait dans cette atmosphère à la Fu Manchu - c’est un Chinois donc aucun risque) nous donnent l’impression qu’eux-tous se croient en 1930. 

Et qu’il faut absolument empêcher un déferlement de verdure. Qui peut revenir à tout moment en 2014.

C’est un phénomène de zeitgeist ou une forme de l’esprit du temps. 

Le bans de poissons, de krill. 

Et, tous ces héros de l’ombre – faisant tous parti de l’élite et des institutions – ont le privilège de défendre sans risque des affligés. 

Qui, étonnamment, ne sont pas des mères monoparentales noires avec 12 enfants vivant de l’Assistance Publique se cherchant un loyer et qui font la joie des locateurs. 

Ou des chômeurs de couleur Miel numéro 3 ou de sirop d’érable ou ambré, foncé, brun. 

http://www.inspection.gc.ca/francais/fssa/labeti/guide/ch12f.shtml

http://www.siropderable.ca/classification.aspx

Étonnamment, on ne défendra – au péril de sa vie – en fait, on ne risque rien mais les gémissements feraient craindre le pire – que des gens riches. Des catégories sociales puissantes et riches. Que des associations tentaculaires.

Et des donneurs de leçons ministre des Affaires Étrangères autoproclamés. 

Qui, étonnement, encore une fois du point de vue du dégustateur de menus faits sociaux – sont des agents d’influence d’un État. Lointain. Petit. Peu populeux. Mais qui sait se faire craindre.

Et la puissance de cet État lointain et de ses agents d’influence est telle qu’elle fait dévier la politique extérieure de la France. Qui se portera à sa défense. Comme s’il en avait besoin.

Il n’en a nul besoin.

Mais il saura se servir de toutes les bonnes volonté.

Donc, à défaut de s'occuper de ses riches et de leurs paradis fiscaux, de ses citoyens - autrefois appelées peuple - la France se lancera à l’attaque de ses ennemis. Réels ou imaginaires. 

Précisons: des ennemis de ce petit pays et non ceux de la France. 

Quitte à se faire d'autres ennemis. Comme s'il en pleuvait. Car il est bon et sage de se faire 500 millions d'ennemis. Ou un milliard.

On a donc vu tout récemment, la même France Éternelle, quoiqu’un peu piteuse, prête à se lancer à la gorge d’un pays indépendant qui ne lui avait rien fait et qui est au prise avec une guerre civile ordonnée de l’extérieur.

Par des gens dont on ne parle pas.

Avec des moyens gigantesques, on a appelé tous les chômeurs prêts à tenir une arme et à mourir pour des raisons variées et qui ne regardent qu’eux-seuls. Qui sommes-nous pour empêcher les gens de se suicider?  Si c’est un désir sincère.

Une guerre avec des soldats professionnels coûtent beaucoup plus cher. Mais une guérilla de mercenaires est loin d’être gratuite.

Et une guérilla de chômeurs fanatisés coûte encore moins cher.

Il y a tant de gens inutiles sur cette planète que la Nature ou son alliée la société par l’intermédiaire d’État-Major ou de ministère ou de sorciers aux ordres des services de renseignement, agents doubles ou triples, arrive à les convaincre de la nécessité de leur sacrifice.

Qui peut le plus, peut le moins.

Quiconque peut effectuer des tâches laborieuses et difficiles est capable d’en exécuter des plus aisées. Aristote. Selon Wiki.

Nous passons de la Grande Histoire à la petite ou à la minuscule.

Les mêmes dirigeants et leurs affidés – définition : Agissant en complice. Henchman. Séide. Suppôt. Sbire – se sont lancés à la chasse à l’homme. 

Ou une chasse à courre envers un comédien, un écrivain et un auteur de théâtre.

Dieudonné.

De la même manière, les plus hauts placés d’entre eux – les noms changent mais les personnages et marionnettes (et marionnettistes) restent, demeurent et persistent, s’étaient lancés contre la Libye comme ils allaient se lancer (d’autres mais les mêmes) contre la Syrie.

Il ne suffisait pas de la voir dépecée lentement par des fanatiques; il fallait l’opérer avec des moyens modernes. Ceci servira d’entraînements pour les armées. Et c’est une manière de vider les entrepôts de bombes ce qui obligera à en commander à de grandes industries de plus modernes.

Et, ceux qui étudient l’Histoire, savent très bien, que ces braves gens qui défendent les riches contre les pauvres – encore une fois, on ne se lancera pas au secours de la femme noire enceinte atteinte de pauvreté maladive ou incurable – mais des gens riches.

Qui peuvent vous être utile ou vous nuire.

On le fait parce qu’on ne peut pas s’en empêcher.

Comme instinctivement on se courbe.

en ce genre de choses et de bassesses l'instinct est sûr.

Ainsi fonctionnent les sociétés.

Zeitgeist.

Encore.

Et, les amateurs d’Histoire savent fort bien pour qui le cœur de tous ces braves gens remplis de bons sentiments aurait penché en 1930.

Les observateurs du genre humain, légèrement misanthrope, (à force d'observer) qui ont un peu vécu savent ce qu'il faut attendre des représentants de cette espèce. 

Il suffit de quelques dates.

1940.

Et le 16 juillet 1942

Quel courage de défendre dans un fauteuil des gens 72 ans plus tard. Un peu tard.

Et quelle énergie on y met. Une spectaculaire démonstration anatomique.

Ceci serait admirable. Aurait été admirable le 16 juillet 1942.

Alors qu’il y avait un risque vital de choisir le mauvais cheval. Qui faisait vraiment pitié à ce moment.

Nous observons donc

Il vaut toujours mieux hurler avec les loups. Et ils savent reconnaître les loups. Les plus puissants d’entre eux faisant parti de la meute.

Un autre dicton : l’hypocrisie est un hommage du vice à la vertu. La Rochefoucauld.

Ou du bon bourgeois au conformisme ambiant type flanelle, ouate et pantoufles.

Avertissement d'usage:

Qui contrôle le vocabulaire, contrôle votre esprit. 

Il y a des mots qui sont du domaine commun à l’usage de tous. Mais certains mots ont été choisis et de leurs sens variés, on a choisi un seul.

Et on le gonfle d'émotion jusqu'à ce qu'il en devienne strident.

Si vous vous servez des mots de vos adversaires pour désigner ou décrire la réalité vous avez des ennuis ou vous en aurez.

Donc

Si vous vous demandez qui a le pouvoir, demandez-vous de qui vous ne pouvez pas parler.

Aurait dit Voltaire. Ou Kafka. 

Et qui se précipite pour vous fermer la gueule !]