DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

lundi 27 octobre 2014

6468. JE DOUTE


Citation du jour :

Bunker, T. 3. Réminescences
BD. 
Dessin Nicola Genzianella. 
Illustration de couverture + scénario Stéphane Betbeger. 
Scénario Christophe Bec
Couleurs Marie-Paule Alluard
Éditions Dupuis
p. 51. Dernière case.

samedi 25 octobre 2014

6466. THIS STILL FRAME TAKEN FROM CBC VIDEO SHOWS SERGEANT-AT-ARMS FOR THE HOUSE OF COMMONS KEVIN VICKERS, GUN DRAWN, WALKING DOWN THE HALL MOMENTS AFTER THE DEATH OF MICHAEL ZEHAF-BIBEAU INSIDE CENTRE BLOCK. CBC NEWS HAS NEW DETAILS ON HIS DECISIVE MOVE TO END WEDNESDAY'S ATTACK AND HOW KEVIN VICKERS SUBDUED THE OTTAWA GUNMAN, ZEHAF-BIBEAU WHO HAD EXCHANGED GUNSHOTS WITH PARLIAMENTARY SECURITY AT THE ENTRANCE OF CENTRE BLOCK AND RAN DOWN THE LONG HALL OF HONOUR TOWARDS THE DOORS TO THE PARLIAMENTARY LIBRARY. CBC NEWS HAS LEARNED THE DRAMATIC DETAILS OF THAT FACE-TO-FACE ENCOUNTER, WHEN THE 58-YEAR-OLD VICKERS CONFRONTED ZEHAF-BIBEAU AND KILLED HIM AT POINT-BLANK RANGE.




MUTANTS, MPS AND HILL STAFF STRUGGLE WITH EMOTIONS 





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Texte de fiction

http://www.cbc.ca/news/politics/ottawa-shooting-the-face-to-face-encounter-that-ended-the-attack-on-parliament-1.2812802

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Le journaliste qui était sur place et a tout filmé – il est le seul ? – dit qu’il a entendu 1 ou 2 gros bruits. Et a pensé qu’une étagère de la bibliothèque tombait. Puis il a vu des flics courir et a commencé à filmer. Un peu plus tard, on entend sur le vidéo le son d’un gros calibre – impressionnant - avec l’échos des corridors de pierre – ce sera le seul qu’on entendra sur le film. Pourquoi? Il n’y a plus ensuite que les bruits des multiples coups de feu (cinquantaine?) des flics qui se dirigent vers le premier bruit. Tous vont dans la même direction. Avec des pistolets. Sans trop se protéger. Longeant les 2 murs du large corridor ou avançant carrément au centre comme dans un téléroman. Il aurait alors été très facile pour le tireur embusqué – s’il le voulait ou le pouvait – de tirer comme à la cible au moins 2 coups. Il a un fusil à 2 canons. Avant de devoir se cacher pour recharger. Et parce que les autres auraient répliqué avec un barrage de balles. Suivront d’autres flics d’autres couleurs avec des mitraillettes compliquées. Le tireur ne tirera plus. On se souvient qu'il avait un .12 à double canon. Il est donc très facile de faire suivre un coup d’un second dans l’instant. Et de recharger. Soit, il n’avait plus de cartouche et on l’a abattu. Soit, il était blessé et sans défense et on l’a achevé. Soit, il s’est suicidé. Au choix. Les flics ont continué à tirer partout jusqu’à ce que quelqu’un leur ordonne de cesser. Alors pourquoi cette histoire? Il fallait du héros, de l’héroïsme. Un honnête fonctionnaire normal ou à peu près – il avait un pistolet dans son bureau. Un «terroriste» qui s’exécute lui-même manque un peu de sel. On aurait pu dire qu’il a péri au combat avec les flics qui étaient à 50 contre 1. On a préféré le conte de fée avec le vieux fonctionnaire. Ça fait très Canadien. Dans le choix de scénario, on n'a pas oublié le chapitre suivant: le combat contre les terroristes invisibles en Irak/Iran. Prudamment, on les bombardera du haut des airs. Les gens ont peur. On ne savait pas s’il fallait y aller. Maintenant, il le faut. Parce qu'ils ont encore plus peur. Parce qu’ils croient - on leur a dit - qu'ils vont venir ici. Ou vont influencer les influençables. Radio-Canada - TV et radio – en bon média officiel - n’a fait que présenter des rumeurs et des «analyses» à partir du matin – lorsqu’on a su à peu près ce qui s’était passé. Toute la journée – enlevant toutes les autres émissions – jusqu’à 5 h. du matin suivant. Tout ceci est très bien. En ces temps de coupures de $ et de poste, il est bon de démontrer son utilité.

http://www.cbc.ca/news/politics/ottawa-shooting-reporter-josh-wingrove-caught-dramatic-scene-on-video-1.2809625



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0.38 sec. Vue d’un corps. Le mort assis accoté à un cadre de porte. Comme s’il dormait. Description sommaire par le journaliste. On l'a traîné là !?