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lundi 30 novembre 2015

6754. ART. ART CLASSIQUE. ART ACADÉMIQUE. ART MODERNE. ART CONTEMPORAIN. ART CONCEPTUEL. L'OBJET D'ART SERA ESTHÉTIQUE ET DÉCORATIF SUR LE MUR D'UN SALON. OU N'AURA PAS POUR BUT LA DÉCORATION. LE CONCEPT. L'ART COMME DESCRIPTION DU MONDE. MEMENTO MORI. LE CONCEPT. ET TU PEUX ÊTRE TUÉ PAR UN POLITICIEN. ET LE POLITICIEN TE CONVAINCRA QUE TU VEUX MOURIR. POUR LA LIBERTÉ. BINGO.






















POURQUOI LA TURQUIE A-T-ELLE ABATTU L'AVION RUSSE ?

ET CE QUE LA RUSSIE FAIT APRÈS QUE LA TURQUIE AVEC L'APPROBATION DE L'OTAN (USA) AIT ABATTU UN DE SES AVIONS.

Afin de protéger ses avions, la Russie a déployé sur zone une trentaine de chasseurs supplémentaires pour escorter ses bombardiers. Surtout, elle a installé des missiles sol-air S-400 sur son aéroport militaire de Hmaymime (à proximité de Lattaquié). D’une portée de 600 kilomètres, ces systèmes peuvent accrocher jusqu’à 160 cibles à la fois et les détruire. La Coalition états-unienne, dont la France et la Turquie, a immédiatement interrompu tous ses vols au-dessus de la Syrie.

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Les pratiques de la Turquie, que la presse internationale a ignorées durant quatre ans, sont désormais publiquement évoquées (pillage des usines syriennes, installation de camps de formation de jihadistes au Nord de la Syrie, encadrement des jihadistes, soutien à Al-Qaïda, contrebande de pétrole pour financer Daesh). 

L’opération franco-israélo-britannique est interrompue. Les avions de la Coalition ne s’aventurent plus en Syrie.


POURQUOI LA TURQUIE A-T-ELLE ABATTU LE SOUKHOÏ RUSSE ?

par Thierry Meyssan
30 novembre 2015


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LES ENREGISTREMENTS RADARS DE L’ATTAQUE TURQUE CONTRE L’AVION RUSSE

Les éléments présentés par le général Viktor Bondarev, chef d’état-major de l’armée de l’Air russe, lors d’une conférence de presse à Moscou ne laissent aucune doute : l’aviation turque, qui avait été informée du plan de vol du Sukhoï russe en vertu des accords de coordination militaire, avait reçu instruction préalable de se positionner pour l’abattre. Des éléments qui mettent à mal la version de l’Otan.

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Dans le cadre du mémorandum concernant la campagne de Syrie signé par Moscou et Washington le 26 octobre, la partie russe a informé ses homologues états-uniens, 12 heures avant la mission des deux bombardiers Su-24 dans le nord de la Syrie. Ils leur ont envoyé tous les détails de la mission, y compris l’heure du décollage : 09 h40, l’altitude : 5 600 à 6 000 m et les objectifs à bombarder : les environs de la région de Chefir, Mortlou et Zahia dans le nord de la Syrie, à la frontière de la région turque de Hatay. Les bombardiers tactiques Su-24 ont décollé de la base aérienne de Hmeymim selon l’horaire prévu à 9 h 40, armés chacun de quatre bombes OFAB-250. De 09 h 51 jusqu’à 10 h 11 les bombardiers russes ont évolué dans une zone d’attente à une altitude de 5 650 m et 5 800 m respectivement, au sud de la ville syrienne d’Idlib. À 10 h 11, les deux bombardiers russes ont reçu les coordonnées GPS des cibles et font un premier passage à la verticale de l’objectif à 10 h 16 en larguant les premières bombes. Après avoir effectué la manœuvre pour revenir au-dessus de la cible pour la seconde attaque, un des bombardiers Su-24 est frappé par un missile air-air lancé par le F-16 turque à 10 h 24.

par Valentin Vasilescu

29 novembre 2015