WARREN BUFFETT APPUIE WASHINGTON
René Vézina,
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Passons rapidement sur le bilan annuel de Berkshire, dont les profits ont baissé en 2008 - ce qui est en soi un événement. Mais Warren Buffet en a profité, comme d'habitude, pour livrer son message sur l'état et les perspectives de l'économie. Il tient en une phrase : la crise achève, mais la guerre continue.
La crise achève parce que le système financier est en train de se stabiliser, et M. Buffet applaudit au passage l'intervention musclée du gouvernement américain, même s'il n'est pas très partisan des « stress tests » qu'on fait passer aux banques américaines, en fait un diagnostic de leur solidité financière, qui risque selon lui d'affaiblir leur position.
Mais la guerre continue, parce que la reprise est encore loin et qu'il faudra du temps pour que l'économie se recharge. En même temps, il recommande de se méfier de l'inflation : le pendant des liquidités massives injectées dans le système, c'est un carburant pour l'inflation.
Les taux d'intérêt seraient inévitablement appelés à monter dès 2010.
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WARREN BUFFETT APPUIE WASHINGTON
Presse Canadienne, 07:20 Pour en savoir plus
BRK.A-N 93700.00 1695.00
Le milliardaire américain Warren Buffett estime que le gouvernement américain prend en général les bonnes décisions dans le but de relancer l'économie, affirmant qu'il fallait lui donner le bénéfice du doute parce que ses responsables étaient contraints d'agir en pleine période de crise.
L'état de l'économie a été l'une des premières questions abordées samedi lors de l'assemblée annuelle des actionnaires de Berkshire Hathaway à Omaha, dans l'Etat du Nebraska. Environ 35 000 personnes se sont entassées dans un aréna afin d'écouter M. Buffett et le vice-président du conseil du conglomérat, Charlie Munger, répondre à de nombreuses questions pendant des heures.
"Dans l'ensemble, je loue les gestes qui ont été posés", a déclaré M. Buffett. Il a cependant affirmé que personne ne devait s'attendre à de la perfection de la part des autorités, l'économie ayant été frappée par un "ouragan financier".
Il s'est par ailleurs dit incapable de prédire avec quelle rapidité l'économie et les marchés s'amélioreraient.
L'automne dernier, M. Buffett avait déclaré que les Etats-Unis faisaient face à un "Pearl Harbor économique".
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Le cours des actions de catégorie A de Berkshire Hathaway a chuté de 32 pour cent en 2008, et la valeur comptable du conglomérat _ soit les actifs moins le passif _ a reculé de 9,6 pour cent, à 70 530 $ par action.
Il s'agissait seulement de la deuxième baisse de la valeur comptable de l'entreprise sous la direction de M. Buffett, mais aussi de la pire.