DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

mardi 19 mai 2009

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Le mot «guerre» semble plonger les êtres simples dans la plus grande stupeur. C'est fascinant à observer. Bien sûr, un adolescent sensible, encore mieux une ado (supposée encore plus sensible) sera scandalisé(e) et imaginera au moins quelque chose pour que ça cesse au plus tôt. Il semble que ce soit une étape de la croissance à passer avant de devenir adulte et «responsable», c.à.d. stupide. À ce stade, la révolte est remplacée par un état -bref- de stupeur ou d'indifférence.

L'indignation (médiatique) se portera vers le «crime» menaçant notre «sécurité»: les gangs de rues. Alors que ce sont des phénomènes tout à fait normaux dans une société. Comme les accidents d'autos. Tant d'autos, tant de conducteurs pas toujours au meilleur de leur forme, distraits, endormis ou sous médication (drogue légale, illégale, alcool) ou dans une phase de déconstruction (vieillesse) sur des routes pas toujours construites au meilleur des connaissances du temps (et le temps a passé, les mêmes vieilles routes sont encore là avec 10 fois plus de véhicules que prévus) et les réparations rarements faites à temps faute de budget. Le résultat est connu dans les salles d'urgence où un personnel généralement dévoué s'occupe des maux que la physique de Newton provoque sur le corps humain lorsqu'un corps en mouvement dans une formes métallique en mouvement rencontre une forme similaire ou un élément matériel immobile. Il y a heureusement une variété de spécialités médicales qui s'occupent de ça. C'est tout à fait normal.

Dans une société, les laissés-pour-compte, les exclus, les ratés, les déficiants et les malchanceux qui se reproduisent provoquent des égarés enragés qui agissent un certain temps contre eux-mêmes et leurs voisins avant que la police ou l'âge et le phénomène de déconstruction organique les calme.

Entre temps, ils font un certain nombre de victimes. Le survivant de cette guerre civile finit en prison où on le conserve (pour le punir) avant de les relâcher quelques années plus tard. Au coût de 60,000$ par an (ou plus). Que cette personne n'ait jamais pensé à un métier, une profession ou une carrière criminelle si on lui avait donné cet $ (ou à ses parents) ne vient à l'esprit de personne.

Les prisons donnent de l'emploi subventionné dans les comtés manquant de ressources naturelles et d'industrie mais produisant des chômeurs et rassurent les téléspectateurs. Ceci est bel et bon.

Une autre génération de pauvres au quotien intellectuel minimaliste et de mères célibataires (fille-mère) (salopes) donnera naissance à des prématurés dont elle sera incapable de s'occuper. Ceux-ci se transformeront en enragé adolescent s'ils sont des garçons et en prostituée s'ils sont des filles. Ou en épouse.

Lorsque la Nature lancera à nouveau les dés comme elle fait à chaque nouvelle naissance, il y aura redistribution des neurones, de l'ADN et des chances. Des surdoués naîtront dans les trous à rats et quitteront le foyer familial (humour subtil) dès qu'ils comprendront où ils sont. De même dans une famille privilégiée dont le pourvoyeur est le chef de la CIA (George Bush) (comme le chef de l'URSS était le chef du KGB) (tiens! tiens!). Des pas n'importe qui. L'élite intellectuelles des psychopathes. Naîtra un taré comme Georges fils. Qu'on placera en marionnette à la tête du plus puissant pays du monde ce qui montre qui dirige vraiment et ce qu'on peut se permettre de faire sans que la majorité de la population y comprenne quoi que ce soit. Ce qui dit beaucoup de choses sur les «ressources» intellectuelles des êtres vivants dans cette population.

Mais ce n'est pas là notre sujet. Ou si. Un peu de si.