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mardi 19 mai 2009

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Lorsque les gens simples se mettent à penser, ce qui est rare. Se mettent à penser à la guerre, ce qui est encore plus rare. Et aussi déconseillé que la lecture de la Bible il y a peu. Ils cherchent des coupables qui sont déjà tout trouvé. Ceux d'en face. Appelé »ennemi».

Lorsque les gens simples commencent à philosopher, ce qui est rare. Il leur arrive de se demander comment quelque chose d'aussi monstrueux que la guerre à pu se produire?

Les plus cyniques des gens simples arriveront à conclure en perdant leur souffle dans l'émotion, que ce sont les «intérêts».

Un tel effort mental suffit généralement à vous décourager du sujet. Et on passera à autre chose, par exemple, le golf.

Pourtant, la chronologie explique bien. Il y avait une longue période où tout le monde était tranquille. Et une courte période infernale.

Et la différence entre les 2, c'est que l'homme d'État, général-prisident-premier ministre a déclaré la «guerre». Pour des raisons que l'on s'explique mal de nos jours. Ensuite. Après. Et que l'on déconseille de trop regarder de près.

Cet homme haut placé, le plus haut placé de tous a, un jour, ordonné la guerre.

Personne, personne ne s'est demandé pour quel motif? N'a voulu voir quelque chose qui s'appellerait une preuve. Alors que la population est méfiante envers toute intervention excessive du gouvernement et toute dépense en apparence farfelue.

L'Homme d'État a déclaré la guerre et des millions d'hommes ont obéi.

Sans poser de questions. Comme s'ils étaient passé d'un programme informatique à un autre.

Il y a bien eu quelques sceptiques et de rares réticents. Leurs voisins les a dénoncé. Et tout ce qui compte de journalistes, poètes, publicitaires, curés les a dénoncé comme traîtres.

Un seul homme dans cette situation particulière a contrôlé le cerveau de millions d'hommes.

Et personne ne se demande comment?