DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

vendredi 22 mai 2009

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De nos jours, dans la plupart des pays du monde on frappera à coups de planches sur la plante des pieds nus pour obtenir le même effet. Ici, on peut recourir au Taser qui est un instrument de torture idéal et sans trace.

L’avantage des aveux, c’est qu’il permet d’éviter un procès long, fastidieux et coûteux tout en montrant l’efficacité de la police. Avec pour résultat, l’augmentation des statistique de résolution de crime et la diminution du nombre de crimes non résolus qui donnent de la mauvaise humeur aux parents qui écrivent à leurs députés qui attrapent la mauvaise humeur contagieuse à leur tour et la transmette au maire qui la fait parvenir au chef de la police. Tout en évitant la fatigue d’une enquête complexe qu’il est bon de montrer dans un film d’aventure mais qui épuise un policier moyen. On aura remarqué que les détectives des séries tv sont d’une intelligence supérieure et hyperactifs. Ils ne dorment jamais. Ce qui n’est pas le cas du policier gradé moyen. Dans aucun de ces domaines.

Une personne qui revenait sur ses aveux dans le passé, était torturée à nouveau jusqu’à ce qu’elle avoue. Ce qu’elle faisait inévitablement. Elle était brûlée plus lentement avec l’assurance du clergé qu’elle allait brûler encore après sa mort pour l’éternité. Le fait d’avouer une fois montrait sa bonne humeur ce qui ne lui vaudrait que d’être brûlé qu’une fois. Ses péchés lui étant à peu près pardonnés. Lors du jugement qu’elle subirait en arrivait bientôt au ciel, on tiendrait compte de sa politesse et les flammes éternelles de l’Enfer lui serait évitées. Un millénaire au purgatoire permettrait de laver définitivement ses fautes pour avoir ensuite une place au paradis. Les prières de ses proches permettaient d’écourter ce délai. Les indulgences étaient alors d’une grande utilité.

Les tribunaux actuels n’apprécient pas qu’un prévenu revienne sur ses aveux en prétendant les avoir fait sous la contrainte. On aime encore moins les descriptions .Les serviettes mouillées, les doigts sur les yeux. Les claques sur la gueule. Ceci choque le juge sensible. Le juge et le procureur de la Couronne s’entendent pour dire que le tout donnerait une mauvaise image de la police et de l’administration de la justice si c’était vrai. Heureusement, ceci ne peut être que faux. Alors à quoi bon en parler? Mais peut-on attendre autre chose d’un criminel? Ne vient-il pas d’avouer ses crimes? Il ne fait qu’ajouter un mensonge de plus à une longue carrière hors de la loi.