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vendredi 22 mai 2009

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Mais le temps faisant, les anciens bandits devenaient de plus en plus civilisés et mous. Fautes d’adversaires. Les gens du peuples ne changeaient pas, toujours aussi ignorants. On les craignait moins.

Mais de plus en plus de gens riches et sans scrupules (et sans titre) attendaient d’avoir leur place au soleil. De même que des ambitieux des classes supérieures qui ne trouvaient pas la place qu’ils auraient dû mériter tant ils étaient nombreux.

Les femmes, dans la même situation de jours, appellent ceci «le plafond de verre». Ce qui est une belle image qui fait penser aux soirées d’été où les mouches et papillon de nuit s’entêtent à se fracasser et se brûler les ailes contre l’ampoule électrique. Avec un petit bruit amusant et régulier. Les grosses mouches, elles, vrombissent comme font les grosses mouches depuis qu’il y a des ampoules ou des cadavres. Les survivantes recommencent tant qu’elles ne sont pas définitivement carbonises. Tout de suite remplacées par les suivantes qui n’ont rien compris.

Mais on n’appelle pas ceci un moment historique. Si on pense à le nommer, on parlera de cette belle nuit d’août si paisible s’il n’y avait pas eu ces maudites mouches.

Il se vend des appareils électriques qui attirent les mouches avec une lumière spéciale et les électrocutent ensuite. C’est le progrès.

Pour qu’il y ait événement historique digne d’être enseigné dans une école avec 40% des notes attribués aux travaux scolaires et 605 à l’examen final, il faut que l’événement soit joué par des hommes et non des mouches. Même si c’est rigoureusement la même chose.