Ayant présentement deux neveux en Afghanistan qui risquent leur vie à chaque seconde, comme tous les autres soldats présents dans ce pays, je ne veux pas discuter ici sur la sémantique du mot guerre.
Mais comment empêcher que des sentiments contradictoires nous habitent quand nos soldats meurent à une fréquence accélérée.
C'est ça la réalité de toutes les familles de soldats. Chaque coup de téléphone ou coup de sonnette nous font appréhender le pire. Et pour dramatiser un peu plus la situation les communications sont actuellement très difficiles entre le Canada et l'Afghanistan.
Quand l'heure du bilan de cette mission arrivera certains décideurs devront peut-être en payer le prix politique, mais eux n'auront cependant jamais risqué leur vie!
Aux familles des deux nouveaux disparus mes pensées les plus sincères et qu'elles trouvent tout le courage nécessaire pour passer à travers cette épreuve des plus douloureuse.