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vendredi 4 septembre 2009

944. LES AVENTURES DE DIEU


Musée de Morat. Murten Museum
http://www.museummurten.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=3&Itemid=16

L’EXPOSITION SORCIÈRES IMAGINÉES ET PERSÉCUTÉES DANS LE CANTON DE FRIBOURG

(extrait du dépliant)

Du 15ème au 18ème siècle des femmes considérées comme sorcières ont été brûlées dans toute l’Europe. Dans le canton de Fribourg aussi, beaucoup de femmes et d’hommes ont été accusés et punis pour délit de sorcellerie.

Au Moyen-Age les être humains étaient impuissants face aux malheurs comme les catastrophes naturelles ou les épidémies. Ils étaient tout autant incapables de s’expliquer rationnellement les coups du destin. Des innocents ont donc été inculpés pour avoir porté dommage à des individus et des animaux par le biais de la magie et de pactes avec le diable. L’image d’une conjuration démoniaque dirigée contre la chrétienté et devant par tous les moyens être exorcisée était très courante.

L’exposition offre un aperçu sur les représentations traditionnelles de sorcières étroitement liées à la magie, la foi religieuse et la superstition. Des œuvres graphiques, des documents originaux, des stations sonores et des objets illustrent l’obscession publique de la chasse à la sorcière et le cruel chemin d’une femme accusée, jugée et conduite au bûcher.

Quelques fenêtres ouvertes sur le présent interrogent sur la superstition, la sorcellerie et la torture au 21ème siècle.

Conférence

CATHERINE REPOND DITE LA CATILLON - DERNIÈRE SORCIÈRE BRÛLÉE EN SUISSE ROMANDE

Les sources exceptionnelles autour du procès en sorcellerie qui mena Catherine Repond, dite Catillon, sur le bûcher du Guintzet à Fribourg en 1731, permettent de suivre pas à pas la « fabrication » d’une sorcière et les méthodes (tortures et interrogatoires) utilisées pour obtenir ses aveux.

Elles ouvrent aussi des pistes sur les véritables raisons qui ont motivé le patriciat fribourgeois à faire d’elle une sorcière. Catillon, sa sœur Marguerite et Jacques Bouquet semblent en effet avoir été mêlés à un vaste réseau de faux monnayeurs, opérant depuis trente ans à l’échelle internationale : la « bande joyeuse ».

Aurait-on brûlé Catillon pour étouffer sous sa cendre le rôle compromettant de membres du patriciat dans cette affaire de faux monnayage?

jeudi, le 28 mai 2009, 18h30 (conférence en allemand)
Dr. David Signer, ethnologue, Zurich
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Illustration de Goya

Francisco Goya, le Sabbat des sorcières, 1797-1798. Huile sur toile, 44 × 31 cm.

Museo Lázaro Galdiano, Madrid.

http://fr.encarta.msn.com/media_102640188_741538965_-1_1/Goya_le_Sabbat_des_sorci%C3%A8res.html