DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

jeudi 17 septembre 2009

970. MADAME PETITE CUILLIÈR FAIT DANS LA LITTÉRATURE

«En relisant le texte du Manifeste, on est aussi frappé de constater que ce vocabulaire au lance-flammes ébréché qui fait flèche de tout bois (…)»

Dans l’article La Tentation Romantique. Denise Bombardier. Le Devoir. Idées. 12 septembre 2009

Ce texte dont le titre charmant mais imprécis porte sur la Crise d’Octobre par le biais du communiqué du FLQ qui sera relu lors de l’événement le Mouvement à Parole remplaçant le bal célébrant la jolie Bataille de Plaines d’Abraham. Ouf!

Dans ce texte, Madame est décue, elle en perd ses mots quoique en utilisant plusieurs. Son émotion expliquerait sans doute quelques figures de style hardies. Les grands esprits se rencontrant, madame Nathalie Pétrowsky est également déçue. Mais en plus court. Une déception se déroulant dans le Devoir et l’autre à la Presse. Deux journaux régionaux quoique pleins de bonnes intentions.

Comme disait Victor Hugo à une autre époque : Je serais Denise Bombardier ou rien! (mais il faudrait vérifier)
C'est ce que redit tous les jours le professeur Bulle.

Comment faire mieux diront les étourdis? Heureusement la littérature nous fournit tant d’exemple d’excellence et de perfection venant de la France (il ne saurait y avoir de littérature française que de France et spécifiquement de Paris tout le reste n’est que pitoyable imitation comme le soulignait certains nobles vieillards et académiciens. Il n’y bien sûr qu’une seule Académie, qui est il va de soi, Française. On dit d'ailleurs couramment Académie Française. On y porte un uniforme vert et une épée qui sont en soi des sommets de la littérature. L’usurpation du titre par l’Académie de l’humour ou de la chanson est un crime contre l’humanité. Ce n’est pas parce que des êtres vivants coexistent dans le même espace qu’ils en font parti. Qu’on se le dise!)

Ainsi un grand toteur (il va de soi «académicien» nous a laissé cet exemple :

Le petit Jean confia sa sacoche à Monique-Jérôme qui s’en alla au marché acheter des cotillons. En route, étourdiement, elle perdit la sacoche contenant son peigne, sa brosse et 50 milliards, ce qui faisait beaucoup d’argent à l’époque. Penaude, elle revint les mains vides et fit part au petit Jean de sa déconvenue et, celui-ci, lui prodigua quelques proverbes pour sa peine :

Chercher une anguille dans une botte de foin. Qui trop entasse mal déteint. Il y a aiguille sous roche.

Monique s’en alla pensive murmurant : Et c’est de la faute à Rousseau.
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Image : Cocktailmaster.net
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