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vendredi 2 octobre 2009

1030. VIE ET MOEURS DES MAÎTRES DU MONDE


CHAREST, BLACK, LACROIX, MADOFF ET LES AUTRES : LA SOIF DU POUVOIR

Hélène Bouchard

03/09/2009
http://helenebouchard.ca/2009/09/charest-black-lacroix-madoff-et-les-autres-psychologie-du-pouvoir/

Comment expliquer que la soif du pouvoir des Charest, Black, Lacroix, Madoff les ont amenés à frauder, mentir, voler?

On dit dans le langage courant que le pouvoir corrompt.

Kisinger, lui, disait que ” le pouvoir est l’ultime aphrodisiaque”.

Certaines études montrent que certains comportements tels qu’extravagance, soif du pouvoir, folie des grandeurs, prendre des risques, jeux, narcissisme sont associés aux fraudeurs, mais peut-on généraliser?

Beaucoup de gens , que l’on peut connaître ou qui font la une des journeaux, semblent avoir ces comportements ou traits de caractère, mais ils ne sont pas des fraudeurs pour autant.

Dans une étude universitaire récente publiée par La chaire d’information financière et organisationnelle, en 2009: ” La fraude commises par les dirigeants: tour d’horizon et leçons”, les auteurs Michel Magnan et Denis Cormier, mentionnent :

Un contexte organisationnel propice ie opportunité de poser le geste, absence de contrôle , un contexte où l’autorité fait foi de tout;

Incitatifs et pressions orientés vers la performance;

Conseil d’administration dont toutes les informations viennent de la haute direction avec peu d’expérience et/ou connaissances du domaine;

Personnalité ouverte à la fraude;

Un discours qui cache cupidité et avidité;

Arrogance et orgueil démesurés.

Il serait intéressant d’aller voir du côté de la socio-psychologie et de la psychologie du pouvoir, les variables ou les raisons qui font qu’ un individu , dans une situation de pouvoir, “dérape” à un moment donné et se retrouve dans une spirale de gestes frauduleux et mensongers .

Those in positions of power can be observed to act in a manner that is peculiar and often has no connection to reality. Dr. Guenfeld notes that, because there is no consequence to the way they act, powerful people can make serious mistakes that have a negative effect on their organization. Her research shows that the psychology of a powerful leader includes making decisions without any consultation with others, an intense drive to act, and a lack of interest in others.

The results and effects of power can often be beneficial but a good leader will take into account the potential risks associated with any particular action.

And it always makes sense for organizations to impose a system of checks and balances so power is less likely to be abused thereby preventing disasters that might otherwise occur.

Source: Dr. Guenfled
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