DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

dimanche 18 octobre 2009

1127. ENTENDU

Conversation avec Jocelyne Cazin, ex-journaliste de l'émission d'enquête J.E. Elle racontait son premier emploi à la radio. Aussitôt après l'avoir embauché, son ex-patron lui demande si elle ne pouvait pas changer de voix, prendre un ton plus grave, une voix d'homme parce que les auditeurs de la station étaient habitués aux animateurs masculins. Elle lui répond qu'elle n'a pas ce qu'il lui faut entre les 2 jambes.

Étonnement. Quelle est la logique d'embaucher une femme si on lui demande d'avoir la voix moins aigüe (ce n'est pas leur faute) et d'avoir une voix mâle. Probablement celle d'un homme gras fumeur de 50 ans?

Peut-être était-elle très jolie? Qualité indispensable à la tv mais on est à la radio où ... hum! hum! on ne voit pas les gens?

On peut penser qu'il n'y a là rien de surprenant quand on connaît les émissions de la radio. Mais les professeur Bulle qui a parfois l'impression de tomber sur une autre planète s'étonne encore. C'est pour ça qu'il boit. Quel genre de cerveau peut «réfléchir» ainsi ?

On pourrait dire qu'il s'agit d'une aberration locale, sans doute les ondes (trop d'ondes) ont-elles déréglé le fragile systèmes de certains individus à l'équilibre instable. Comme les micro-onde plus tard? Ou les ondes des téléphones portables de nos jours?

Mais aux USA, dans certain milieu, il est d'usage de ridiculiser la voix des jeunes femmes qui veulent occuper une profession commerciale ou juridique. On leur suggère de parler lentement et peu et de prendre toujours un ton grave. Plus sérieux. Une voix d'homme. Parce que leur voix de jeune femme est ridicule et peu crédible.

Le professeur Bulle aime les humains.