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samedi 28 novembre 2009

1525. LE PROFESSEUR BULLE AIDE SON PROCHAIN DÉSEMPARÉ

Si on veut «réformer» les mots et les «simplifer» pourquoi ne pas commencer par le pluriel.

Tous les mots qui désignent des choses nombreuses prendraient un S. Y compris bijous. Et certainement s'il y a «les» avant.

On appelle cela le pluriel.

Pourquoi pas simplifier les participes.

Ils sont allés se promener. Parce qu'il y a «ils» et le verbe «être».

Ils ont pensés. Pourquoi pas? Ils y a «ils» avant.

Les mots que l'on disait «invariable» dans cas ne font que vous compliquer la vie. Simplifions. Ils sont nombreux, ils méritent un S.

Ils ont été mordus par un vampire.

Il y a peut-être trop de verbes ou de variation temporelle.

Les E muet devraient-ils disparaître? Puisqu'on ne les prononce pas. Économie d'encre, de papier et d'espace. Encore économie de papier et d'arbres. Sauf si on est Parisiens. Et qu'on parle.

On met alors l'accent tonique n'importe où. Surtout si on s'appelle Bernard-Henri Lévy.

Doit-on écrire Noël ou Nôel ou Noêl ou Nwel?

Ne pas oublier que «conquête» est un joli mot dans un sens amoureux ou militaire. Sauf si on a affaire à des nazis.

Les mots sont souvent religieux ou politiques. Qui a le droit des les utiliser et d'en instruire les autres modèlent leurs esprits.

À notre époque le «Libre Marché» est une bonne chose. La liberté aussi. Sauf s'il s'agit de syndicat. Ou d'Afghans.

Le professeur Bulle se retient pour la suite.