DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

dimanche 13 décembre 2009

1734. COMMENTAIRE DU PROFESSEUR BULLE SUR LES NO. 1721-1733. EN PASSANT PAR LES INDIENS.

La torture est un sujet fascinant. Dégoûtant diront certains. Peut-être. Mais qui nous informe sur nous même et notre état mental. Ou sur celui de notre civilisation. Ou prétendue tel. Que nous prétendons également étendre sur le monde.

En effet, nous prétendons bien des choses.

PHILOSOPHIE PREMIÈRE

La torture est le premier principe philosophique. Au-dessus, au-delà de toutes les philosophies. Peu importe les philosophes.

La torture juge tous les religions, religieux, croyants et moralistes.

Sommes-nous civilisés?

Ou non.

Il ne s'agit pas de dire, de prouver mais de faire et de refuser.

Nous sommes des barbares quoi que nous disions si nous l'acceptons. Peu importe la raison. Encore pire si nous la faisons.

Si nous la justifions. Mais en y mettant des manières. Par exemple, en la soutraitons chez des peuples moins raffinés qui savent qu'ils n'ont pas les moyens d'aussi grands principes. Ni de nous refuser quoi que ce soit. Comme ils font chez eux des bordels d'enfants pour nos voyageurs amateurs de poulet. Parce qu'ils connaissent les goûts de nos grands hommes.

Nous, comme les ménagères sensibles aimant le turquoise pâle qui se promènent dans le rayon des viandes du supermarché pour choisir le poulet désossé (mort) et emballé sous vide. Sans odeur. Soupesant chaque plateau (et chaque fournisseur de service - ici, il s'agit d'information) pour mesurer au jugé si nous en avons pour notre $.

Nous attendons les résultats. Sans nous salir les mains.

Nous pouvons même, tant notre hypocrisie va loin, créer un tribunal 10 ans plus tard pour juger les gens qui se seront salis les mains pour nous. Lorsqu'ils seront totalement discrédités. Et que tous liens les reliant à nous auront été soigneusement effacés.

Si nous sommes des barbares, nous méritons tout le reste.

Ce raisonnement semble compliqué. Et il faudrait comme Nietzsche faire de la philosophie à coups de marteau? Soyons plus simple.

C'est un peu comme les relations entre les hommes et les femmes. Au-delà, en-deça des problèmes de dialogues, de comprenures, de vocabulaires, de manières, d'humeur, il y a cette règle simple.

Nous réglons nos problèmes avec elles avec une claque sur la gueule ou non.

Parce que nous avons raison et qu'elle a tort.

Parce que nous avons toujours raison et qu'elles ont toujours tort. Et ce n'est pas de leur faute! Le cerveau, vous comprenez!

Ou

Parce que nous sommes les plus fort!

Et nous approuvons le viol.

Ou non.

Même si elle l'a méritée!

Quoi?

Qu'a-t-on entendu? Un son désagréable!

Pourtant des tas de gens qui viennent de s'évanouir devant tant d'impolitesse et d'inhumanité sont prêts à approuver la torture (qui comprend le viol de la personne interrogée - qui reste un être humain ? - ou de ses proches: sa femme, ses filles, sa mère.) Comme moyen de pression.

Ou tout autre moyen de pression jugé adéquat sur le moment. Qu'il soit physique ou psychologique.

Ou le fait d'utiliser une perceuse électrique à différents endroits de son corps. Ou de sa tête.

Ou de lui enlever un oeil ou les deux avec une cuiller. Ou.

Ou de lui arracher les ongles comme les Iroquois.

Ou de lui casser les dents une à une au ciseau à froid. Ou les lui arracher à la pince. Comme les anciens Chinois.

Et chez nos «amis» et nos «alliés» qui ne sont pas des Dominicains, des Jésuites, des Iroquois ou des Allemands, certains prétendent (encore) faire un combat millénaire pour la Liberté.

Un des supposés manipulateurs du 11 septembre (voir cette expression dans un dictionnaire) a avoué cette information intéressante et vitale pour la sécurité nationale après avoir été «noyé» 180 fois.

Combien vaut cet aveu sincère?

UN PEU D'HISTOIRE GRATIS

C'est comme ça que pendant des siècles, on faisait avouer des sorcières de sorcellerie et de trafic avec le diable. Comprenant la sodomie avec le Malin. Et on la brûlait comme punition de ses péchés et crimes infects. Et pour l'élévation de l'âme des spectateurs.

Si la noyade ne suffisait pas, il y avait tant d'autres moyens perfectionnés au cours des millénaires pour faire souffrir son corps.

Et les femmes ont la peau si sensible.

Et quelle femme n'avouerait pas si on lui brisait tous les os. Ou un certain nombre.

Et quel homme.

ENCORE UN PEU D'HISTOIRE POUR LES SINGES

Ce qu'on appelle chez le beau linge «simulation de noyade» n'est que la version moderne de la baignoire utilisée par les Français en Algérie, les Allemands (la Gestapo) dans toute l'Europe.

Qui ne sont que des versions un peu plus raffinée du supplice de l'eau utilisé pendant des millénaires. On vient d'en parler pour les sorcières.

La question est simple: sommes-nous civilisés?

Tout le reste: religion, morale, philosophie n'est qu'une imitation par des singes.

On dira que la torture est utile. Amusante.

Comme le viol.

Sauf pour la personne qui est victime.

Amusant?

Comme nous sommes si... trop... trop... ou pas assez... tellement... pour le faire nous-même, il faut bien que les techniciens qui feront ça y trouve du plaisir. Plaisir qui sera une prime avec leur salaire.

Mais est-ce qu'un ennemi est aussi un être humain?

Et une femme est-elle un être humain?

Ou s'agit-il d'une sorte de homard qui fait quelques sons lorsqu'on le plonge dans l'eau bouillante. Signe simple que l'air s'échappe de ses «poumons». Lorsqu'on la plange la tête (ou l'organe en tenant lieu) (avec des mandibules et des antennes) la première dans le chaudron. On dit aussi que les huîtres peuvent crier. Couiner. Encore la vapeur!

Mais la question est posée.