DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

mercredi 23 décembre 2009

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Ici, tout dépend ou les internautes obtiennent leurs informations. Si c'est une ou deux sources, ce n'est pas suffisant pour avoir une idée balancée de la situation au Moyen-Orient.

En général, il faut aller au-delà des nouvelles télévisées. Les postes de télé ont quand même des restrictions. Ils ne font que relater les faits et doivent passer outre les commentaires et si commentaires il y a, ceci est fait à la surface.

On est quand même chanceux de pouvoir s'exprimer sur l'internet car apparemment c'est devenu tabou de parler contre Israel à la télé.»

So, so funny, Babalou! Si vous pensez que l'on ne pense pas comme vous parce qu'on ne lit pas autant ou parce qu'on prend ce qu'on dit dans les news à la TV, vous êtes totalement dans le champ.

Si ça se trouve, on lit sans doute pas mal plus varié que vous. Sans doute pour ça qu'on sort de l'air du temps soi-disant progressiste, et qu'on ne pogne pas le fix sur le sionisme comme mal du siècle et sur l'antisionisme comme panacée universelle.

Il faut d'ailleurs une certaine perspective historique qui vous manque un peu, pour voir que le sombre discours de la première moitié du 20ème siècle est en train de se répéter pratiquement mot pour mot.

Ça vous échappe, je sais. Mais on peut être critique de plusieurs gestes que pose le gouvernement israélien sans devoir le faire au nom de l'anti-sionisme. Et sans pour autant accorder à ces excès le statut automatique d'excès par excellence. Statut qu'ils n'ont pas dans les faits, perdus parmi les plusieurs millions de têtes de pipe qui se trucident joyeusement quotidiennement sur notre boule.

On peut être contre les bellicistes sans avoir recours aux poncifs judéophobes et sans pour autant faire des islamistes des anges et des Palestiniens qui choisissent d'autres voies qu'eux, des idiots ou des collabos.

Mais continuez. C'est bien correct de se faire dire par quelqu'un qui pond la même analyse unidimensionnelle, que si on pense autrement c'est qu'on lit moins que lui et qu'on n'a pas son savoir encyclopédique.

Depuis que Roméo Pérusse ne nous instruit plus, je me demandais vraiment quand la vie mettrait enfin sur ma route une personne capable des mêmes éclairs de génie.

Cela dit, je sais que ce que je vous dis ne vous fait pas un pli, ni ne vous peine, car vous avez trouvé votre égal au plan de la géo-politique internationale, ce qui vous consolera de notre navrante analyse plébéienne.