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vendredi 29 janvier 2010

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L'ÉGLISE ST-VINCENT-DE-PAUL AVANT ET APRÈS SA DESTRUCTION

Par Claude Rouleau

http://www.fureteurquebecois.com/article-30159353-6.html

Même si l’architecture urbaine de Québec est un exemple à suivre, il demeure que certains bâtiments ont été sacrifiés. Je pense ici aux demeures victoriennes de La Grande-Allée qui sont tombées sous les pics des démolisseurs.

Il fallait faire de la place pour agrandir la colline parlementaire.

Les fonctionnaires provinciaux étaient à l’étroit, à la fin des années 60, dans les édifices qui entourait le parlement provincial.

Cette volonté, de créer des espaces pour la fonction-public, n’aurait pas du causer la perte de tout un pâté de maison à forte valeur patrimoniale.

Malheureusement, on dirait que nous sommes incapables d’apprendre de nos erreurs.

Lorsque le patro St-Vincent-De-Paul a fermé ses portes, un promoteur s’est empressé d’acheter le site. L’entrepreneur souhaite construire un hôtel sur cet emplacement.

Dans un premier temps il a fait raser les installations du patro proprement dit.

Et puis, non content d’avoir instauré un terrain vague, il s’est attaqué à démanteler l’église qui faisait parti de ce complexe.

Sans attendre les avis des différentes instances impliquées, qui n’arrivait pas à s’entendre sur la vocation futur de ce bâtiment, il s’est dépêché de démolir le tout.

De cet ouvrage il ne reste qu’une façade en fort mauvais état. Si rien n’est fait dans un proche avenir, cette dernière va s’écrouler d’elle-même.

Dans ces conditions, notre homme d’affaire aura les coudées franches pour réaliser son projet, sans avoir tenu compte de la sauvegarde de la trame urbaine de l’endroit.

Je doute fort que le conseil des monuments et sites du Québec, ainsi que le ministère de la culture, puisse y faire quelque chose.

Même si ces derniers ont déposés de l’argent sur la table pour intégrer la façade au futur complexe, je doute fort que ce mur tienne encore bien longtemps.

(…)