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dimanche 7 février 2010

2113. COMMENTAIRE DU PROFESSEUR BULLE SUR LE 2112

La richesse d'un entrepreneur vient de l'$ fait avec ses employés.

Moins il les paie, plus il fait de profit. Ce que Marx appelait «plus value».

Que certains employés indélicats pour qui les normes judéochrétiennes du travail sont vagues rajustent leur salair avec des crayons, des fausses factures de repas, des pauses illégales peut faire enrager le patron d'Yvon Deschamps, ces indélicatesses - qui font rougir Jésus qui voit tout- ne sont rien face aux entourloupettes fiscales du dit patron.

Autre forme lexicales du mot «vol» mais vu autrement pas les bienpensants bienélevés.

Que dire des contrats gonflés, des abris fiscaux (pour les moyens bourgeois - bien mieux vu que les immondes pauvres) qui se transforment en paradis fiscaux pour ceux qui réussient «grâce à leurs efforts».

Celui qui «s'est fait lui-même» qui a «réussi» dans la vie, qui est même «arrivé» n'aurait jamais pu aller aussi loin sans la meute d'anonymes qui l'ont servi pour pas cher. De la personne qui faisant le ménage à la secrétaire aux ingénieurs. Bonjour à monsieur Bill Gates, le plus grand voleur du monde.

Il est très touchant de voir quelqu'un pleurer sur les crayons de l'entreprise.

On dit que monsieur Laliberté, milliardaire local bien connu faisait aussi une fixation sur les stylos que ses horribles employés sans morale et sans reconnaissance lui piquait.

Pour monsieur Picsou, un sou est un sou.