On ne peut qu'offrir toutes nos condoléances aux familles des victimes. Le bilan que l'on peut faire de l'arrestation de cet accusé est qu'il rejoint en quelque sorte les études antérieures françaises, québécoises et autres qui démontrent que bien souvent, par corps de métiers, les abuseurs de ces femmes sont souvent des policiers, des juges, des médecins, etc.
"Le profil de l'agresseur n'est pas toujours celui que l'on imagine. Il s'agit en majorité d'hommes qui bénéficient par leur fonction professionnelle d'une certaine autorité. On remarque une proportion importante de cadres (67 %), de professionnels de la santé (25 %) et de membres de la police et de l'armée. Ces violences conjugales restent trop souvent taboues et franchissent peu les murs des domiciles familiaux" mentionnaient déjà le Dr. Roger Henrion membre de l'Académie nationale de médecine en France et responsable d'une telle étude pour le Ministère de la Santé.
Je crois sincèrement que le Québec et l'Ontario (et les autres provinces et territoires) ne font pas exception à la règle. Dans les circonstances, on ne peut que presser nos gouvernements de multiplier les campagnes publiques de publicités et d'éducation réclamées tant par les organismes pour femmes victimes de violence, déjà sous financées.