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lundi 15 février 2010

2328. COMMENTAIRE DU PROFESSEUR BULLE

Après ces quelques spécimens édifants de productions cérébrales, il faut conclure qu'il est tout à fait naïf de croire à la bonté humaine. Et tout à fait imprudent. Et les parents qui mettent ce genre d'idées en tête à leurs pauvres enfants devraient être bannis sur une île déserte à élever des autruches.

Il y a un fond de violence dans toute personne qui ne demande qu'un certain nombre d'agacements ou une certaine intensité pour exploser. Si peu pour certains, plus pour d'autres.

En ce qui concerne l'individu, on le nommera meurtre, infanticide, parrice, veuvage. Lorsque les individus sont nombreux, on parlera d'événement historique. S'ils sont très nombreux, dirigés par des gens puissants, on utilisera le mot «Histoire». Il y a de nombreux livres à ce sujet.

La principale différence entre le fait de tuer une personne par intérêt personnel, émotion, agacement ou le fait de tuer des gens en masse pour faire un nouveau pays relève du vocabulaire. On ne parlera jamais de «meurtre» dans le second cas.

Et malgré que dans le siècle écoulé, il y ait 2 guerre mondiales qui ont fait 100 millions de morts (à 2), une guerre froide interminable, des guerres de «libérations» incessantes pour un totale qui doit approcher le milliard de morts en 100 ans. Si on inclus les famines provoquées. Les déplacements de populations forcés (les bébés, femmes enceintes, vieillards, infirmes et blessés se déplacent mal et meurent facilement). On oubliait les camps de concentration russes, chinois en plus des nazis.

Malgré toutes ces informations intéressantes, on continuera à être surpris lorsqu'un individu en assassinera un autre.

Si on est un esprit curieux, aimant la lecture et qu'on s'intéresse au dossier criminel de l'humanité qu'on appelle «Histoire», on découvre tellement de morts et de carnages qu'on préférera l'entourage des perruches à celle des entités biologiques qui tiennent à s'appeler «humains».

Il est bon pour la personne qui aiment se tenir informé de savoir ce que nos ennemis anglo pensent de nous. Et de ce que peut produire la bêtise satisfaite et bien nourie. À nous d'en tirer une leçon. Et à nous aussi de ne jamais être surpris. Le fait de ne pas lire l'anglais n'est pas une excuse.

On peut varier les exemples à l'infini.

Les raisons d'haïr quelqu'un sont si variées.

Si en plus de la bonté toute relative de nos nombreux voisins, on ajoute un groupe nombreux formés spécialement à la violence et dont c'est la profession et l'unique occupation, on arrivera à des résultats intéressants.

Et il est surprenant que quelqu'un soit surpris.

Il faut arriver puisqu'on est condamné à vivre dans ce monde un certain temps, à cultiver une certaine indifférence face à la vie ou à la mort.

La vie est toujours incertaine tandis que la mort est une certitude.

Et les preuves de la bonté humaine universelle et intemporelle sont si nombreuses et si évidentes que...