DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

jeudi 1 avril 2010

3163. LE PROFESSEUR BULLE COMMENTE PARCE QU'IL AIME COMMENTER

Ainsi vont la vie des journaux dans leur écosystème de papier. Après la grippe du poulet, celle du cochon voilà les ennuis des Vaticaneux. Pour qui a connu la puissance de l'Église (en fait les derniers reflets - assez effrayants) c'est presque savoureux. Tant d'émois.

C'est triste pour le victimes. Elles méritent qu'on parle d'elles. Mais on le fait encore - médias- obige, spectaculairement.

Encore une fois, avec une information biaisée, spectaculaire, sans mise en contexte.

Avec l'angle voulu - terme technique du métier qui fait que pour parler d'un événement on choisira «l'angle» soit un aspect plus simple permettant au texte qui en surgira de se faufiler entre les annonces.

Avec un entraînement adéquat, on arrive à une myopie inspirante qui ferait passer le sujet (trop) complexe (pour le lecteur moyen) des camps de concentration nazis plus aisément. Un peu comme on nourrit un bébé. Pour éviter qu'il vous régurgite le tout sur vous. Une des raisons qui font que le professeur Bulle n'aime pas tellement les bébés. Trop salissants!

On pourrait parler des paquerettes sauvages qui poussent près des barbelés sans mentionner à quoi servent ces étranges constructions. Et les dits-barbelés.

Mais on évitera de parler du stand à hot-dog d'Auschwitz (ce qui pourrait troubler les esprits)(un esprit simple ne saurait plus quoi penser) (ou, placé devant 2 informations qui lui semblent contradictoires, il se produit un phénomène psychologique appelé «dissonence cognitive» qui peut endommager ses neurones. Heureusement, l'homme simple en a peu) ou des hôtels confortables (dans les chics, on ne mange pas de chiens-chauds) destinés à recevoir les pénitents et les touristes. Puisqu'il y a 1 million de visiteur par an, ce qui en fait la principale attraction touristiques de la Pologne.

Il va de soi que ce n'est pas n'importe qui qui (il y a trop de qui) (en voila un troisième) peut arriver à une vision de glaucome. (ou vision en «tunnel» ce qui est pire que la vision proverbiale à oeillère des chevaux ou des politiciens. Ou des policiers.

Il faut un entraînement sérieux pour en arriver à ne plus tenir compte du contexte ou du passé.

Non que le professeur Bulle ait l'intention d'innocenter monsieur sa papauté. Il s'en fout. Il se souvient juste des airs terrifiants des adeptes de la secte et de l'air contrit de leur descendant. Encore une fois, avec ravissement.

Le résultat de cette déficience intellectuelle et stylistique sont des lamentations régulières devant toute crise. Un peu comme les pénitents ou les flagellants des temps passé. Cette excitation soudaine est épuisante et donc ne peut durer. Elle passe aussi vite qu'elle est arrivée. Mais comme le milieu ne peut pas vivre sans crise (la vente de papier en dépend) il en arriver rapidement une autre. Au bout de quelques décennies et de centaines de ces reptations et de ces délires épyleptiques, on finit philosophe si on ne l'est pas déjà.

PETITE MISE EN CONTEXTE.

L'église catho compte plus d'1 milliard de fidèles.

«Le nombre de catholiques dans le monde est estimé par le Vatican à 1 098 366 000, en progression de 45 % depuis 1978, ce qui correspond globalement au taux d'évolution de la population mondiale.»

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_catholique#Nombre_de_catholiques_dans_le_monde

«D'après les chiffres de l'agence de la congrégation pour l'évangélisation des peuples[1], le nombre de prêtres s'élevait à 406.411 en 2005, en légère augmentation pour la troisième année consécutive mais en baisse de 3,5 pourcent depuis 1978[2] tandis que le nombre de fidèles augmentait de 45% dans le même temps[3]. Si leur nombre a progressé entre 2000 et 2006, c’est que le clergé augmente en Afrique et en Asie, tandis qu’il diminue sensiblement en Amérique et fortement en Europe.

Toujours en 2005, les prêtres catholiques se répartissent en 269 762 prêtres diocésains, en hausse, et 136 649 prêtres religieux dont le nombre présente une tendance constante à la baisse depuis 1978 avec une baisse mondiale de plus de 12 pourcent, à l’exception de l’Asie[4].

En 2004, le nombre de séminaristes s'élevait à 214 629, répartis en 113 044 grands séminaristes et 101 585 petits séminaristes[réf. nécessaire]

Si il n'existe aucune statistique précise sur le nombre actuel de prêtres qui se sont mariés après avoir abandonné leur ministère, la revue jésuite italienne Civilta Cattolica[5] indique en 2007, sur base de chiffres diocésains, que de 1964 à 2004, 69,063 prêtres ont quitté leur ministère et que, de 1970 à 2004, 11 213 d'entre eux l'ont repris, quelles que soient leurs motivations.

Les prêtres mariés de rite non latin, tels les prêtres de rite oriental ou les pasteurs anglicans et luthériens convertis au catholicisme, seraient, par ailleurs, plusieurs milliers[6].»

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%AAtre_catholique#Statistiques

STATISTIQUE

http://www.fides.org/fra/statistiche/2000_0.html

En Amérqiue, il y aurait plus de 6000 citoyens par prêtre. En Europe, 3000 pour 1. En Asie, plus de 5000 pour 1.

Il y aurait plus de 5000 évêques dans le monde, ce qui est bon à savoir.

http://www.fides.org/fra/statistiche/2000_2.html

Voir aussi Le portail du catholicisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Catholicisme

POURSUIVANT NOTRE OEUVRE DE MISE EN CONTEXTE.

La pédophilie est normale. Étant donné l'espèce humaine. On fait avec ce qu'on a. Statistiquement, tout dépendant des sexoloquges et des psychiâtres, on arrive à un % constant de la population. Comme l'homexsualité, la zoophilie, ect. Il y a des choses plus courantes et d'autres moins. Mais ces comportements ont toujours existés dans toutes les époques. Dans certaines, on trouvait naturel de faire ce qui nous plaisait avec qui il nous plaisait (on trouvait même naturel de le faire sans demander la permission à l'autre) et dans d'autres, certaines pratiques sont devenues immorales et ou illégales.

À l'époque Romaine, on vivait comme les Romains. Pour ne rien dire des grecs!

Aujourd'hui, les mêmes habitudes vous conduirait en prison.

Ce qui n'empêche pas les mêmes % d'amateurs d'exister.

Et pas seulement chez les curés. Il est d'ailleurs étrange - indication que l'Église ne fait plus peur- (un peu comme les enfants s'en prennent à des infirmes) qu'on ne parle que de l'Église Catho. Sans rien dire de la Juive. La Mabométanes. Les Bouddhistes. Les fakirs. Comme on trouverait de choses intéressantes.

Il va de soi qu'on trouve toujours ce que l'on cherche et jamais ce qu'on ne cherche pas. Sauf si on fait du skidoo sur flanc de montagne. On peut alors trouver une avalanche qu'on n'a nullement cherché. Ce qui s'appele tenter le diable.

Puisqu'on en revient au stat, s'il y a - disons 10% ?- de la population qui aime comme le disait un de nos députés «les petites filles pas de poil» ou les petits garçons du même genre (combien de grands écrivains n'auraient pu rien écrire de grandes oeuvres enseignées dans les écoles sans ces inspirations)se retrouve dans un environnement où, comme par hasard, se retrouve l'objet de leur désirs.

Et pas que des curés amateurs de Pastorale.

Nommez les professions: professeurs, entraîneurs sportifs, moniteur de danse. Sans oublier les agents d'artistes et les producteurs de musiques, de tv et de films.

Et des politiciens.

Les femmes s'écriront «les cochons». Comme elles aiment être toujours du côté de la morale. Tout simplement n'ayant pas ou peu de testostérones, elles ont peu de désirs sexuels ou pas du tout. Ce qui ne les empêche pas de se marier. Et de même avoir des enfants. Par l'opération du Saint Esprit, s'entend.

Par contre, comme il y a énormément de femmes frustrées, il leur est facile de se défouler sur les enfants. Comme les gens prudents et enragés s'en prennent généralement à plus faibles que soi, il va de soi que les femmes enragés se retrouvent souvent là où il y a des enfants et des vieillards. Orphelinats, garderies, écoles, etc.

Là, elles peuvent hurler et taper tant qu'elles peuvent.

L'avantage des enfants, c'est qu'ils ne peuvent pas se défendre et oubient vite les coups reçus. La terreur s'intériorise. Il leur reste seulement une peur «irrationnelle» des femmes à qui des générations de psys devront leurs carrières fructueuses.

Bien sûr, il y a aussi des femmes douces et agréables. Mais pas tant que ça! De même que tous les hommes ne sont pas pédophiles. On oublie facilement que les enfants sentent mauvais et sont très énervants.

Il s'agit encore de statistiques.

Et pour ceux que de tels comportement horrifieraient, ils n'ont qu'à penser qu'il n'y a pas si longtemps, en fait, à 4 ans d'une année similaire à la nôtre (nous sommes actuellement en 2010) a eu lieu la première guerre mondiale qui a fait, en gros, 20 millions de morts. La suivante, 20 ans après, de 60 à 80 millions de morts. On n'oubliera pas le communisme russe et chinois qui ont dû faire dans les 100 millions chacuns. Et les massacres du colonialisme et de l'anticolonialisme et ceux nécessaires à la préservation du pouvoir des «libérateurs» (avec les famines organisées et les déplacements de population) pas loin du milliard pour tout le siècle. Prix de gros. Avec les guerres.

Ceci pour le comportement humain.

Après, on se calme.

Quant à l'Église qui a 2,000 ans dans le corps et le porte visiblement mal. Question de point de vue, bien sûr. On lui doit probablement quelques millions de morts. Chasses aux sorcières, hérétiques, déviants, douteurs, philosophes compris.

On n'est pas passé d'une douzaine d'amis dans un souper à 1 milliards de croyants sans tordage de bras. Sans compter les cadavres oubliés des religions de l'époque. Dont plus personne ne se souvient.

Et pour ceux qui seraient tout à coup scandalisé et chercheraient une religion concurrentes plus aimables. Disons l'Islam. «Pacifique.» Elle a son lot de millions de morts.

Et les Judéens. Lisez la Bible.

Donc, ne boudons pas notre plaisir. Rien ne dit qu'il durera. L'Église Catho se trouve dans une phase aimable de sa longue existence. Faible. D'où l'amabilité. Qu'Elle n'avait nullement lors de sa puissance terrestre. Pour ceux que ça intéresse, ils n'ont qu'à lire sur l'Histoire de la Torture pour leur édification personnelle.

On finit donc par notre sujet du début. Il y a quelques prêtres déviants et des victimes. Et des journaux et la tv qui s'arrachent leurs chemises. Bientôt, on n'en parlera plus. Il y aura un autre angle d'une autre affaire. On parlait du «drame» d'Haïti, il y a pas si longtemps. Ben, le drame d'Haïti n'est pas terminé et il est loin de l'être.

Il y aura des procès.

Il y a des gens chanceux et d'autres qui ne le sont pas.

Et bons et mauvais, tous finiront dans un trou.

Il y a probablement d'autres choses à dire, des subtilités à ajouter mais ça devient fatiguant. Et toujours répugnant lorsqu'il s'agit d'humains. Il vaut donc mieux écouter un peu de musique qui, comme on sait, adoucit les moeurs.

La preuve, il y avait des orchestres classiques composés de prisonniers dans les camps de concentration. Et les SS ne dédaignait pas s'inspirer de poésie et de culture après leur dur labeur.