DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

vendredi 7 mai 2010

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POINT DE PRESSE DE M. FRANÇOIS BONNARDEL, PORTE-PAROLE DU DEUXIÈME GROUPE D'OPPOSITION EN MATIÈRE DE FINANCES PUBLIQUES

Le mardi 27 avril 2010, 10 h 30
http://www.assnat.qc.ca/fr/actualites-salle-presse/conferences-points-presse/ConferencePointPresse-5041.html

Salle Bernard-Lalonde (1.131), Hôtel du Parlement

(Dix heures trente-quatre minutes)

M. Bonnardel: Alors, bon matin. Permettez-moi donc de revenir sur les informations qu'on a entendues hier sur la firme McKinsey et la Caisse de dépôt et de placement. Je pense que, si on fait un... on revient sur janvier 2009, je pense que la plupart d'entre vous se souviennent du premier contrat qui avait été accordé par appel d'offres à Price Waterhouse en janvier 2009 sur la gestion du risque suite à une tempête parfaite en 2008 où on a perdu 40 milliards de dollars. Vous vous souvenez que Price a eu ce mandat. Quand ce rapport a été déposé quelques mois plus tard, M. Rousseau quittait... Quand ce rapport a été déposé au conseil d'administration, M. Rousseau quittait le navire de la Caisse de dépôt quelques jours plus tard. Et, sur cet appel d'offres qui avait eu lieu en novembre ou décembre, McKinsey était sur cet appel d'offres. On avait demandé un accès à l'information pour avoir des informations sur le mandat précis, sur l'évaluation de la gestion du risque, sur aussi le travail de M. Rousseau, et nous n'avions rien eu là-dessus.

Alors, soudainement, M. Rousseau part, M. Guay prend les guides pendant quelques mois, et on a l'arrivée de M. Sabia. M. Sabia, le premier engagement qu'il nous a donné à son arrivée à la Caisse de dépôt, c'est la transparence. Bon, on veut le croire. On l'a questionné, l'an passé, à son arrivée, sur son désir de comment faire fonctionner la Caisse de dépôt, de ses désirs de changement face aux pertes de 40 milliards. On apprend, dans les dernières semaines, que des informations anonymes qui sont envoyées à différents médias nous disent que la Caisse de dépôt aurait engagé encore une fois une firme de consultants, qui est McKinsey, à coups de plusieurs millions de dollars pour encore une fois, presque... même pas un an plus tard, évaluer cette gestion du risque. Et, soit dit en passant, les employés qui étaient à la gestion du risque en 2003, à l'arrivée du gouvernement libéral, étaient d'à peu près 15, aujourd'hui ils sont 47.
Alors, de notre côté, ce qu'on a fait, quand on a vu ces informations, on a demandé un accès à l'information le 26 février dernier, à savoir: Est-ce qu'on peut obtenir une copie du contrat octroyé à McKinsey concernant son mandat de gestion, le mandat précis ou la durée, les actions posées par McKinsey? Et est-ce qu'il y a eu appel d'offres? Alors, encore une fois, comme la dernière demande qui a été faite puis par souci de transparence, on souhaitait minimalement avoir de l'information. La seule chose que l'on a eue, donc c'est le nombre d'employés qui a augmenté, qui a passé de 12 à 47 entre 2002 et 2009, et la Caisse de dépôt et de placement nous a dit, seul... pour votre information, que «le contenu des documents visés comprend des informations confidentielles et stratégiques pour la caisse».

Alors, aujourd'hui, je me questionne énormément sur ce contrat qu'on a donné. Parce qu'il y a des bonnes personnes à la Caisse de dépôt, il y a sûrement des bonnes personnes pour évaluer cette gestion du risque, être capables de faire le travail eux-mêmes et non le donner à coups de millions de dollars dans un contexte économique extrêmement difficile. Et ce qu'il y a de plus cynique dans tout ça, je vous ai... vous n'avez pas eu l'information encore sur papier, mais c'est qu'à la page 124 du rapport qui a été déposé voilà deux semaines vous avez, dans le bas de la page: Recours aux services d'experts externes, noir sur blanc: «Le comité de gestion des risques n'a pas fait appel à des services [d'appels] d'experts externes en 2009.» Alors, y a-tu eu erreur?
La question que je pose ce matin: M. Bachand était-il au courant, comme ministre des Finances, de ce contrat qui avait été octroyé sans appel d'offres à MacKenzie King?

Une voix: McKinsey.

M. Bonnardel: À McKinsey, pardon, oui. Est-ce qu'il y a eu... Pourquoi une deuxième étude, après celle de Price Waterhouse, qui avait coûté, elle aussi, j'imagine, des millions de dollars aux contribuables québécois? Moi, ce matin, je veux l'heure juste. Je me questionne certainement sur les façons de faire de M. Sabia à l'intérieur de la caisse et je demande à M. Bachand de nous faire une enquête interne sur ce contrat qui a été octroyé à McKinsey. Voilà.

M. Duchesne (Pierre): M. Bonnardel, juste pour être clairs, vous avez fait une demande d'accès sur le mandat, quel était le mandat de McKinsey?

M. Bonnardel: Oui. Tout à fait.

M. Duchesne (Pierre): Et votre réponse, ça...

M. Bonnardel: Je peux vous en donner une copie après, si le besoin est là.

M. Duchesne (Pierre): Oui.

M. Bonnardel: Alors, la Caisse de dépôt et de placement... donc on a reçu réponse le 26 février 2010, où les quatre questions étaient fort simples: une copie du contrat octroyé à McKinsey concernant son mandat de gestion du risque; le montant, le mandat et la durée de ce mandat concernant la gestion du risque, encore une fois; les actions posées par McKinsey - parce que ce qu'on a eu comme information, c'est qu'il y a eu des travaux cosmétiques; et, depuis le 1er janvier 2008, tous les montants octroyés à des firmes externes, concernant des mandats reliés à la gestion du risque; depuis 2002 - la cinquième question - quel était le nombre d'employés de la caisse affectés à la gestion du risque. La seule réponse que nous avons eue, c'est le nombre d'employé qui a augmenté. Soit dit en passant, entre la fin de M. Guay et l'arrivée de M. Sabia, le nombre d'employés est passé de 28 à 47.

M. Boivin (Mathieu): Estimez-vous qu'on vous a menti de quelque façon?

M. Bonnardel: Bien, absolument. Écoutez, ce matin, là, bien, je vous informe, vous avez une copie, noir sur blanc, d'un rapport annuel déposé voilà trois semaines où on nous dit, aux parlementaires, on dit aux Québécois: Nous n'avons pas fait affaire avec aucune firme externe en 2009. Je m'excuse, là, mais ce que j'ai compris, ce que je vois...

M. Duchesne (Pierre): Vous ne connaissez même pas... Pardon, vous ne connaissez même pas le mandat? Quel est le mandat qui était demandé à McKinsey?

M. Bonnardel: Pas du tout. Ce que j'ai ici...

M. Bergeron (Patrice): Est-ce qu'on est sûr que c'est sur la gestion du risque?

M. Bonnardel: Tout à fait, c'est ce qui est écrit noir sur blanc, ici. Alors, il y a certainement du côté de M. Bachand... Vous savez, souvenez-vous, lorsqu'on a interrogé M. Guay, M. Rousseau, à la fin... en 2009, quand on a eu ce privilège de les questionner, M. Guay disait être en contact constant, à toutes les semaines, avec Mme Monique Jérôme-Forget pendant l'année 2008, même pendant la campagne électorale. Alors, je repose la même question à M. Bachand ce matin. Il a répondu tantôt à Mongrain que c'était normal qu'on refasse ces travaux. Bien, je me questionne sérieusement, huit mois plus tard, qu'on ait redonné un contrat à McKinsey qui, soit dit en passant, n'avait pas gagné l'appel d'offres de janvier 2009, parce que c'est Price Waterhouse qui l'avait eu, qu'on refasse le même travail huit mois plus tard et qu'on constate, selon les informations, que ça coûtait encore plus cher aux Québécois quand on a doublé le nombre d'employés ou presque à la gestion du risque. Il y a certainement une enquête interne qui doit être faite par M. Bachand là-dessus. Est-ce que lui était informé de ce que M. Sabia avait entrepris avec McKinsey? Et là-dessus je pense que les Québécois et surtout les parlementaires ont le droit d'être informés, d'avoir l'heure juste là-dessus.

M. Boivin (Mathieu): ...est-ce que la caisse est indépendante puis qu'elle n'a pas de compte à rendre....

M. Bonnardel: Oui, mais, écoutez, moi, de ce que j'ai entendu, M. Boivin, c'est que, sous l'ancienne administration, M. Guay, M. Rousseau étaient toujours en contact avec le ministre des Finances. Je pense que, quand on gère le bas de laine des Québécois, un actif de près de 135 milliards aujourd'hui, qu'on a un ministre des Finances qui est supposé être informé d'à peu près tout ce qui se passe au Québec, surtout quand il est question de finances, j'ose espérer que, quand on donne un mandat important, comme on l'a donné à McKinsey, sur la gestion du risque... Soit dit en passant, aujourd'hui, il est 3 % plus élevé que celui de l'an passé, je pense que M. Bachand est sûrement informé, se devait d'être informé là-dessus, et que minimalement il puisse nous répondre pourquoi on a donné un contrat sans appel d'offres, pourquoi on nous répond... Par souci de transparence, je pense que c'était important pour les Québécois et parlementaires de savoir ce qu'on a fait, et là-dessus, bon, on n'a aucune réponse.

M. Bergeron (Patrice): Donc, le contrat, selon vous, n'est pas pertinent, quoi? Il n'avait pas de raison d'attribuer ce contrat?

M. Bonnardel: Je ne vous dis pas que ce n'est pas pertinent, mais ça aurait été, je pense, dans un souci de transparence, comme premier engagement que M. Sabia s'est donné, s'est donné comme nouveau PDG, comme nouveau président de la Caisse de dépôt, de nous informer comme parlementaires, d'informer les Québécois de ses... pas de ses engagements, de ses défis prochains. Bien, s'il les nomme... le premier défi était la gestion de risques, parce que, vous le savez, la perte de 40 milliards n'a pas été reliée seulement à des bons du Trésor et des obligations, c'est à la Bourse, c'est avec les PCAA qu'on a perdu énormément de sous.
Alors, si Price Waterhouse n'a pas fait le travail ou l'a bien fait, parce qu'il ne faut pas oublier que Mme Nicole... Susan Kudzman, qui est vice présidente de la gestion du risque, n'est plus à son poste depuis septembre 2009. Ça, c'est une autre chose, là. Mme Kudzman, là, à l'arrivée de M. Sabia, elle est tombée malade. Aujourd'hui, elle n'est toujours pas là, et c'est le responsable vice-président du comité du juridique qui a pris sa place. Alors, on n'a pas de pilote précis qui navigue avec les employés qui sont en gestion du risque, et encore une fois, je vous le dis, on est passés de 28 à 47. Alors, je pense qu'on a droit à des réponses là-dessus.

M. Duchesne (Pierre): Mais ça en dit quoi sur la confiance que M. Sabia peut avoir à l'endroit du personnel de la Caisse de dépôt quand on fait appel à un consultant à coups de millions?

M. Bonnardel: Vous savez, quand on est président d'une entreprise aussi grosse, qui gère un bas de laine aussi important et qu'on considère, après des pertes énormes, qu'il faut revoir ses façons de faire, où on donne des mandats importants à nos employés, on augmente donc le nombre d'employés, et que soudainement on leur dit: Bien, savez-vous, par l'intermédiaire du conseil d'administration ou peu importe, on va mandater une firme qui, soit dit en passant, n'a pas gagné l'appel d'offres de janvier dernier, on va leur demander d'évaluer tout ce qui se passe... Il y a quoi, 400, 500 employés encore aujourd'hui à la Caisse de dépôt? Il n'y a pas personne là-dedans qui pouvait s'asseoir avec tous les vice-présidents et vice-présidentes, le conseil d'administration et évaluer ce qui n'a pas fonctionné? Ça prenait une firme comme McKinsey pour dépenser des millions de dollars pour se faire dire ce qui n'a pas marché? Je m'excuse, là, c'est à l'intérieur de la boîte même qu'on se serait attendu que les employés... et que le test de leadership que M. Sabia aurait dû avoir, c'est de prendre action, d'appeler ses employés, de faire un lac-à-l'épaule s'il faut qu'il dure 48 heures, mais je pense que les réponses étaient à l'interne même et non fait par une firme qui est McKinsey.

Mme Plante (Caroline): But Mr. Bonnardel, if you don't know what is the precise mandate that was given to McKinsey, why... how can you judge today? How can you say that it is, perhaps, a waste or that it was not necessary?

M. Bonnardel: The only thing I say today it is the transparency that we should have as Members of the National Assembly. Like I said in French, we asked in January to know the mandate and the price that McKinsey has to evaluate the «gestion du risque» in the past years, in the year 2009, and we have been said in February, the 26th, that all the documents that we asked, we were not able to have it because it will reveal some confidential information concerning McKinsey and la Caisse de dépôt. I think that the first engagement that Mr. Sabia told us, it was transparency. So, I ask him today, ask M. Bachand to respond to that. And there's another thing. In the «rapport annuel» that the Caisse gave us three weeks ago, it says on page 124: We didn't give any mandate to any firm, external firm in 2009. It's a lie.

Une voix: Donc, Price Waterhouse a déjà fait le travail...

Mme Plante (Caroline): Finir en anglais, j'en ai juste une dernière: So, you think that it is work that the Caisse can do itself, they don't need consultants?

M. Bonnardel: I really think so. They had about 20 more persons at the «gestion du risque» at the Caisse de dépôt. They passed from 28 persons to 47 now. I think that the first leadership test that Mr. Sabia had to do, when he arrived at the presidency of the Caisse de dépôt, it's to call every vice-presidents, men and women, the employees that were working at the «gestion du risque» and do a «lac-à-l'épaule» and questioning about everything that we've done bad in 2008 and don't repeat that in the future years.

Mme Plante (Caroline): Why do you think they wanted to hide that information?

M. Bonnardel: I don't know. That's why I ask Mr. Bachand to start questioning Mr. Sabia. Mme Jérôme-Forget was on the phone with Mr. Guay and Mr. Rousseau every week. That's what Mr. Guay told us last year. I really think so, that Mr. Bachand should question Mr. Sabia now on this question.

M. Bergeron (Patrice): On va juste récapituler une dernière fois parce que, là, vous dites que Price Waterhouse avait déjà fait le travail, vous dites qu'il y avait suffisamment d'employés à l'interne, mais vous n'êtes pas prêt à remettre en cause l'attribution du contrat.

M. Bonnardel: Écoutez, je veux en quelque part là-dessus que vous me compreniez bien. Moi, la transparence, c'est important. Quand on me donne comme premier engagement d'être capable de dire aux parlementaires: On va vous dire ce que vous voulez savoir, je pense que, quand on donne un mandat précis comme celui-là, et c'est certainement une question importante à savoir: Qu'est-ce qui s'est passé entre Price Waterhouse... en janvier 2009 et que, huit mois plus tard, on reparte avec un autre mandat qui est logiquement la même chose... J'ai fait le même travail de demande d'accès à l'information entre janvier 2009 et janvier 2010. Alors, ce que je dis à M. Sabia et à M. Bachand ce matin: Dites-nous pourquoi on a dû recommencer ce travail. Et là ce qu'on constate, avec les informations anonymes que les médias ont eues, c'est que ça a coûté encore plus cher, des millions de dollars, pour évaluer une gestion du risque où tous les intervenants qui jouent dans ce milieu à tous les jours, les vice-présidents, le président et les employés auraient pu faire le travail eux-mêmes dans un lac-à-l'épaule qui aurait peut-être duré 24 à 48 heures. Ce qui est important, moi, ce que je me questionne aujourd'hui, c'est: Pourquoi avoir dit aux Québécois et aux parlementaires: Nous n'avons pas fait appel à des services de firmes externes en 2009, quand j'ai tout le contraire dans les médias aujourd'hui et que l'accès à l'information me confirme aujourd'hui qu'on manque de transparence à la Caisse de dépôt.

M. Boivin (Mathieu): Dans quelle mesure on peut se fier aux documents de la Caisse si on peut prendre des libertés comme celle-là avec...

M. Bonnardel: Bien écoutez, c'est certainement encore une fois... Je ne peux pas croire, je ne peux pas croire que c'est une erreur de frappe, là. Je ne peux pas croire que c'est une erreur de la part des personnes qui ont fait ce rapport annuel de bonne foi quand on se rend compte qu'à la page... le rapport du comité de gestion du risque, tout le monde le sait au Québec, que c'était la problématique de la Caisse de dépôt en 2008 - on se rend compte qu'en 2009 aussi ça a été le cas à une hauteur moindre - puis qu'on nous dit: On n'a pas fait appel à des firmes externes.

M. Boivin (Mathieu): Vous avez dit en anglais que c'était un mensonge. Pouvez-vous le redire...

M. Bonnardel: Pardon?

M. Boivin (Mathieu): Vous avez dit à ma collègue en anglais que c'était un mensonge. Pouvez-vous le redire?

M. Bonnardel: Bien, c'est certainement un mensonge de l'écrire, de l'écrire dans un rapport annuel à la face des parlementaires, et vous pouvez être certains qu'à l'étude des crédits qui va avoir lieu avec la Caisse de dépôt, ça va être la première question que je vais poser à M. Sabia. J'ose espérer qu'il va être capable de nous répondre avant qu'on en arrive à ça. Mais, noir sur blanc, je ne me trompe pas, recours aux services d'experts externes, on me dit non là-dedans. On a fait des demandes d'accès à l'information. Ce que les médias ont dévoilé hier, c'est que, oui, il y a eu un rapport qui a été préparé, le mandat, on le sait pas, le coût, on ne le sait pas, par la Caisse de dépôt et on n'a pas voulu nous donner les informations dans les dernières semaines.

M. Boivin (Mathieu): Quelle devrait être la sanction dans un cas comme celui-là?

M. Bonnardel: Écoutez, c'est certainement des choses à se questionner. Je pense que M. Bachand, premièrement là, comme ministre des Finances, comme grand responsable face à la Caisse de dépôt, se doit immédiatement de demander à M. Sabia ce qui a pu se passer, premièrement, dans l'édition de ce rapport annuel et de savoir pourquoi on indiquait... pourquoi on a marqué ça et que l'information que nous, comme parlementaires, on a demandée que la Caisse n'a pas voulu nous la dévoiler.

Mme Plante (Caroline): Pensez-vous que c'est une directive de M. Bachand?

M. Bonnardel: Bien écoutez, je ne peux pas m'avancer sur ce point mais je ne peux pas croire, ce matin, que M. Bachand n'était pas au courant de ça. Quand il répondu tantôt à TVA que c'est normal de refaire ce travail, je m'excuse, là, ce travail-là a été supposément fait par un appel d'offres en janvier 2009, vous vous en souvenez. McKinsey est arrivé deuxième ou troisième, on ne le sait pas, et que, huit mois plus tard, on parte encore une fois avec un même mandat, qu'on double presque le nombre d'employés à la gestion du risque et que, là, on n'ait pas voulu nous informer sur ce qu'on a demandé précisément... On n'a pas demandé des choses différentes de ce qu'on a fait en janvier 2009.

Une voix: Merci.

M. Bonnardel: Merci.

(Fin à 10 h 50)