DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

mercredi 16 juin 2010

3898. COMMENTAIRES DU PEUPLE

1

C'est facile quand on a les poches pleines. De plus ils savent très bien qu'un coffre-fort ne suit pas un corbillard. Au lieu de passer pour des êtres charitables, ils devraient plutôt viser à passer pour des êtres justes et de partager leurs profits avec leurs employés, qui bien souvent vivent en dessous du seuil de la pauvreté.
Comme disait Félix Leclerc:"Si vous voulez tuer quelqu'un, donnez-lui de l'argent à ne rien faire."

2

Donner la moitié de leur fortune c'est excellent venant de leur part.

Même si le message me parait tout de même presque ironique venant de la part de types plein aux as.

3

"ils devraient plutôt viser à passer pour des êtres justes et de partager leurs profits avec leurs employés, qui bien souvent vivent en dessous du seuil de la pauvreté."

De ce que je sais, les employés de Microsoft sont très très bien payés...

[Peut-être! On va encore sortir le refrain sur l'inventivité, la débrouillardise des riches qui «méritent» leur richesse. Ils créent la richesse. Il en faudrait plus qu'eux. Leur donner de conditions encore plus favorables. Comme baisser les salaires de leurs employés. Ils donnent du travail. Quelle générosité. Il en faudrait davantage. On en manque de gens comme eux.

Des tas de gens travaillent fort toute leur vie pour finir avec des peanuts. Des gens bien plus brillants qu'eux travaillent dans les labo ou les universités pour un salaire enviable mais qui rien à voir avec ces parvenus.

Chaque époque a ses héros financiers qui profitent du système. Ses Templiers.

Pour monsieur Microsoft, le truc est si simple. Il n'a jamais fait l'erreur d'IBM qui l'avait engagé comme pigiste pour mettre au point un logiciel qu'elle lui laissa par la suite et qui deviendra l'unique base de sa fortune puisque tout ce qui a été inventé par la suite est basé dessus.) Comme la recette de Pepsi. (Celle de Coke - quoiqu'on dise a changé et pas pour le mieux.) Par la suite, toutes les personnes qui ont travaillé pour lui (c'est pas mieux chez Apple) ont dû abandonner leurs découvertes à l'entreprise qui les emploie. Donc à lui! C'est pareil partout.

Donc si Microsoft (ou Apple fait des milliards, c'est seulement ce que Marx appelait la «plus-value», différence entre le salaire (aussi bas ou élevé soit-il) et les profits (moins les dépenses). Et la différence dans ce secteur est inimaginables. Et les profits sont inouïes. Chez WalMart aussi. Même recette mais le calcul est différent. Dollorama, c'est pareil.]

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PHILANTHROPIE
GATES ET BUFFET ENCOURAGENT À DONNER

16 juin 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/06/16/014-gates-buffet-dons.shtml