DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

jeudi 17 juin 2010

3908. QUELQUES MILLIONS DE PLUS OU DE MOINS ?

ROSARIO TREMBLAY: HUMANISER LE CAPITALISME PAR LES COOPÉRATIVES

Yves Therrien

Le Soleil
06 juin 2010
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/le-laureat/201006/05/01-4287237-rosario-tremblay-humaniser-le-capitalisme-par-les-cooperatives.php

La vie de Rosario Tremblay, bientôt centenaire, est inextricablement liée à celle du Mouvement Desjardins, dont il continue encore aujourd'hui à véhiculer les valeurs.

(Québec) «La situation économique actuelle est une occasion en or de revenir à la base de la coopération. Il faut remettre les valeurs à la bonne place. On peut humaniser le capitalisme avec les mouvements coopératifs»,

affirme avec vigueur Rosario Tremblay sur la pertinence des coopératives en 2010.

Toujours passionné par les vertus de la formule coopérative, M. Tremblay continue d'être actif dans ce monde à quelques jours de son 100e anniversaire de naissance.

Dans le monde actuel dominé par un système économique capitaliste et ses ratés, il soutient que

«la formule coopérative doit être privilégiée pour bâtir une société juste et équitable.

L'éducation et la formation des membres, l'apprentissage des principes de la bonne économie peut corriger les problèmes sociaux que l'on connaît. Il faut apprendre à s'entraider et à trouver des solutions ensemble.»

Même après avoir pris sa retraite une première fois, il a continué une foule d'activités. Dans les faits, il prendra sa retraite trois fois.

Et encore aujourd'hui, il collabore avec la Société historique Alphonse-Desjardins pour apporter des éclaircissements sur des décisions prises dans les années 30.

Il est le seul membre encore vivant du conseil d'administration original de la Fédération des caisses populaires Desjardins.

M. Tremblay a passé 50 ans de sa vie professionnelle chez Desjardins, un fait tout aussi inusité qu'exceptionnel.

Il raconte ses premiers pas dans le Mouvement Desjardins en 1934, au coeur de la crise économique.

Il vient d'ouvrir son bureau de comptable à Sherbrooke et on lui demande un coup de main, sans être payé, pour la tenue des livres de la caisse populaire sociale de Sherbrooke.

Il fait bien le travail et on le nomme secrétaire-gérant pour la somme symbolique de 1 $ pour l'année.

«Le même jour, j'ai été nommé à trois postes dans Desjardins, se souvient-il. Secrétaire-gérant de la caisse, je suis nommé secrétaire-gérant de l'Union régionale des caisses populaires du district de Sherbrooke et par le fait même délégué au conseil d'administration de la Fédération.»

Ayant étudié la comptabilité à l'Université Cambridge de Boston, il est embauché dans une firme de courtage de valeurs mobilières, Edward B. Smith & Co, en 1929.

«J'ai vécu le krach boursier en direct, souligne-t-il, avant de revenir au Québec vers 1934.»

C'est à ce moment qu'il rencontre l'abbé Armand Malouin, qui a fait la promotion à tous les vents des caisses populaires, et qu'il apprend les bases des mouvements coopératifs, «la base de la démocratie», ajoute-t-il.

Il occupera plusieurs postes de direction chez Desjardins, dont il fut le premier chef des inspecteurs de la Fédération, jusqu'à directeur des activités internationales de Desjardins en créant l'organisme qui deviendra Développement international Desjardins.

Et en dehors du travail, il n'a pas chômé non plus.

En 1944, il est président du comité organisateur et de l'assemblée de fondation de la SSQ (SSQ Groupe financier). Et il a à son palmarès des engagements dans des organisations comme les chambres de commerce, dans la politique municipale, dans des missions à l'étranger ou des postes de conseiller de gouvernement ou de commissaire enquêteur.

«Après ma troisième retraite, j'ai continué à travailler dans le monde coopératif»,

explique-t-il.

C'est ainsi qu'il fonde en 1992 la Coopérative de services Rive-Sud pour les soins à domicile, dont il assume la présidence jusqu'en 2002. Et en 1996, il fondera et présidera pendant trois ans la Fédération des coopératives de services à domicile et de santé du Québec.

Aujourd'hui encore, il est actif, car «il continue ses réflexions sur les manières d'adapter la formule coopérative à la société actuelle», ajoute Claude Genest de la Société historique Alphonse-Desjardins. En l'écoutant parler avec conviction, on comprend rapidement que la formule coopérative, il l'a dans le sang.

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L’INTÈGRE DOYEN DU MOUVEMENT DESJARDINS
L'HOMME QUI A CONTRIBUÉ À L'INTÉGRITÉ DU MOUVEMENT DESJARDINS

Pierre Duquet

Publié le 5 juin 2010 à 16:33
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=145175&id=515&classif=Nouvelles

http://virtuel.journallepeuple.canoe.ca/doc/hebdo_le-peuple-levis/levis_20100610_opt/2010060901/4.html

http://monvieuxlevis.com/actualite.php?no=20

Rosario Tremblay va célébrer son 100e anniversaire le 19 juin.

Rosario Tremblay a consacré plus de 40 ans de sa vie au Mouvement Desjardins. De 1942 à 1966, il en a dirigé le service d'inspection avec une rigueur et une intégrité sans faille.

Il aura 100 ans le 19 juin prochain.

Le Journal Le Peuple de Lévis tenait à lui rendre hommage.

Rosario Tremblay est né en 1910 à Sainte-Edwidge-de-Clifton, en Estrie. Il aurait dû faire ses études au Séminaire de Sherbrooke, mais un vieil oncle, résidant de Château-Richer, l'a pris sous aile pour qu'il vienne faire son cours classique au Collège de Lévis, de 1922 à 1927.

Le jeune Rosario optera par la suite pour une formation de comptable qu'il suivra à Boston.

C'était l'époque de la grande dépression des années 30, dont il peut aujourd'hui témoigner.

«Je suis revenu à Sherbrooke et j'ai ouvert mon bureau de comptable public en 1934, raconte M. Tremblay. Je ne connaissais personne, c'était au milieu de la crise, tout le monde crevait de faim.»

Il va travailler gratuitement pour les Caisses Populaires secteur qui éprouvaient des difficultés «à balancer leurs livres», explique-t-il.

C'est ainsi qu'il fit son entrée dans l'univers des caisses. M. Tremblay accède à la direction du service d'inspection de la Fédération des caisses du Québec en 1942.

PAS DE NORBOURG CHEZ DESJARDINS

À titre de chef inspecteur, il a efficacement assuré l'intégrité du Mouvement Desjardins après que le gouvernement eut cédé ses pouvoirs de contrôle financier à la Fédération.

On ne lui aurait pas passé un Norbourg.

«On n'a jamais eu de problèmes nous autres comme Norbourg, lance-t-il. Les gouvernements fédéral et provincial ont toutes sortes d'agences pour la protection de l'épargne.

Êtes-vous capable de m'expliquer comment ces imbéciles-là ne se sont pas aperçus que le robinet coulait et que

380 millions $

de Norbourg s'en allaient en dehors?»

M. Tremblay a fondé la Coopérative de services Rive-Sud en 1990 et aussi contribué à la création de la Fédération des services à domiciles et de santé du Québec. Il croit toujours en la force de la coopération et estime qu'elle doit continuer de se jouer à la base.

«La patente de Desjardins avec les changements technologiques d'aujourd'hui n'est plus applicable telle quelle. Il y a de la bonne volonté dans Desjardins. On va trouver des solutions», de conclure Rosario Tremblay.

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ASSEMBLÉES GÉNÉRALESANNUELLES DESJARDINS

NOTES POUR UNE ALLOCUTION DE MME MONIQUE F. LEROUX
PRÉSIDENTE ET CHEF DE LA DIRECTION DU
MOUVEMENT DES CAISSES DESJARDINS

« COOPÉRER POUR CRÉER L’AVENIR »

PALAIS DES CONGRÈS DE MONTRÉAL, LE 28 MARS 2009

(LA PRESTATION PEUT DIFFÉRER DU TEXTE CI-JOINT)

http://www.desjardins.com/fr/a_propos/salle_presse/la_une/allocutions/aga-allocution-2009.pdf


(…)

Mais ce matin, nous avons aussi parmi nous un pionnier du Mouvement Desjardins, un homme connu pour avoir structuré le service d’inspection des caisses à compter des années 1940 et pour avoir dirigé ce service jusqu’au milieu des années 1960, avant d’occuper plusieurs autres fonctions dans le Mouvement. Cet homme a vu beaucoup de choses de l’histoire du Mouvement des caisses Desjardins. Vous l’aurez reconnu, je veux parler de M. Rosario Tremblay, dont on peut dire qu’il est l’un des principaux piliers de la grande tradition de rigueur et d’intégrité du Mouvement Desjardins.

« COOPÉRER POUR CRÉER L’AVENIR » 28 mars 2009 10

M. Tremblay, vous êtes probablement le seul parmi nous à pouvoir témoigner des conséquences de la grande dépression des années 1930 sur le secteur financier car l’histoire nous apprend qu’entre 1929 et 1933, vous avez travaillé à Boston, au coeur de la crise, pour un grand bureau de courtage. Si cela peut surprendre, il faut souligner que vous entrerez, en juin prochain, dans votre 100e année. On me dit que vous êtes toujours « vert » et encore très actif. Pour vous avoir rencontré au Collège de Lévis récemment et avoir discuté avec vous de la crise financière mondiale, je peux pleinement en témoigner.

M. Tremblay, au nom de tous les gens dans la salle, je veux souligner votre contribution exceptionnelle au développement du Mouvement et vous témoigner toute notre reconnaissance.

(...)

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PLANÈTE GÉNÉALOGIE ET HISTOIRE

http://genealogie.planete.qc.ca/forums/display_topic/id_13183/page_1/Rosario-Tremblay/

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PEINE RÉDUITE POUR UN CRIMINEL À CRAVATE

Patrice Cinq-Mars / Au pied de la Colline

21 Août 2009
http://blogue.canoe.com/2009/08/21/peine_reduite_pour_un_criminel_a_cravate?p=54384&c=1&tb=1&pb=1


Au moment où à peu près tout le monde s’entend pour que les gouvernements légifèrent en faveur de peines plus sévères pour les «criminels à cravate», voici qu’un des plus tristement célèbres spécimens, Vincent Lacroix, voit sa peine réduite à cinq ans moins un jour.

La Cour d’appel conclut que les peines imposées à Lacroix auraient dû être concurrentes, plutôt que consécutives.

Bien sûr – et heureusement - la cour ne fait qu’appliquer la loi sans se soucier des bruits de la rue. Reste maintenant à savoir si les lois seront bientôt modifiées ou pas…