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mercredi 8 septembre 2010

4472. LE PROFESSEUR BULLE COMMENTE

Dans notre simulacre de démocratie, le parti politique au pouvoir qui squatte l'État pour redistribuer la manne à ses amis «privés», il y a les suiveux - des députés- dont la mission première est de défendre le gouvernement contre la population et leurs électeurs (qui croient naïvement le contraire). Et qui délirent avec leur chef, lorsqu'on leur donne la parole, incapables de reconnaître la moindre erreur et encore moins de la corriger. Comme si tout ce beau monde était ennemi de la population qui les avait pourtant élu. Comme des conquérants étrangers installés à demeure dans le château-fort qui domine le village des serfs.

Il y a aussi les hommes de mains sans scrupule mais vigoureux chargés de faire peur et autres basses besognes. Monsieur Dupuis qui vient de foutre le camps était un de ceux-là. On n'a aucune idée de la raison de son départ. On apprendre sans doute un jour quelque sombre affaire ou une jalousie soudaine du chef.

Monsieur Béchard en était un autre. C0mme le dit un commentateur: aussi bien capable d'éteindre un feu ou d'en déclencher un. Tout dépendant des ordres du marionnettiste.

Ceci sans aucun scrupule et avec une jouissance belle à voir quand on a eu la chance d'observer le phénomène. Tout chercher qui étudie les âmes (terme ancien) humaine a pu apprécier.

Mais aucun arriviste n'est invulnérable. Même si lui-même le pense.

Un arriviste de première qui est, lui, vraiment arrivé, monsieur Jean Chrétien, sort lui aussi d'une opération pour un cancer au cerveau. Ce qui fait dire que c'est la preuve qu'il en a un.

Un autre arriviste qui est arrivé moins loin mais également connu pour son instinct carnassier: monsieur Jean Pelletier est lui décédé.

On ne ruse pas avec la mort.

Et le maître ricaneur qui faisant danser bien des gens, monsieur Peter Elliot Trudeau est disparu aussi après avoir dansé avec le parkinson.

Tous ces gens avaient de la famille, des amis. Des gens ont été émus de leur mort. Ceci fait parti de la cérémonie publique, il faut dire un bon mot ou plusieurs lorsque quelqu'un décède. Il faut vraiment se forcer lorsque c'est quelqu'un de donnu. Et lorsque le décédé était quelqu'un de puissant, alors il faut bien lécher sa plume.

On évitera de dire que bons, méchants ou tièdes tout le monde est une nourriture à cercueil. Dans le grand cycle de la vie, tout se recycle aussi bien les bonnes actions que les mauvaises. Et, ironiquement, comme si le Diable avait son mot à dire, il arrive que les bonnes actions produisent des catastrophes et les mauvaises l'inverse.

Ce qui donne à penser. Mais pas vraiment à trouver un sens.

Un ambitieux disparaît, 10 prennent les rangs pour sa place.

Dans le petit monde qui nous entoure qui n'est qu'un petit théâtre au milieu du grand, il faut bien laisser tous ceux qui ont de belles choses à dire les dire. Et ajouter un peu de vinaigre.

On dira que ce n'est pas respecter un mort. Qu'on le dise.

À partir du moment où on naît, on doit une mort. Il faut la rendre. Tôt ou tard. On vous réclamera votre vie ou la prendra par morceau. On n'attendra pas que vous soyez prêt.

Et s'il faut être encore plus clair: Nous sommes tous condamné à mort. Et chaque soir, personne ne sait s'il se réveillera le lendemain.

Il reste donc aux mourants que nous sommes tous - sans que la plupart le sache- à dire quelques petits mots, écrire quelques minuscules lettres dans l'air, voir ce qu'on peut voir et apprendre un petit peu.

La sagesse est illusoire pour le singe perfectionné que nous sommes. Ne parlons pas du bonheur. L'énergie plus ou moins intense se disperse ou s'économise.

Tout le monde est allumette.