Photo. Kyodo/ReutersLes journalistes ont été pris à partie lors des manifestations des derniers jours au Caire. Ci-dessus: un journaliste est malmené par des hommes armés place Tahrir, jeudi après-midi.
[Nous remarquons aussi que les soldats détournent le regard pendant qu'on frappe le journaliste, protégeant plus les salauds de la foule. Pays du Tiers-Monde.]
[Les journalistes officiels sont bien polis en parlant de la violence (toujours inexplicables, selon eux - ce sont de grands naïfs!) des partisans du président alors qu'il s'agit de gangsters de la police, des services secrets, de l'armée et des mafieux locaux. Toutes ces brutes lâchées dans la foule contre des gens désarmés. On a assisté à une variante plus légère lors des manifestations du G-8 G-20 à Toronto cette année. Les grands de ce monde ont tout un éventail de possibilités pour utiliser la terreur. C'est comme les piments ou les épices. Quand il s'agit de s'assurer de la docilité de la population qui ne s'émeut généralement de la façon dont on la traite qu'une fois par siècle. Et il y a toujours autant d'honnêtes ouvriers pour manier la terreur car munis d'épouses et enfants devant bien gagner leur vie mon pauvre monsieur!]
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