DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

mercredi 5 décembre 2012

6073. LU


La liberté d’expression dans un monde ou 2 groupes contrôlent 95 % de la presse écrite on repassera….

M. Péladeau n’a pas besoin de dire quoi écrire à ses chroniqueurs parce que ceux-ci savent TRÈS bien quoi ne pas critiquer.

Marjorie. 25 novembre 2012 à 19:21

http://jomarcotte.wordpress.com/2012/11/22/censure-intimidation-et-derapages/

[Et l'affaire Jean Barbe le leur rappellera. Et le passé encore récent. Même si ses propriétés étaient rentables, il a décidé de mettre à la porte 250 employés du Journal de Montréal, y compris un  bon paquet de journalistes, car il a soudainement compris, qu'il pouvait faire aussi bien sans tout ce monde inutile. Donc profit en +. Il pouvait même publier un journal sans employés, en grève/lockout, parce qu'une entourloupe légale, facilité par le gouvernement Charest, permettait de fournir en textes/photos son journal à partir d'un groupe de fournisseurs de contenus (agence de presse, filiale de son groupe) de Toronto qui gagnaient ainsi leur croûte et, espéraient-ils, la reconnaissance de leur patron. Comme les fidèles employés mis dehors pensaient qu'en étant serviles, ils seraient aimés. Et, le plus hallucinant, c'est que lorsque leur syndicat a décidé de mettre en place une contre-mesure, soit créer un journal concurrent avec les grévistes, ceci pendant 2 ans, leur permettant ainsi de continuer à pratiquer leur métier tout en gagnant un salaire, lorsque, finalement, l'initiative ayant échoyée - les clients continuant à acheter le journal en grève/lockout continuant à paraître comme si de rien n'était, ne laissant aux grévistes que la possibilité de rentrer à genoux - le bon boss étant prêt à reprendre ses méchants employés s'ils consentaient à accepter ses conditions de retour au travail, dont le sacrifice d'une centaine de collègues - compréhensif, le bon boss, finalement, décida même de moins couper dans le gras et de sauver davantage d'employés du sacrifice- donc, le plus hallucinant, c'est que les grévistes au lieu de s'en prendre à leur boss qui les avait mis dans les marde, se fachèrent contre leur syndicat qu'ils accusèrent de tous les maux. Et à les écouter, on avait même l'impression que c'était leur syndicat qui les avaient jetés dehors. Bien sûr, l'affaire était sans doute condamnée dès le départ. Une conglomérat de presse contre un syndicat. Mais on a jugé qu'on ne pouvait se rendre sans se battre même si le combat était perdu d'avance. L'organisation n'ayant pu faire que ce qu'elle a pu étant donné que tous les dés étaient pités en sa défaveur. Et sans cette tentative, 250 personnes seraient au chômage depuis 2 ans ou vendraient des souliers dans un centre commercial. On a ainsi pu voir la qualité de l'information de ces «journalistes» concernant leur propre cause... Quand on a l'habitude de ramper...]

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Photo. Straight from the Heartland. Musings of an unlikely academic


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http://joeweber.org/2011/03/student-journalism-not-just-for-laughs/