DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

jeudi 19 mars 2009

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Le jeu se joue à 2. Ceux qui dirigent le gouvernement et qui s'élisent eux-même perpétuellement et l'État. Ceux qui sont bien nés. Les plus forts qui ont survécu. Le reste, les nombreux, ne compte pas. L'$ monte d'en bas vers le haut et une partie en redescend. Quand ça ne fonctionne plus, même chose. Tant que ça va, les gouvernements privatisent les profits. Lorsque la chance tourne, ils font la socialisation des pertes. Quand il n'y a plus de profit, comme ces sangsues (mite, moustique, douve du foi, vers du coeur, ténia) s'y sont habituées et ne peuvent plus s'en passer, comme des drogués en manque, cold turkey, on saigne le gouvernement avec son plein consentement. On ne pourrait pas le faire autrement. Comme le gouvernement est le peuple, on saigne tout le monde. Et le peuple qui collabore avec son habituelle complète ignorance. Et les intellectuels organiques disent que tout ceci est bon et que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles.