DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

mardi 19 mai 2009

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Le mot «meurtre» choque aussi. On pense (et on voit grâce aux journaux et à la tv) à ce qui a pu arriver à ce pauvre corps privé de vie. Et à la personne qui possédait ce corps avant qu'un individu décide d'intervenir. Sans sa permission. Il ou elle a été privé de toutes les années qui lui restaient. Les journaux décriront dans tous les détails ce qui excite les lectrices.

Ceux qui peuvent faire quelques phrases affirmeront que personne n'a le droit de prendre une vie. Que cette personne avait le droit de vivre. Qu'il faut rétablir la peine de mort pour que l'ordre règne enfin. Et «dissuader» les criminels. Devant la peine qui les attend, ils y penseront à 2 fois avant d'agir. Il fut un temps où on coupait le nez et les oreilles et crevait les yeux des criminels avant de les sectionner (vivant) en morceau puis les pendre (brièvement) avant de les dépendre pour leur briser tous les os du corps à coups de barres de fer, ce qui n'a jamais découragé personne de tuer. Comme si le gens ne pensaient pas. Ce qui est vrai. Il est vrai que l'exemple venait de haut. Et il n'y a rien de plus antique.