Je sympathise de tout cœur avec les familles éprouvées et avec les braves militaires, intrépides et valeureux collègues des 127 victimes de la sauvagerie talibane, mais aussi et surtout les constituantes de la «chair à canon» de l’utopie et de l’ineptie des robots de l’ingouvernance canadienne.
Les Québécois et les Canadiens auront longtemps dans leur mémoire vive, les guerroyeurs et intégristes têtes de turque qui forment l’arrogante minorité conservatrice et qui illustrent lamentablement «l’Opposition de faillance» que subissent le Canada et ses provinces, qui, tous sans exception (élus et élues), s’accroupissent dans les fauteuils de leurs aisances, aveuglés par l’agenda de leurs accointances inqualifiables et de leurs connivences irresponsables issues l’angélisme béat et de l’obstination toute aussi crâneuse que creuse et stupide;
qui, tous sans exception (élus et élues), sont victimes des aveuglements et des entêtements cabochons qui caractérisent ces toqués de la théocratie crasse;
qui, tous sans exception (élus et élues)enfouissent leurs postérieurs dans la Chambre la plus Commune qui soit, où trône l’ingouvernance canadienne la plus alternative, la plus spasmodique et la plus erratique de notre histoire.
Simultanément, je déplore tout aussi vivement que les hauts gradés de l’armée canadienne, aient joué les jeux cartés et les dés pipés du politique qui s’accommode des fourberies de la mondialisation.
Je déplore également et tout aussi vivement qu’ils aient perdu ou troqué leur intelligence et leur indépendance, leur lucidité et leur sagacité, aux risques et au prix des 127 tués, des centaines de traumatisés et de combien de laissés pour compte et qui se retrouveront itinérants, en raison du verbeux pacifisme le plus mensonger, le plus avilissant, le plus dégradant et le plus déshonorant, qui prive le Canada de milliards par gros paquets (en pleine récession), sans compter, ceux qui, six pieds sous terrent, n’ont pas de prix.