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vendredi 5 mars 2010

3019. TOUJOURS ILS GUETTENT LEURS PROIES OU PLUS LÉGÈREMENT LE PETIT CHAPERON ROUGE ET SON PETIT PANIER SE PROMÈNAIT DANS LA FORÊT ET QUI VOIT-ON

PRIVATISATION À RIVIÈRE-DU-LOUP

LA VILLE EXAMINE LES SOUMISSIONS

2 mars 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2010/03/02/002-usines-RDL.shtml

Rivière-du-Loup prendra quelques semaines pour analyser les trois soumissions reçues pour une éventuelle privatisation de ses deux usines de traitement des eaux usées.

La Ville demeurera propriétaire des installations et en confierait la gestion à une entreprise privée.

Le maire Michel Morin espère ainsi dégager une part de son budget pour assumer de nouvelles dépenses notamment au chapitre de la sécurité incendie.

Cette privatisation s'inscrit aussi dans un contexte de négociations entre la Ville et ses employés manuels. La convention collective des employés syndiqués, affiliés à la CSN, est maintenant échue depuis plus d'un an.

Jusqu'à maintenant, le Syndicat des employés manuels a refusé d'abaisser les échelles salariales pour les nouveaux employés.

Pour justifier sa demande, le maire Morin fait valoir que le salaire des employés syndiqués des usines des deux usines de traitement des eaux de la ville est supérieur au salaire québécois moyen.

« Le citoyen qui paie, qui a un salaire en bas de la moyenne provinciale, lui n'a pas ce qu'il faut pour payer quelqu'un qui a un salaire plus élevé que la moyenne provinciale. C'est ça la base »,

explique le maire de Rivière-du-Loup.

Michel Morin admet qu'il y a des limites à la privatisation.

« Pour les deux arénas, on absorbe un déficit de 450 000 $. Une entreprise privée ne ferait pas ça. Pour rouler, les prix seraient de 200 $ à 300 $ l'heure comparativement à environ 115 $ l'heure présentement »,

souligne le maire.

Il ajoute toutefois qu'il envisage le recours au privé de manière ponctuelle comme l'entretien des pelouses ou ou certains travaux d'entretien des rues.

[La bêtise est si charmante quand on la voit. Si c'était un ours en peluche, on les distribuerait dans les maternelles.

Quelques principes: Le privé coûte moins cher!

Si on regarde les salaires, oui.

Parce que c'est la direction qui prend tous les profits. Et il n'y a aucune limite aux profits. Et à l'appétit des dirigeants et actionnaires qui veulent de jolies maisons et de jeunes épouses.

On aura alors beau jeu d'approuver les «dépassements de coûts» ou autres «imprévus» parce qu'ils viennent de l'extérieur de la ville.

De tout temps, le privé veut syphonner les biens publics. Et il y a toujours des représentants pour approuver la chose et la vanter. Et des inconscients pour être d'accord.

Il est intéressant de remarquer que le maire accepte un déficit pour l'aréna mais non pour l'aqueduc. ]