DOUTEUR ET UNE PAGE INTÉRESSANTE

dimanche 9 mai 2010

3580. LE PROFESSEUR BULLE COMMENTE

Une voix anonyme des médias s'interroge (celle de l'agence QCMI, voix anonyme de la Pravda ou du Quotidien du Peuple qui montre que l'on peut très bien faire un journal (de Montréal) sans journaliste à la grande satisfaction du public et des annonceurs qui n'y voient aucune différence - la faute à qui?) que va-t-on faire des baby boomers?

On annonce déjà qu'il va bientôt y avoir 4 retraités pour 2 travailleurs. Ou 6? Et on se demande comment ces pauvres travailleurs harassés font faire pour supporter un tel poids? Nous les comprenons. Aussi dans le but d'aider son prochain (le professeur Bulle doit couver une grippe ou avoir un autre virus comme le Sida), nous apportons notre modeste contribution à l'effort intellectuel (particulièrement intense et inhabituel de la presse - 0n sent la sueur et on voit les pupilles dilatées).

Le problème, comme d'habitude, est ou sont les pauvres.

Mais on n'ose le nommer. Le professeur Bulle ose.

Plus précisément, lorsqu'on parle des Baby Boomer, il faut distinguer les Baby Boomer normaux et les autres. Ce sont les autres qui posent problème.

Il n'y a aucun problème avec les riches ou les bourgeois qui ont pu économiser durant leur vie (ces modestes fourmis devraient recevoir une médaille) ou fait travailler leurs employés comme des chiens en les nourrissant de Minou en boite (objectif de la famille P pendant la grève du Journal de Montréal).

Bien sûr, lors de leur retraite les employés syphonnés vont réclamer des soins sous prétexte d'avoir été utile à l'économie et produit de la richesse (qui ne leur a pas profité mais, par contre, très bien à certains qu'on admire et révère). D'où trouble sociaux. Parce qu'ils sont nombreux et prétendent avoir des droits. Ou que l'État a une obligation envers eux.

Comme le Cardinal tantôt au sujet des organes génitaux féminins si utiles à faire des anges, la vie des ouvriers ne leur appartient pas. Leur rôle social, leur Destin ne les concerne pas. Ils sont là pour un but qui les dépasse et qu'ils ne peuvent comprendre. Dans leur période utile, leur vie appartenait à leurs employeurs et, maintenant qu'ils n'oeuvrent plus sous prétexte de grand âge ou de maladies réelles ou imaginaires, elle n'a aucun intérêt. Ni utilité.

Donc seuls leurs âmes immortelles devraient intéresser le catholique moderne. Et non leur brève et éphémère existence terrestre.

Et, encore une fois, sujet d'une histoire qui les dépasse, ce ne sera pas à eux de décider de ce dernier bout de Destin qui les attend.

Si le suicide est interdit car la vie humaine personnelle n'appartient qu'à Dieu, son créateur, et non à celui qui l'utilise provisoirement et c'est un grave péché que d'avoir cet orgueil de profaner ce don précieux.

De la même façon, la vie des ouvriers appartient à leur employeur. Et leurs travaux et leurs idées. Mais sitôt que le lien qui les unissait est rompu, ce sera à l'État de prendre la relève.

Si le suicide est déconseillé à cause de la mauvaise ambiance qu'il répand dans la société. Et que le meurtre privé est interdit pour éviter de déstabiliser la société.

Par contre, l'État qui n'a pas ces scrupules et a des motifs élevés peut très bien exterminer ces vieillards inutiles et grincheux.

Nous le disons souvent, que ce soit en Éducation, Santé, Hôpitaux, Retraite, Sécurité Publique, Droit et Prisons, le problème est là, toujours le même et la solution évidente mais que personne ne voit ou n'envisage par manque d'échine.

Le problème est le pauvre.

Problème d'autant plus désagréble et contagieux que les pauvres sont nombreux.

Il nait chétif, son cerveau est endommagé dès la naissance pour cause de transmission de gênes et de chromosomes insuffisants, inadéquats et défectueux. Et ceci ne fera que s'empirer car une alimentation malsaine ou incertaine de la part géniteurs paresseux, ivrognes, drogués empêchera son cerveau de croître. Ou le fera régresser. Il deviendra définitivement taré. Et la boucle est bouclée. D'une génération à l'autre.

Ensuite, il sera faible et malade et demandera des soins. Comme il est nombreux et que nous sommes dans une démocratie, l'État se sentira obligé de le soigner et de l'aider à vivre. Dès qu'il aura repris des forces, il se reproduira encore et une nouvelle génération de pauvres recommencera à encombrer les loyers disponibles. D'où une hausse des prix constante.

Il naît pauvre, le restera et deviendra probablement un parasite social ou un voyou. Après une vie passée à ne rien faire ou à la suite de crimes innombrables et une existence misérable dans le système carcéral, il réclamera sa retraite.

Alors que le bourgeois travailleur et épargnant devra attendre à l'urgence des hôpitaux au lieu de faire ce qu'il aime le plus: travailler. Et économiser. En compagnie de ces êtres innombrables qui n'ont qu'une occupation dans la vie: s'empiffrer puis être malade.

Le bourgeois épargne et l'État n'a pas à l'aider.

Si les hôpitaux sont privatisés ou qu'on exige à l'entrée un prix d'entrée raisonnable pour éloigner les fainéants, les salles d'attente seront vides. Il n'y aura que quelques personnes vraiment endommagées et que le personnel soignant prévenant ne demandera qu'à réparer.

Dans certains hôpitaux privés, il y a un orchestre qui joue de la musique classique à l'entrée. Il y a des restaurants, végétariens ou non, offrant une nourriture de qualité. Des salles de danses ou de jeu. Un peu comme un bateau de croisière.

Mais diront les esprits chicaniers: et le reste du monde?

L'église de Sainte Anne ou de Saint Joseph a des colonnes remplies de béquilles et autres prothèses ce qui prouve que la prière fonctionne. Brûler des lampions aussi. L'église qui s'est sentie mise de côté par les temps modernes retrouvera sa vocation. Protéger l'État de la masse en lui prêchant la docilité, l'obéissance et la soumission et en faisant des miracles. Ou en intercédant auprès de Dieu qui récompensera ainsi les pauvres méritants comme il punissait les mauvais pauvres ou, selon un Plan Divin que Lui seul comprenait, éprouvait les bons pauvres pour les rendre meilleurs. Ainsi qu'il a fait pour Job dans le livre des Juifs, La Bible.

Ce qui cause la pauvreté est le manque d'$. Le pauvre est donc une personne qui a peu ou pas d'$. Le problème principal des pauvres est donc l'absence d'$. C'est ce qui fait la différence entre le riche et le pauvre. Nous pouvons, pour des raisons lexicales, trouver tout à fait normal cet ordre des choses. Car si, tout d'un coup, les pauvres n'étaient plus pauvres, il n'y aurait plus de différence entre les riches et les pauvres et le mot «pauvre» disparaîtrait du vocabulaire et du dictionnaire ce qui serait une grande perte du point de vue de la langue francaise.

Nous pouvons trouver cette situation normale, voulue par Dieu, faisant parti des lois naturelles et donnant une occasion pour les personnes charité de pratiquer l'exercice de la charité, exercice qu'ils ne pourrait effectuer s'il n'y avait soudainement plus de pauvres.

Si nous y voyons un problème, nous pouvons corriger ce problème en donnant de l'$ au pauvre pour qu'il ne soit plus pauvre - ce qui est une solution coûtuse et diront certains «immorales» (car le «pauvre» ne l'a pas mérité ou gagné) ou bien éliminer le pauvre pour qu'il y ait moins de pauvres. Ce qui est plus économique.

Et les pensions?

Nous n'oublions pas le sujet principal de ce mémo. Rappelons la fable de la cigale et de la fourmis. La cigale ayant chanté tout l'été, la bise venue alla crier famine chez la fourmis sa voisine.

Explication de texte: Le bourgeois travailleur épargne, le pauvre paresseux et lymphatique dépense. S'endette. Bientôt, le pauvre n'a plus d'$ et le bourgeois en a des surplus. Pourquoi le donnerait-il à quelqu'un qui ne le méritait pas et le mérite encore moins du fait de sa conduite? Et pourquoi l'État lui prendrait-t-il son $ prudemment économisé au moyen de taxes et impôts pour les redistribuer?

Ainsi, le viellard pauvre devrait être euthanasié pour lui éviter la détresse de vivre davantage.

Le jeune pauvre qui n'a pas de revenus (sauf celui du crime) devrait, s'il est employable, être envoyé dans une usine où on poursuivrait sa formation de manière certainement plus efficace que l'école. Ceux qui ne résussiraient pas aux tests et qui démontreraient ainsi leur inutilité sociale serait euthanasié. Sous anesthésie. Avec charité. Et leurs tissus et organes, inutiles pour eux-mêmes, seraient recyclés chez les membres utiles de la société qui, par malchance aurait eu une panne ici ou là. Et leur sang serait prélevé par la croix rouge pour le Bien commun.

La société serait alors plus juste. Chacun sa récompense. Ceux qui travaillent seraient récompensés de leurs efforts. Ceux qui travailleraient davantage seraient récompensés plus. Ceux qui ne travaillent pas seraient punis pour leur faire comprendre leur rôle social ou éliminés.
Ainsi le rêve d'une société juste et prospère, créatrice de richesse verrait le jour.

De telles pensées exaltent le coeur et l'âme, le professeur Bulle va aller exprimer son surplus d'affection à Muse.

Ollé!