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samedi 3 juillet 2010

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ÉDUCATION

LES ÉLÈVES QUÉBÉCOIS PASSENT LE TEST

2 juillet 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/07/02/001-examens-reussite-qc.shtml

Les élèves québécois du secondaire ont obtenu les meilleurs résultats aux examens ministériels de fin d'année.

En juin 2009, le taux de réussite a été de 87,4 %, alors qu'il était de 83,3 % en 2005
, selon les données du ministère de l'Éducation.

La moyenne des notes obtenues aux différents examens est de 74,4 %, tandis qu'elle était de 73,3 % en 2005.

C'est à l'examen d'anglais langue seconde que les élèves ont obtenu le meilleur taux de réussite, soit 93,6 %.

La note moyenne pour cette matière est de 82,2 %.

C'est l'épreuve de mathématiques 514 qui a donné le plus de difficulté aux élèves. Seulement 69,2 % des élèves ont réussi l'examen.

La note moyenne pour cet examen est de 63,2 %.

En français, les élèves de secondaire 5 ont obtenu un taux de réussite de 91,2 %, ce qui est le meilleur résultat en cinq ans.

Encore cette année, les élèves issues des écoles privées, qui sélectionnent leurs élèves, ont obtenu une meilleure moyenne (81,6 %) que ceux qui viennent du public (72,8 %).

Ce sont les régions de Chaudière-Appalaches (89,9 %), de la Capitale-Nationale (89,6 %) et de Lanaudière (89,6 %) qui ont obtenu le meilleur taux de réussite.

Le Nord-du-Québec (49,6 %) et la Côte-Nord (77 %) ont obtenu les moins bons résultats.

La région de Montréal s'en tire assez bien avec un taux de réussite de 84,6 %.

Le rapport du ministère précise que l'établissement de la note finale des élèves passe par le processus de conversion et de modération.

Le processus de conversion vise à s'assurer que le degré de difficulté des examens est semblable d'une année à l'autre.

Le processus de modération vise à minimiser ou annuler l'effet des variations locales [?], qui correspond au niveau d'enseignement.

Les élèves qui ont passé leurs examens en juin 2009 font aussi partie de la dernière cohorte à être évaluée selon l'ancien régime pédagogique.

Les élèves qui ont passé leurs examens ministériels cette année sont évalués selon le nouveau régime.

Les comparaisons seront donc difficiles à établir au cours des prochaines années.

[C'est le but: dès que ça peut devenir embarrassant, on change de «régime pédagogique», on «réforme». On enterre donc le morts (ici «virtuel») comme le ferait un général après avoir perdu la bataille. Ne pas trop laisser de traces. Cette fois, on a raté son coup, mais la prochaien bataille (avec des jeunes tout neufs) sera bien meilleure. Puisque les jeunes sont de fait incapables de «voir» ce qu'on leur enseigne (un peu comme la qualité de la chair à saucissse), leur compétence à ce moment de leur vie n'allant pas au delà de: le prof est plate ou non. Et ceux qui ont «réussi», une fois devenu «adulte» ne vont certainement pas remettre en doute leur «compétence» qui leur a valu leur diplôme et le poste ($) qu'ils occupent. Les suicidaires ne forment qu'une % de la population. Ils ont «passé». Que demander de plus? (On pourrait dire «apprendre quelque chose» mais c'est aller sans doute bien au-delà de ce que le système peut se permettre. Ainsi le système se perpétue indéfiniment de lui-même. Et son (mal) fonctionnement est prévisible. Mécaniquement. Ou comme un virus. Avec les conseils cohérents des «ADULTES» aux jeunes: Travaillez! Faites des efforts! Il y aurait même une fable de LaFontaine à raconter à ce sujet. Personne ne fera remarquer- ce qui serait un abus de logique- que si les méthodes sont pourries et les enseignants incompétents, tout effort est irrémédiablement inutile et voué à l'échec. Aussi on ne le dira pas et il ne faut pas compter que quelqu'un trouve l'idée de lui-même.]

Radio-Canada.ca avec La Presse et Le Devoir

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