*
Quel que soit le projet d’une société, le but de ses leaders
est toujours
qu’il SE RÉALISE GRÂCE AUX EFFORTS DES FAIBLES
ET
AU PROFIT DES PUISSANTS
ET
AU PROFIT DES PUISSANTS
[Non que la violence les révulse ou soit contre leurs principes (?) mais c'est un moyen qui exige du personnel entraîné donc coûteux. Mais c'est parfois nécessaire. Comme une épouse insatisfaite, il est parfois nécessaire à celui qui porte les bretelles de la remettre à sa place. On enverra donc la police (formée à n'attraper que de petits délinquants) (ce que les politiciens appellent la loi et l'ordre ) (en évitant d'attirer l'attentions sur ce qui se passe dans les castes élevées où le vol - appelé corruption, népotisme, fraude, investissement est endémique) casser des têtes ou les enfumer lorsque leur attroupement menace le commerce paisible. La majorité qui, elle sera restée prudamment chez elle, et toujours silencieuse, verra à la TV ce qui arrive à leurs semblables (et à leurs têtes) et sera définitivement calmée. Du moins pour un moment. De toute façon, la peuple, la masse ne se révolte jamais - quoiqu'on dise dans les beaux livres - car s'il y a rébellion, jacquerie, ce sera généralement n'importe quoi, ça se termine pas n'importe comment mais dans le sang - le leur - S'il y a une chose que le pouvoir sait, c'est terrifier efficacement. Et il n'aime rien de mieux que l'agressivité et la violence (d'en face) pour revenir à ses vieilles habitudes. Mais s'il y a révolution - comme dans les livres - elle sera dirigée par des intellectuels bourgeois écartés du pouvoir (il y en a tant) qui utiliseront la colère du peuple (belle expression souvent utilisée dans la littérature politique) pour s'installer (si on affaire réussie). Ensuite, il engagera une partie du peuple comme police et, celle-ci, bien heureuse de se voir sortie du chômage, se fera plaisir de tirer dans la foules. Sur ses cousins. ]
*
LE SYSTÈME DÉBONNAIRE
Pierre Jc Allard
14-09-08