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samedi 13 mars 2010

3155. SUR LE FRONT DE LA GUERRE ÉCONOMIQUE

EAUX VIVES WATER
EAU ESKA

DEVANT LA COMMISSION DES RELATIONS DE TRAVAIL

12 mars 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2010/03/12/003-eska-syndicat.shtml

Les audiences de la Commission des relations de travail ont commencé à Rouyn-Noranda dans le dossier de la syndicalisation des employés de l'usine Eaux Vives Water d'Amos, qui embouteille l'eau Eska. Les premiers témoins ont été entendus vendredi.

La Commission des relations de travail doit juger si les 35 employés de l'usine peuvent se syndiquer ou non.

En décembre dernier, les employés avaient présenté une requête en accréditation au Syndicat des communications, de l'énergie et du papier.

Le syndicat a ensuite accusé l'employeur de tenter d'intimider les employés pour les empêcher de se syndiquer.

Selon le Code du travail, le commissaire a 90 jours pour remettre sa décision après la fin des audiences.

REQUÊTE EN ACCRÉDITATION

Rappelons que la majorité des 35 employés de l'usine d'Amos avaient signé en décembre une carte en vue de demander une requête en accréditation syndicale.

Ceux-ci se plaignaient de changements d'horaires sans préavis, d'heures supplémentaires non rémunérées et de l'impossibilité d'obtenir des vacances annuelles.

Selon la FTQ, la direction de l'entreprise a réuni les employés dès le lendemain pour leur faire part de l'incertitude de la poursuite des activités à la suite des gestes posés par les employés.

Lors de cette réunion, où la possibilité d'une fermeture temporaire ou prolongée a été évoquée, des formulaires de désistement du syndicat ont été offerts aux employés, qui les ont tous signé.

Toutefois, selon le porte-parole d'un comité d'employés qui soutient représenter la majorité, Mario Fortin, ce sont les employés eux-mêmes qui ont convoqué la réunion afin de discuter du bien-fondé de se syndiquer.

M. Fortin soutient que deux membres de la direction se sont alors présentés à la réunion, même s'ils ne l'avaient pas convoquée, pour y annoncer une interruption temporaire attribuable à un ralentissement de production saisonnier normal.

Une trentaine d'employés auraient alors été remerciés en attendant une reprise partielle de production.

Mario Fortin affirme que c'est lui et deux collègues qui ont offert les formulaires de désistement du syndicat aux travailleurs.

Il prétend que tous les employés ont unanimement accepté de les signer sans aucune pression.