L'Église demande pardon mais le vieux fond revient vite. Comme un criminel multirécidiviste. Brésil. Une fillette de 9 ans violée par un beau-père. Sa mère qui n'est au courant (?) de rien l'amène à l'hôpital parce qu'elle a mal au ventre. On découvre (?) qu'elle est enceinte.
Contexte. Dans ce pays, très pratiquant, l'avortement existe mais les seuls prétextes pour le faire sont justement le viol et la menace pour la vie de la femme.
On doute qu'une fillette de 9 ans puisse avoir un bébé. Il faut tout de même que ça passe dans un tribunal et on accorde la permisson. Voilà-t-y pas que l'évêque local se brusque. C'est un crime contre la vie. Il excommunie la mère de la fille, la fille (?) et les médecins.
Parce que le droit à la vie qui vient de Dieu est plus costaud que le loi et, surtout, le droit d'une fillette. Et Dieu est sacrément costaud.
Encore une fois, le haut clergé sud-américain choisit de passer pour une bande de cons. Après les mamours avec tout ce qui a compté de dicateurs tortionnaires sur le continent, maintenant qu'il n'y en a plus, on s'intéresse aux fillettes. Et le Vatican semble d'accord.
Question?
Mais le droit à la vie?
Question?
Qu'est-ce que le clergé entend vraiment par le "droit à la vie"?
On est chez les sorciers. Les mots peuvent ressembler à ceux des humains mais ils ont une autre signification. Chez les hindous, un homme dans la misère ou un enfant mérite son sort. Il est dans une de ses nombreuses réincarnations et se retrouve puni pour des fautes passées. Si on l'aide, en apparence, on améliore son sort mais en bout de ligne, il devra revivre une autre existence encore plus misérables pour rétablir les plateaux de la balance. Quoique je ne sois pas sûr que cette expression soit de circonstance en ce qui concerne les réincarnations.
On est un peu dans la même situation avec la version clergé du catholicisme. Et je ne suis pas sûr que les fidèles apprécieraient vraiment s'ils étaient au courant de ces subtilité. L'Église et tous les fonctionnaires se fout de la vie de ses croyants. Même s'il y a des groupes concurrents dans la même Église qui n'ont pas la même opinion et qui veulent vraiment améliorer le sort des faibles. Bien sûr, ce ne sont pas eux qui brûlaient les sorcières. Les autres le faisaient pour de très bonnes raisons.
Que les pauvres vivent ou meurent misérablement. Que les malades endurent leurs souffrances jusqu'à ce que le coeur lache. Que des familles ou des tribus vivent sur des tas de vidange de génération en génération en survivant par le tri et le troc, qu'une fillette de 9 ans accouche et meure, que son bébé meure à la naissance, ça n'a pas d'importance. La vie individuelle, l'individu n'existe pas ou à peine. L'important est qu'une nouvelle âme arrive ou ne soit pas empêchée d'arriver et que cette âme dans la vraie foie passe avec le moins de dommage (spirituel) possible jusqu'à ce que le corps qui lui servait d'enveloppe périsse au Ciel.
Les souffrances ne sont pas quelque chose à négliger, surtout chez les autres, qu'une femme meure en accouchant, elle aura fait son devoir et son âme ira au ciel. Si elle survit, elle aura de nouvelles occasions de pécher et d'aller en enfer.
Une si belle sagesse ne fonctionne que si on l'ignore. Il est donc préférable que le peuple soit pauvre et ignorant de cette façon, ses participants auront d'innombrables occasions de périr. Et s'ils sont croyants ce ne sera pas pour rien. Comme l'enseignement de la religion n'est efficace que chez de jeunes enfants ou des adultes à l'état d'enfance, il n'est pas surprenant que l'Église ait toujours voulu garder le peuple (et les femmes) dans l'ignorance. Et quand des opinions contraires venues des puissants du moment menaçaient cette belle quiétude, l'Église s'arrangeait sous prétextes de bonnes oeuvres pour contrôler l'éducation.
Même si à première vue, il peut sembler illogique qu'un croyant soit pour le droit à la vie, contre l'avortement et pour le droit à la guerre et contre le droit pour les pauvres de manger, il y a un sens. Plus les gens sont pauvres, plus ils meurent. Plus ils sont pauvres, plus ils sont ignorants. Plus ils sont ignorants plus ils sont croyants. Plus il y a de guerre plus il y a de morts.
Bien sûr, le haut clergé a toujours eu pour rôle depuis que l'Église a perdu son pouvoir terrestre d'être du côté du manche. Soutenir les puissants du moments qui peuvent être dangereux. Et décider de changer de religions par exemple. Ou d'enlever les déductions fiscales aux églises officielles. L'autre côté de la médaille, c'est qu'on doit rendre docile et garder soumise la population qui ne fait pas parti des élites dirigeantes.
À chaque fois qu'on verra ce raisonnement, tout de suite quelqu'un rappellera tout le bien qu'à fait l'Église au cours des âges. Les oeuvres, la culture, etc. Et on n'y comprend plus rien. Dissonance cognitive. Il faut alors simplifier. Se dire qu'il y a (2 ou plus) Églises.
Et certaines n'ont aucune envie que vous soyez heureux. Elle vous veut mort. Encore mieux si vous souffrez. L'armée des élus sera alors pourvue d'une nouvelles recrue.
Il y a l'Église des sorciers qui veut des sacrifices humains et l'autre ou les autres. Et lorsqu'une fillette de 9 ans violées meurt en couche, ce sont 2 vies qui sont offertes à leur dieu bien spécial qui n'est pas le dieu de tout le monde. C'est le Dieu de la guerre, de la destruction, des maladies, des épidémies, des rats, des mouches à merde et de la mort. Ce Dieu-là veut sans cesse de nouvelles victimes à avaler. C'est aussi le Dieu des riches, des puissants, des guerriers et de la guerre. Parce qu'ils peuvent lui amener un massacre après l'autre. Ils ne peuvent pas s'en empêcher. On est entre possédés.
Il faudrait trouver une nouvelle expression que le droit à la vie.
Il y a 7 ans
