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DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

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UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

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LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

dimanche 17 mai 2009

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Comme on voit l’histoire des femmes n’a pas été facile. Pauvre madame. On pourrait dire «tant pis pour elle!» mais nous ne le dirons pas. L’histoire des hommes et celle des «humains», si on peut utiliser le terme n’a pas été facile non plus. Il faut dire qu'ils ne se sont pas aidés non plus. Il y avait la nature avec un grand N. l’Histoire avec un grand H. La société avec un grand S. Les grands homme avec de grand H. Ou comme disait un humoriste «avec une grande hache». Et d’autres humains. Avec de tout petit h. Sous le prétexte des coutumes et de la religion. Et de tout ce qu’on voudra.

Et pour le bien des femmes. Que de chose ne fait-on pas pour leur bien? Et, comme d’habitude, il y en a toujours qui ne sont pas contente.

De tout ce qui rend fou la pauvre tête fragile des hommes, il y avait la religion. Et on pensait s’en être débarrassé. Et voila t-y pas que la religion revient. Pas sous la forme de catho qui aimerait bien. Ces nobles vieillards aux yeux et aux nez mouillés qui tendent les mains. Pourquoi pas nous? Un petit chapelet avec ça?

Pourtant, on fait des efforts pour leur faire plaisir. Et on tourne autour. Le programme de réforme morale de l’école sera un beau sujet de discussion. On est supposé remplacer les cours d’enseignements religieux catho par une visite guidée rapide des principales religions. Comme si les étudiants ne pouvaient pas l’apprendre eux-mêmes si ca les intéresse. Et ce sera bien compliqué pour des petits du primaire. Et bien primaire. Des tas de dieux, lequel est le bon dieu? Pas contents les parents. Il y a déjà des manifestations des parents qui réclament le «droit» à un enseignement religieux. L’ancien. Trop compliqué de le faire eux-mêmes?

Libre aux curés de faire comme les protestants –ces hérétiques- et d’enseigner à l’église le samedi. De toute façon pour ce que ça donnait à l’école. On se servait de jeunes profs tout neufs suppléants athées pour enseigner la religion comme on sert de prof d’éducation physique analphabètes pour enseigner le français. Le résultat en français est aussi éloquent qu’en religion.

Avant, dans le bon vieux temps, c’était les curés qui faisaient le job. Préparation au baptême et la à confirmation. Et les frères Maristes qui empêchaient d’oublier tous les autres jours. Un coup de règle sur les jointures en prime. Rien de mieux pour croire en Dieu notre juge puissant et furieux. Qu'un frère Mariste puissant et furieux.

Et, avant, ils ont fait tout ce qu’ils ont pu pour empêcher l’éducation pour tous et les écoles publiques «lieux de perdition».

Et, avant, ils ont fait tout ce qu’ils ont pu pour empêcher l’apprentissage de la lecture.

Bien sûr, ça n’a rien à voir avec le petit Jésus.

Il y a bien eu les efforts des mouvements «laïques» «agnostiques» (on n’ose pas se dire athée) (ils ont même payé cher une publicité sur un autobus de Montréal disant que «Dieu n’existe probablement pas». Ouf! Mon cœur va lâcher.) pour protester contre les signes religieux publics : croix à l’Assemblée Nationale et prières lors des séances du conseil. Comme si ça avait la moindre importance.

La religion et l’église est quelque chose de dangereux. On ne joue pas avec. Ni avec les croyants. On n’en parle pas. On fait comme s’ils n’étaient pas là. On est poli avec eux quand ils nous remarquent. Mais c’est tout. Il y a toujours un feu qui couve qui attend la catastrophe comme un coup de vent divin et libérateur . On ne les excite pas. Surtout pas. On les laisse dépérir tranquillement.

Prend trop de temps. Le progrès. La modernité. Mais ça les choque. Eux croient qu’il ne faut pas croire. Ils y tiennent. Et ne rien voir. Pour le bien de l’humanité.

Ils ont l’air de frères Maristes réincarnés en civils. Effrayant.

Il y a eu, inévitablement, une contre-réaction de nostalgiques qui furent surpris de se découvrir si nombreux.

Comme la Nature a horreur du vide et de bien d’autres choses, y compris des crétins, le danger est venu d’ailleurs. Et même les intellos athées n’oseront rien dire. Imparable. Parce que si on peut critiquer les catho, les autres...

Par des femmes inoffensives –et aucune femme ne l’est- portant foulard, hijab, niqab, burka. D’autres, c’est le cilice. Ou des boules japonaises.

Parce qu’elles sont «libres». Elles revendiquent «personnellement» le droit à la «liberté religieuse». C’est ce qu’on leur a dit qui se passait ici.

Nous on comprenait que la liberté religieuse, c’était le droit de ne pas pratiquer rien du tout, qu’on nous foute la paix. S’il y en avait qui priait encore, bien fait pour eux, mais on ne voulait pas le savoir. Ni le voir. Eux et elles, toutes neuves et naïves (?) ont fait comme si elles prenaient ca pour de l’$ comptant : La liberté de prier où et quand et autant qu’ils voulaient. C'est-à-dire beaucoup. Et partout.

Sur la Terre, il y a beaucoup de monde. Avec l’ouverture des frontières, beaucoup de monde vient ici. Trop? Sur la Terre, l’Histoire ne va pas au même rythme. Il y en a qui lancent des fusées sur la lune et préparent un voyage sur Mars et d’autres qui sont encore dans la préhistoire. Il y a des riches ultra riches et des pauvres ultra pauvres. Et ils sont très nombreux.

On a contribué de toutes les façons, avec de grands idéaux et des touts petits à rendre leurs pays invivables. Non qu'ils ont envie de nous rendre la pareille - certains, si- mais ils ont l'air de penser qu'une partie de ce qui appartenait à leur pays se trouve ici. Et, partout, en Occident. Et les voilà.

Ils ne viennent pas forcés, on les invite. Pas tout le monde. Mais ceux d'en haut. On va les chercher. Ceux d'en haut ont jugé que nous n'étions pas assez nombreux. Car il faut plus de gens pour travailler. Pour consommer. Il y a beaucoup de vide ici. Pas pour échanger des cultures. Mais pour concurrencer les salaires. Vers le bas. Avec des gens qui n'ont rien à perdre. Tout ceci enveloppé dans de grands et beaux principes. Avec des mots qui ronronnnent bien. Comme tout le monde prend les mots pour la réalité.

Et la religion, c’est comme la démangeaison, ça aime bien les endroits humides. Là où ça saigne. La Foi aime la maladie. La jungle. Le désert. L’Église aime les pauvres. Elle ne pourrait pas vivre sans. Il en faut beaucoup. Quelle chance, ce sont la majorité des «humains» (?). Dieu (ou le suicide) est le dernier recours des désepérés. Un désespéré selon le dictionnaire du professeur Bulle n'a plus d'espoir. Et ils sont des centaines de millions. Préhistoriques pauvres et ignorants de la Lune et de Mars. Avec rien sauf un dieu. Donc, ils quittent leur trou pour une vie meilleure. Dès qu'ils le peuvent. En radeau, s'il le faut. S'ils voient une faille, ils se faufilent. Non, ils veulent plus que ce qu'on a à leur offrir. Un job sale, fatiguant, mal payé. Ils le prennent parce qu'ils n'ont pas le choix. Ils recommencent à zéro. En échange, ils veulent continuer leur vie d'avant mais avec du $. Et les voilà ici. Pour rester. Maintenant, ils sont comme tout le monde. Ils ont des droits. On ne va pas leur refuser leurs droits. Pour une fois qu'ils en ont. Ça fait parti du package deal.

Comme d’autres revendiquent le droit à la circoncision, l’excision, la lapidation. Ou de se faire raser la tête. À ne pas être libre. À ne pas pas donner de droits à leurs femmes. C'est leur droit.

On pensait s’être débarrassé de cette engeance. Elle a fait faillite et elle revient sous un autre nom.

Partout où il y a des femmes, il y a du curé. Catho, protesto, juif, mahométant. Sorcier vaudou. Les femmes sont les poissons pilotes qui devancent le requin. Le poisson pilote ne pilote rien surtout pas le requin mais il est là, devant. Et il n’est pas bouffé. C’est qu’il doit servir à quelque chose. Au moins pour le requin.

Comme des coucous qui viennent pondre dans le nid des autres. Derrière les femmes et leur «liberté» de porter le foulard ou de se faire raser la tête comme une cancéreuse (dans ce cas, c’est la Nature et la chimie qui s’en charge) il y a toujours un gros curé sorcier pas loin qui tire les ficelles. Et joue la marionnette qui mime et fait le ventriloque.

Le contrôle des femmes, de leur corps, de leur cerveau et de leur système reproducteur est l’objectif prioritaire. Essentiel.

Si tu contrôle la femme, tu crée le futur. Ou reproduit le passé. Continue la préhistoire. Tout ce que tu veux.

Et tu as 10 clônes de l’animal de compagnie, du caniche apprivoisé, de la bête de somme ou de la perruche dressée.

Pensée réflexe. Simulacre. Mécanissme. Imitation de pensée maniaque, automate. Actes de poupée. Des êtres biologiques qui agissent ou sont agis selon des schémais répétitifs.

La différence entre un être libre et conscient et un animal ou un troupeau. Des fourmis ou des termites. Une invasion.

Et il est très facile de contrôler la femme si tu contrôle déjà la mère. Et la grand-mère. Elle va te laver à l’eau de javel la tête de ses enfants. Et de sa fille. De génération en génération. Le sorcier du palier n’aura qu’à faire tinquer au gallon et rincer ensuite.

Si c’est fait très jeune, le tour de magie s’accomplit sa douleur – une paire de claque aux fesses et aux joues selon l’âge (ou le bâton) – les châtiments personnels n’ont jamais fait de mal à personne. Ils aident à faire pénétrer les idées dans la peau. Le chemin le plus court vers le cerveau. Bien sûr, on explique. Les mots ne manquent jamais. Et ils rapprochent du Ciel en faisant craindre l’Enfer. Et d'abord le sorcier. Dieu l’a sans doute dit quelque part.

Et il n’y a rien de mieux pour atteindre le cerveau que le cul. Battez les enfants, fourrer les, il n’y a rien de meilleur pour les former. On les assouplit. Et on leur donne le pli qu’il leur faut.

Avec des hallucinations.

Et ça se pratique même avec les adultes. À Guatanamo, il y avait des équipes de pas subtils qui «assouplissait» les prisonniers pour que les gens subtils et instruits leur pose des questions et obtiennent les bonnes réponses.

Ça n'a rien à voir avec la religion. Qu'est-ce qu'ils en pensent, eux? On les capture parce qu'ils pensent mal, croeint de travers et un peu trop et on veut leur faire changer d'avis. Les rééduquer. Ils étaient trop et trop. On voudrait qu'ils croient un peu moins. On va chez eux. Ils viennent ici. Donnant donnant. C'est la première fois qu'il y a une guerre dans laquelle nos «ennemis» peuvent venir se promener chez nous pendant qu'on les combat chez eux. Curieux.

Recueillement.

Ensuite, la propriétaire du cerveau sera la première à se dire libre et à faire comme un robot ce pour quoi on l’a programmé. Pavlov n’a rien inventé, il n’a fait que découvrir sur un chien ce que les propriétaires de chiens savaient depuis longtemps et que les prêtre Égyptiens savaient. Et d’autres, bien avant eux. Et les Aztèques ailleurs, ensuite. Comment conditionner un chien, un cheval, une femme. Rien ne change.

Comment croire? Comment faire croire?

Pour commencer, il faut se mettre à genoux. Mieux, courber la tête. Pencher le dos. Pour commencer, il faut se sentir misérable. L'être vraiment. Ensuite, on implore. L'organe de la croyance fonctionne dès que la tête pense malheur, que les yeux le voient, que le nez sent l'incendie, que la peau roussit.

Et ce ne sont plus des croyants fatigués et gras comme ici. Qui manquent de malheur. Qui sont contents. Trop. Comme les églises étaient pleines quand les taudis pas chauffés étaient pleins, que les familles débordaient de petites vies affamées. Dieu les accueuillait à bras ouvert, il n'y avait que lui pour ça. Avec son équipe de fonctionnaires dévoués. De la naissance à la mort. C'est comme un mauvais rêve pour ceux qui l'ont vécu. On n'y pense plus. On est ailleurs. On est toujours ailleurs. Et ça recommence. Les même causes provoquant les mêmes conséquences.

Les sorciers sont là. Bien gras. Sûrs d'eux. Ne doutant de rien. Tout simplement, c'est plus les nôtres. Ils ont même emporté leurs fidèles. Précautionneux, ils envoient en avant-garde leurs petites soldates martyres drapées de bleus. Bien vite, il y en a partout. Non qu'il y en ait tant que ça, mais attifée comme elles sont, on ne voit qu'elles.

Se faire raser la tête, porte une perruque. Faire couper le zizi de son fils par un vieux cochon juif. Les cochons arabes font pareil. Ou circoncire la fillette. Ou raccourcir le clitoris de sa fille. Ou porter le foulard. Il n'y a rien de trop petit pour la foi sincère. On la marque dans la peau et le sang.

La religion aime le sang.

Ici, on mangeait bien la chair et buvait bien le sang du Christ. Dans un petit pain. Et on répandait la cendre des morts sur sa tête. Symboliques. Comme si. Alors les leçons. Oh, on a tout oublié.

Notre religion est fatiguée. Pas la leur.

Il faut un signe distinctif. Pour que les «distingués» se reconnaissent entre eux. De loin, c’est mieux. Avec le foulard, pas besoin de baisser son pantalon. Mais si on a des couettes frisées en plus et un chapeau noir, c’est bien. On se voit. On se compte. On se sent bien. Pas les gens qui ne sont pas du club. Qui s'inquiètent. D'où ça vient tout ce monde là? Ils sont bien nombreux tout d’un coup. On dirait des goélands. Ce qui les rend parfois irritable. Comme les gens ordinaires font avec les gens bizarre. Les pas comme nous. Un frisson. Ou indifférent. Trop indifférent. Curieux. Trop curieux. Agacé. Un rien.

Ce qui fait que les personnes de la «communauté» se sentent brimés. C’est fait pour ça. Plus ils ont l’air bizarre, plus on les fait s’attifer bizarrement plus on veut qu’ils provoquent le rejet. Mieux, qu'on les attaque. Ils ne pourront pas fuir.

Ils reviennent en pleurant voir leur maître. Ils se regroupent sous son aile. En frissonnant. Ils ne sous aiment pas. Ils nous regarde bizarre. Ils nous rejettent. L’autre : je vous l’avais bien dit. Ils vous détestent. Vous n’êtes en sécurité qu’ici. Ça va tout seul.

Ils sentent que vous avez la vraie foi. Ils ont peur. Notre dieu est plus puissant que le leur.

Si c’était une mode. Pourquoi pas? Les talons de 6 pouces. Les femmes n’ont pas de goût. Mais chacune ses caprices. Et des maux de dos. Un foulard pas religieux, un bandana, c'est joli. Ça fait ressortir les yeux. Mais un foulard religieux. Et on ne parle pas de l'abris Tempo made in Afghanistan.

Mais celles-là sont les fanions, drapeaux, oriflammes, enseignes de leur marque de religion. Les voiliers toutes voiles dehors. Tout le monde peut les voir. «On» les regarde de loin. S’encourage à les imiter. Et celles qui pensaient avoir la paix en venant ici. On va les avoir à l’usure. Elles vont finir par croire qu’elles n’ont pas le choix.

Et il y aura bien un cousin bien intentionné qui décidera de faire un crime d’honneur un jour et de couper la gorge de sa voisine parce qu’elle ne le porte pas.

Il y a toujours un cousin, un neveu, un frère, un père avec un couteau pas loin d’un religieux. Ou avec une roche. Et une mère qui applaudit.

La religion c'est le sang. Le pouvoir. Dès qu'il n'y a plus de sang, tout devient fade. Il faut une belle frousse, une vraie peur, une grande terreur.

Et on commence par les fillettes.

Et on ne saura pas –encore- quoi faire parce que vous savez, ce n’est pas un crime comme un autre, c’est religieux. Si on place une bombe par amour de la religion, on sait quoi faire – c’est du terrorisme- On est supposé visiter en tourisme l’Afghanistan pour cette raison. Et on en tue en lot même à 6 mois encore bébé. Ça en fera un de moins. 100 d'un coup.

Mais si c’est le cou d’une fille.

En ce moment c’est un foulard qui ne se porte pas au cou mais sur la tête. Par pudeur ,respect de la femme : Je n’ai jamais été aussi respecté et aussi libre que depuis que je…

Je me sens vraiment femme depuis que je fais la volonté de Dieu.

On est content pour elle.

On commence par ça. Ça a l’air inoffensif. Et on demande un temple.

Des heures de prières qu’on n’accorderait pas en Iran. On veut manger différent. On veut. Et on ne veut surtout pas être offensé par les coutumes des locaux.

Il y a trop de locaux. Et de Noël ou Pâques, ça agresse mon intégrité spirituelle.

Tous les pays avec une forte immigration du Tiers-Monde ont le problème. Certains accentué par le fait que ce sont d’anciennes colonies qui ramènent d’anciens péchés accompagnés de vieux remords pas digérés.

Ici, le problème est que les visités sont déjà colonisés. D’anciens perdants qui veulent être bons et gentils. Cool. Et en font trop. Tout pour ne pas paraître raciste et accusé de.

On n’est pas les seuls. En Ontario, des crétins allaient accepter la Charia et le tribunal Islamiques. Ici, il y a bien le tribunal religieux juifs. Et la nourriture Kasher. Et le gros juif avec un couteau à petit garçon. Et une grosse africaine avec un couteau à petite fille.

Mais qu’est-ce qu’on va faire madame? On ne veut pas discriminer. Surtout pas.

Y a qu’à.

On présente la liste de ce qui se fait et pas. Les nouveaux la regarde. Si ça les fait vomir, ils s’en vont. Et pas un fonctionnaire avec un turban, une calotte, un couteau amusant, un foulard. C’est déjà un commencement. Si ceux qui sont déjà ici ne supporte pas, il y a des autobus.

Et ce n’est que le début des problèmes.

Quelqu’un a décidé qu’il en fallait beaucoup. Des problèmes et de gens à problèmes. On en veut 50,000 par an. Ce qui fait 1 million en 20 ans. Il y en a déjà 100,000. Le référendum a été perdu par moins de 50,000 voix et le PQ insiste par humanitarisme pour avoir 1 million de fédéralistes de plus sur une population de 7 millions. Des fédéralistes? Mais on peut les convaincre. Qui est le plus convainquant en ce moment? Pensez-vous que des gens qui ont vu se battre et mourir pour des chansons et des clans dans leur trou du monde ont envie de risquer quelque chose et de perdre le peu qu’ils ont. Ils veulent refaire leur vie. Tout oublier. Il y a aussi ceux dont on vient de parler qui ont d’autres objectifs. Eux sont prêts à mourir. À tuer. La préhistoire arrive ici.

Mais qu’est-ce qu’ils veulent? Ce que veut tout croyant bien mûr. Que toute la vie, la moindre minute soit consacrée à Dieu et contrôlé par l’Église. Il y a des Églises qui se contentent des jours ou seulement de certaines fêtes dans l'année, d’autres plus maniaques avec ces couettes veulent le moindre respir. Et ils l’expliquent interminablement. Un délirant avec un couteau est toujours dangereux.

Probablement que le PQ ne veut pas vraiment avoir un pays. Trop de trouble. Ça fait bien d’en parler mais quand il faut agir. On en parlera un peu plus. On aura l'impression que c'est déjà fait.

Conduite d’échec. Disent les psy. Je vais sortir avec la plus jolie fille du monde qui ne demande que ça. Ben, qu’est ce que je fais? Pourquoi je ne me casserais pas la jambe?

Quel rapport avec les immigrants? Si on ne le voit pas, il ne sert à rien d’en parler. C’est comme faire visiter un musée à un aveugle mongol. On veut compter ses troupes. Et c’est ce qu’elles sont des bateaux pirates toutes voiles dehors lancées sur les passants.

Et il y en aura de plus en plus. L’idéal de ceux -toujours ceux- (une fois le pli pris avec la mère) est qu’il y en ait de plus en plus. Le cousin au couteau veillera. Et on demandera une contribution volontaire pour construire le temple. Dans une église catho décatholisée.

Et on n’a rien vu. Qu’est-ce que Montréal, notre bouillon de culture local avec 100,000 noirs. 100,000 femmes voilées? Ce sera certainement exotique. Passionnant.

Il y aura une réaction pas jolie. Qu’on voit ailleurs. Il y a déjà des flics racistes qui font du profilage racial. Et de la Tasérisation aléatoire. Il y aura des groupes d’extrême droite qui prêcheront la pureté raciale. Celle de l’homme blanc encore plus blanc. Et celle de la femme blanche qui serait bien mieux à la maison. Qui serait tellement mieux si elle fermait sa gueule.

Action. Réaction. Pas besoin de penser. C'est automatique. L'essence attire l'alumette. Et l'alumette espère l'essence. Des tas de pensées se mettront à revivre. Les cerveaux reptiliens seront enfin libres. Enfin, libéré de la civilisation.

Les femmes ne sont pas inoffensives.

On ne se souvient pas de l’Histoire. Notre petite et locale. Minuscule. Et si le clergé et les bienpensants ont tout fait ici comme ailleurs pour leur éviter cette pénible tâche qu’est penser – épreuve que seul l’homme peut affronter sans perdre son humanité- les militant(e)s ont réussi ici à leur obtenir le droit de voter. Elles peuvent aussi consacrer autant d'efforts pour s'interdire le droit de vote. Qui contrôle le cerveau des femmes contrôle l'appartement, la maison, la ville. On a oublié.

Et à la prochaine occasion, la majorité des femmes (et des hommes) sous le conseil du clergé qui s’en était fait passer une petite vite leur firent voter du bond bord. Contre celui qui leur avait donné le droit de vote. Et on eut ainsi monsieur Duplessis jusqu’à sa mort.

On ne se méfie jamais assez des femmes.

C’est le nombre qui compte. Aux élections. Dans les populations. Et dans les religions.

Un jour, on s’aperçoit qu’il y en a trop. Et on la bizarre impression de ne plus être chez soi.

Après ça, il se met à se passer des trucs bizarres dans la tête des gens. Et c’est généralement pas joli.

Il ne faut pas mettre trop de gens ensemble. Trop de gens différents trop proches. On manque vite d'air.

Conseil du professeur Bulle. Si les hommes s’appellent «humain», il ne faut pas se fier au mot ni au dictionnaire. C’est juste pour faire semblant comme on essaie de se donner un genre en allant chez les coiffeur ou en regardant les vitrines de boutique de mode. L’homme est un tueur. Un tueur né. Et il n'attend que l'occasion de recommencer. Ne pas le tenter.

S’il est tranquille et ne pense pas à tuer. A. Semble avoir complètement perdu le souvenir de son identité ancienne, il ne faut pas l’énerver inutilement avec…

Une société est quelque chose de fragile. Comme un soufflé. On ne souffle pas dessus. On ne l’agite pas.

Fragile. Ne pas secouer. Ne pas nuire.

Déjà qu’il y a des trucs assez énervants qui se passent.