DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

dimanche 8 novembre 2009

1260. LE PROFESSEUR BULLE A DES OPINIONS

AFGHANISTAN SUITE ET SUITE

Eistein a déjà dit que c’est une forme de maladie mentale de penser que refaire la même chose produirait des résultats différents.

L’élection même «controversée» - quel jolie mot- de monsieur Karzaï était impossible. Il fallait donc procéder autrement pour arriver à la même chose.

La première tentative dans laquelle on amenait des tonnes de bulletins de votes à dos d’ânes dans les différents bureaux de vote du pays ayant produit les résultats tout à fait inévitables prévus par la majorité (presque tous) des pessimistes de l’association des pessimistes.

Bulletin interminable grands comme des posters (pour qui a vu leur photo) dans lequel, selon les modèles étatsuniens on votait pour son chien, son chat et son poisson rouge. Dans un pays où presque tout le monde est analphabète.

Ce qui veut dire, il faut le préciser, dans une province canadienne occidentale blanche où 50% de la population sait à peine lire que presque tout le monde là bas ne sait pas lire ou écrire.

Et qu’il leur faut remplir ce bulletin au meilleur de leur connaissance.

Mon Dieu! J’ai oublié mes lunettes!

Déjà que dans une élection canadienne où on a un bulletin grand comme une page de livre de poche, contenant 4 noms en blanc sur fond noir avec un gros rond blanc pour mettre son X. Ou noircir le rond si on aime dessiner. Il y a encore des gens qui trouvent moyen de se mêler.

Bel exercice tout plein de belles émotions mêlant le devoir de l’homme blanc de civiliser son prochain.

Comme il fallait s’y attendre, chacun votait comme son voisin selon les conseils de son chef de clan. Un peu comme dans les élections au Québec dans les années 50. Ou avant. Après ?

Et pour s’assurer de l’excellence du vote, les gens d’en haut fournissaient d’avance les urnes pleines. Comme dans Astérix.

Sans compter le parasitage local qui amenait certains à voler les urnes, les détruire, saboter les ânes, couper les doigts des électeurs (bleuis pour éviter qu’ils revotent – coutume locale et très fréquente ici jusqu’à tout récemment. Acheter les votes. (Dans le temps, ici, un petit coup de Gin suffisait.) Fournir de fausses identités pour le vote ou pour l’inscription des électeurs.

Dans le temps de Jésus ou juste avant sa naissance, il y eut un grand recensement en Judée qui dû poser les même problèmes. D’ailleurs , puisque j’y pense, personne ne parla jamais d’un recensement en Afghanistan ou d’une liste officielle d’électeurs qui même ici doit être sans cesse corrigée puisque les erreurs sont inévitables. Liste officielle qui doit exister déjà quelque part puisqu’on parle d’une première élection de monsieur Karzaï.

Ici, on faisait voter les poteaux. On inscrivait des morts après avoir fait la liste au cimetière. Ou on terrorisait les vieux des foyers de personnes âgées pour les faire voter du bon bord. Et même les attardés mentaux, déficients intellectuels ont le droit de voter.

Et l’analphabétisme local qui s’accompagne généralement d’une incompatibilité avec la comptabilité faisait qu’après quelques mois, on n’avait pas encore fini de compter les bulletins de vote.

Et les ânes toujours en panne ne pouvaient passer les sentiers de montagne pour apporter les résultats à la capitale.

Qu’un pareil événement se passe à Montréal a de quoi surprendre ou est révélateur pour les esprits taquins comme le professeur Bulle. On préféra utiliser le mot «panne». Dans toutes les activités humaines, les mots sont importants. On peut même les utiliser à la place des choses qu’ils décrivent pour faire croire que la chose existe réellement. Ainsi, à Montréal, une suite mystérieuse de pannes inexplicables rendit impossible le décompte des bulletins de votes dans différents quartiers suivi d’une aussi inexplicable panne de téléphone qui rendit les explications confuses. La seule solution que trouvèrent les multiples personnes présentes furent d’abandonner de compter jusqu’au lendemain. Sans doute, y avait-il aussi panne de lumière (on est comme dans certaines villes d’Afrique, où il y a de l’électricité 2 heures par jour.). On ne pouvait compter à la chandelle car les abeilles fournisseuses officielles de cires électorales étaient manquantes.

Les esprits mesquins et indignes de vivre en société comme le professeur Bulle pensent qu’on aurait pu profiter de tous ces hasards et malchances pour changer les bulletins pendant la nuit. On ne sait jamais, il aurait pu y avoir aussi panne de clés ou de serrures.

Comme une épreuve n’attend jamais l’autre, on avait déjà expérimenté avec le vote électronique qui a amené des effets surprenants lors des dernières élections. On abandonna donc ce procédé à leurs fabricants étatsuniens où il continue à donner des effets surprenants. On retourna aux vieux bulletins de votes (plus courts qu’en Afghanistan) jugé il y a peu démodés. On avait appris – ce genre de monde ne pouvant le deviner avant de l’expérimenter- qu’il est impossible de recompter les votes électroniques et qu’il est aussi impossible de différencier la panne de la fraude. Ce qui amène les politiciens dont on connaît les vertus morales à des tentations insupportables dont seuls les pervers se servent contre les enfants :

Voilà, il y a le pot de chocolat dans l’armoire (et le parent montre le gros pot de biscuits), il est réservé à la visite, n’y touche pas. Si tu y touches, tu seras puni. Si je m’aperçois que tu y as touché tu seras puni. Il y aura des conséquences. (Mot que l’on préfère à «punitions». Mais le résultat est le même. )

L’expérience humaine montrant depuis l’aventure d’Adam et Ève qu’aussi bien le premier homme (et la première femme) et toute l’espèce humaine par la suite (et que dire des politiciens) qu’il est à tout à fait impossible de résister à la tentation.

Aussi la récente tentative d’élection de monsieur Karzaï se termina en fraude avortée. Trop d’intérêts divers multipliant les tentatives , sans compter une administration du niveau du tiers-monde (puisqu’on est au tiers-monde), et les pannes d’ânes rendirent même impossible la fin complète d’une élection frauduleuse ce qui demande tout de même une certaines expérience.

Même la fraude fut ratée. Ce qui est embarrassant lorsqu’un minimum de crédibilité est utile à un gouvernement. Quoique ce genre de politesse peut aussi bien être remplacé par un escadron de la mort.

Et selon la formule d’Einstein, une élection dans le même pays dans les mêmes conditions ne pouvait produire que les mêmes résultats. Ou la même totale absence de résultat. Il va sans dire qu’en politique, une élection frauduleuse terminée et complétée est plus satisfaisante qu’une élection frauduleuse avortée. Il n’est pas vrai que le ridicule tue mais quand on a un beau manteau en astrakan et un beau chapeau comme monsieur Karzaï qui aime si bien tenir la pose devant les photographes, on doit avoir une image de soi assez sensible.

Et ses commanditaires qui engouffrent des centaines de milliards dans son pays veulent bien avoir une apparence de crédibilité. Et eux-aussi ont une image sensible et des électeurs inscrits et rien de plus déplaisant que de penser qu’on se sert de vous.

Et c’aurait été bien embarrassant pour la communautéinternationale (qui n’existe pas) et qui prétend depuis presque une décennie rééduquer le pays.

Et pour les USA qui commandent tout ce petit monde.

Il fallait donc recourir à un autre moyen qu’une élection pour faire réélire monsieur Karzaï, l’homme providentiel du moment.

S’il reste là et qu’il n’a pas eu «d’accident» (maladie soudaine, coup d’État, attentat, assassinat par un «extrémiste» comme la pauvre madame Bhutto dans le pays voisin) , c’est qu’on n’a pu trouver mieux. Et on a dû chercher. Il n’y a qu’à penser au sauveur d’Haïti, monsieur Aristide , salué par tous (la même communautéinternationale) comme un espoir après toutes les années de Duvalier et fils, qu’on enleva au cours de la nuit pour le remplacer par un autre noir plus serviable ou servile. Le Canada participa vaillamment à ce crime. (Il suffit de ne pas l’appeler kidnapping et de ne jamais parle de coup d’État.) C’est ainsi que les puissances procèdent avec les impuissants. Qu’on ne puisse faire pareil en Afghani montre le désespoir des commanditaires qui n’ont généralement aucun scrupule. Pour en revenir à monsieur Aristide, on ne le tua pas comme monsieur Allende au Chili, on se contenta de l’exiler ce qui montre un début de civilisation et de politesse. Ou autre chose mais on ne sait pas quoi.

Choisi par la «Communauté Internationale» (qui n’existe pas), imposé de force à son pays et, selon la vieille expression : venu dans les fourgons de l’occupant. Méthode millénaire mais toujours utile quand on envahit un pays mais qu’on est à un stade de civilisation du banditisme qui nous oblige à prendre des formes. Et à faire croire qu’un habitant du pays le dirige. Après qu’on ait assassiné les anciens dirigeants. Bien entendu, ce n’est qu’une manœuvre destinée aux naïfs, tous les autres savent bien à quoi s’en tenir. Y compris les gens du pays vaincus.

Une fois en place, il a fait ce qu’un autre aurait fait à sa place. Il s’en est mis plein les poches. Et a remplis celle de ses amis. D’autant plus que, pour une fois, dans ce désert de montagne, l’$ se multiplie comme les petits pains du temps de Jésus.

La manière de gouverner et d’abuser du pouvoir étant la même dans la plupart des pays du monde. Seulement plus grossière dans les pays arriérés. Ou plus apparente.

On a vu récemment ici comme on gouvernait.

Un brillant stratège repensa aux élections municipales québécoises. Un maire sortant (tous les 4 ans à date fixe – cette année, le 1 novembre- tous les conseils municipaux doivent remettre leurs postes en jeu (belle idée qu’on se garde bien d’imposer aux gouvernements provinciaux et fédéraux). Si le maire n’a aucun opposant, il est réélu automatiquement pour un second mandat. Il n’y a même pas d’élection si aucun opposant ne s’oppose aux autres conseillers du conseil en place. Ou si le maire sortant ne veut pas se représenter, si une seule personne se présente contre lui, il est élu d’office. Sans élection. D’où de belles économies.

Comme on était en Afghanistan et que les tv du monde regardaient, il fallait au moins donner l’impression d’une joute. On trouva donc un opposant à opposer à monsieur Karzaï. On parla donc désormais de lutte à 2. De combat à finir. Comme dans la lutte professionnelle. Sans les gros muscles huilés gonflés aux stéroïdes. On présenta donc les vies de chaque candidat. Leurs objectifs comme si on les connaissait. Et on attendit la nouvelle date de vote. Tout le passé récent était oublié. On était de nouveau plein d’espoir pour ce petit pays plein d’avenir. Que de belles choses les tv montraient.

Bien sûr, ceux qui méprisent les humains comme le professeur Bulle savaient qu’il ne pouvait y avoir de véritables élections puisque aucune des personnes qui tirent les ficelles ne voulaient revivre les ratages ridicules de la première tentative. Il va de soi que les innombrables naïfs croyaient sincèrement qu’il y aurait une seconde élection et s’interrogeaient langoureusement comme toutes les têtes parlantes de la tv sur la manière idéale de procéder pour éviter les menues erreurs de la première tentative. Comme des perruches picorant leurs miroirs pensant y voir un collègue perruche.

Le truc était pourtant simple. Comme dans les élections municipales, si le candidat officiel d’opposition se désiste, le maire (ou tout autre conseiller) est réélu automatiquement.

C’est ce qui s’est passé.

Pour conserver une apparence de réalité à ce petit jeu de mécano, le candidat fuyard se lamenta au sujet des pressions qu’il aurait subies et qui l’aurait obligé à changer d’idée.

Ce qui est tout à fait normal, à condition que ses alliés ne se prennent pas au jeu et ne se mettent pas en tête de faire une guerre civile.

Mais comme le jeu est réglé par des adultes qui commencent à prendre de l’expérience, on évitera d’aller jusque là. Puisqu’il y a déjà une guerre civile en cours. Il s’agit d’en informer les gens distraits. Elle se déroule depuis 8 ans mais on peut être distrait longtemps.

En fait, elle se déroule depuis bien plus longtemps. Mais pour se le rappeler, il faut se servir de son cerveau. Un moment, elle fut même subventionnée par les USA (et la CIA) car l’envahisseur du moment était l’URSS (qui a changé de nom depuis pour Russie). L’URSS effondrée (comme il a failli arriver l’année dernière pour l’Occident tout entier), on cessa de subventionner les militants Talibans qui prirent le pouvoir et qu’on appela désormais fanatiques religieux puis terroristes quand les USA envahirent à leur tour le pays.

Puisque tout n’est que vocabulaire, les vaillants combattants de la liberté, alliés de l’Occident , résistants à l’ennemi communiste devinrent des fondamentalistes religieux puis des insoumis et des «ennemis combattants». Notion étrange, nouvel élan vocabalairien qui permet de mettre dans des camps de concentration et de torturer des combattants qu’on ne veut pas appeler «soldat» ni «ennemi» puisqu’il a tout un code de la guerre qu’on prétend suivre (dans la nations civilisés qui n’utilisent pas les massacres de civils, les viols de masse et les enfants soldats) qui régit précisément le comportement entre ennemis bien habillés lors de combats et après.

En lisant les articles sur ce sujet, on apprend aussi qu’on est en train de changer de vocabulaire dans d’autres domaines et un peu partout. Ce qui signifie qu’on essaie de transformer la réalité ou, au moins, son image. On ne parle plus de «terroristes» ou pas aussi souvent. On désigne maintenant les Talibans comme de futurs interlocuteurs au nouveau gouvernement (le même qu’avant mais qu’on veut programmer différemment). Pourquoi pas, un nouveau parti d’opposition dans le Parlement Afghan?

Et on change la description de la réalité. On ne serait plus dans un combat contre le Mal (nous sommes évidemment les BONS.) et les Talibans seraient fâchés (soudainement ou depuis un bon moment mais on vient d’en découvrir la cause) à cause de la corruption et de la mauvaise administration du pays.

Et seraient moins fâchés si le gouvernement de monsieur Karzaï comptait mieux. La corruption municipale les préoccupe tout comme nous. Et on ne fait plus automatiquement le lien entre Taliban et Al Quaïda.

On parle beaucoup moins de ceux-là qui ont peut-être moins envie de gouverner le monde et de convertir les catholiques à l’Islam.

Quant à monsieur Ben Laden, si personne ne dit qu’il a eu un accident de la route, on parle beaucoup moins de lui. On a bien eu cet été un enregistrement d’outre-tombe mais personne ne l’a pris au sérieux alors que du temps de l’empereur Bush 2, on aurait mis les alertes rouges dans tout le pays. Tout ceci est intéressant.

Le professeur Bulle a parlé.