EARL JONES PLAIDE COUPABLE
15 janvier 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/01/15/001-Jones-coupable-tuque.shtml
Earl Jones a plaidé coupable à des accusations de fraude et de vol vendredi matin, au palais de justice de Montréal.
Son avocat, Jeffrey Boro, a précisé que son client était « dépressif »depuis un certain temps.
Jeffrey Boro a lu à la Cour une déclaration au nom d'Earl Jones, déclaration dans laquelle le soi-disant conseiller financier reconnaît sa culpabilité et confie « qu'il n'a pas de mots pour tout le mal qu'il a fait ».
Earl Jones a sangloté pendant presque toutes les procédures en salle d'audience, vendredi.
«C'est très difficile pour un individu de reconnaître ses torts et dans ce cas-ci il y a eu énormément de torts.» — L'avocat d'Earl Jones, Maître Jeffrey Boro
Quelques minutes plus tôt, Earl Jones était arrivé, avec son avocat à ses côtés, la figure camouflée par des lunettes et la tête coiffée d'une tuque.
Earl Jones a floué 158 investisseurs entre 1982 et 2009.
[Il semble que tout au long de sa carrière professionnelle de 30 ans, il n'aurait fait que ça. Le prétexte récent ou son explication la plus récente est que la deuxième année professionnelle ait été désastreuse, il a alors pensé sauver la mise en pigeant dans les comptes de ses clients. $ qu'il remettrait ni vu ni connu lorsque les affaires reprendraient. Mais la troisième année fut moche aussi. Alors que des tas de gens se faisaient un fric fou avec les bulles successives, lui, pauvre petit lui, était un des nombreux qui ne réussissait jamais à sortir la tête de l'eau. Il n'a pas été le seul. Heureusement, ce n'était pas son $. Mieux, il n'investissait rien. Ayant appris de ses erreurs et ayant aussi compris -ce que n'ont jamais saisis ses clients et ami(e)s (souvent les mêmes) qu'il était moins habile en investissement qu'en recherche de fond. C'est bon de connaître son talent. Le reste de sa vie, jusqu'à ce qu'il ait tout perdu (??????), se contentant de vivre sur la bête. Butinant. Suçant. Et têtant. Même cas pour Madoff mais en plus grandiose. On ne peut qu'admirer. Le professeur Bulle a une bouffée de chaleur.]
On évalue le montant de la fraude à 50,3 millions de dollars.
Earl Jones aurait utilisé au moins 13 millions de dollars pour ses besoins personnels.
[Comme dans l'affaire Lacroix tout le monde se fout de savoir où est passé le $. Sauf les «clients» mais comme ils sont maintenant fauchés, on se fout d'eux-aussi. Question de math primaire: soustraire 50 de 13, il reste combien? Où est passé ce combien? Question de première année du cours d'Enquête Policière. Valable pour 10 points. Mais la cours de religion peut compenser.]
EARL JONES EST MAINTENANT DÉTENU.
La Couronne et la Défense ont convenu de réclamer onze ans d'emprisonnement pour Earl Jones.
La juge Hélène Morin, de la Cour du Québec, prononcera la sentence le 15 février.
Rappelons que le Montréalais Vincent Lacroix, qui faisait face également à des accusations de fraude, s'est vu infliger une peine de treize ans de prison.
BIEN DES MAUX ÉVITÉS...
Le fait qu'Earl Jones ait plaidé coupable fait en sorte que son procès ne fera pas l'objet d'une longue enquête policière.
[Tiens! Tiens! Comme le disait un commentateur. ]
De plus, ses victimes n'auront pas à témoigner en cour.
[Geste humanitaire qui sera rendu au centuple au paradis. Un autre poids enlevé sur leurs épaules. Ils sont déjà plus léger de tout leur $.]
Enfin, en plaidant coupable, Earl Jones évite de lourds frais.
[Cette générosité me fait mouiller les yeux.]
«L'homme d'affaires » montréalais qui avait échafaudé une pyramide de Ponzi avait dû déclarer faillite l'an dernier.
[Ce n'est pas un homme d'affaire pas plus que Don Corléone. Ou que le tueur de Polytechnique a contribué à la promotion des femmes en leur apprenant la course à pieds.]
DES ACCUSATIONS SCINDÉES
La première accusation porte sur la période de 1982 à 2004, pour des malversations qui totalisent 20 millions et demi de dollars.
La deuxième accusation touche la période de septembre 2004 à juillet 2009, pour laquelle les fraudes totalisent presque trente millions de dollars.
Les accusations ont été scindées parce que la seconde série de fraudes expose l'accusé à une sentence beaucoup plus lourde.
[Il y a probablement une raison plus louche mais le professeur Bulle est bien trop innocent pour voir laquelle.]
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
15 janvier 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/01/15/001-Jones-coupable-tuque.shtml
Earl Jones a plaidé coupable à des accusations de fraude et de vol vendredi matin, au palais de justice de Montréal.
Son avocat, Jeffrey Boro, a précisé que son client était « dépressif »depuis un certain temps.
Jeffrey Boro a lu à la Cour une déclaration au nom d'Earl Jones, déclaration dans laquelle le soi-disant conseiller financier reconnaît sa culpabilité et confie « qu'il n'a pas de mots pour tout le mal qu'il a fait ».
Earl Jones a sangloté pendant presque toutes les procédures en salle d'audience, vendredi.
«C'est très difficile pour un individu de reconnaître ses torts et dans ce cas-ci il y a eu énormément de torts.» — L'avocat d'Earl Jones, Maître Jeffrey Boro
Quelques minutes plus tôt, Earl Jones était arrivé, avec son avocat à ses côtés, la figure camouflée par des lunettes et la tête coiffée d'une tuque.
Earl Jones a floué 158 investisseurs entre 1982 et 2009.
[Il semble que tout au long de sa carrière professionnelle de 30 ans, il n'aurait fait que ça. Le prétexte récent ou son explication la plus récente est que la deuxième année professionnelle ait été désastreuse, il a alors pensé sauver la mise en pigeant dans les comptes de ses clients. $ qu'il remettrait ni vu ni connu lorsque les affaires reprendraient. Mais la troisième année fut moche aussi. Alors que des tas de gens se faisaient un fric fou avec les bulles successives, lui, pauvre petit lui, était un des nombreux qui ne réussissait jamais à sortir la tête de l'eau. Il n'a pas été le seul. Heureusement, ce n'était pas son $. Mieux, il n'investissait rien. Ayant appris de ses erreurs et ayant aussi compris -ce que n'ont jamais saisis ses clients et ami(e)s (souvent les mêmes) qu'il était moins habile en investissement qu'en recherche de fond. C'est bon de connaître son talent. Le reste de sa vie, jusqu'à ce qu'il ait tout perdu (??????), se contentant de vivre sur la bête. Butinant. Suçant. Et têtant. Même cas pour Madoff mais en plus grandiose. On ne peut qu'admirer. Le professeur Bulle a une bouffée de chaleur.]
On évalue le montant de la fraude à 50,3 millions de dollars.
Earl Jones aurait utilisé au moins 13 millions de dollars pour ses besoins personnels.
[Comme dans l'affaire Lacroix tout le monde se fout de savoir où est passé le $. Sauf les «clients» mais comme ils sont maintenant fauchés, on se fout d'eux-aussi. Question de math primaire: soustraire 50 de 13, il reste combien? Où est passé ce combien? Question de première année du cours d'Enquête Policière. Valable pour 10 points. Mais la cours de religion peut compenser.]
EARL JONES EST MAINTENANT DÉTENU.
La Couronne et la Défense ont convenu de réclamer onze ans d'emprisonnement pour Earl Jones.
La juge Hélène Morin, de la Cour du Québec, prononcera la sentence le 15 février.
Rappelons que le Montréalais Vincent Lacroix, qui faisait face également à des accusations de fraude, s'est vu infliger une peine de treize ans de prison.
BIEN DES MAUX ÉVITÉS...
Le fait qu'Earl Jones ait plaidé coupable fait en sorte que son procès ne fera pas l'objet d'une longue enquête policière.
[Tiens! Tiens! Comme le disait un commentateur. ]
De plus, ses victimes n'auront pas à témoigner en cour.
[Geste humanitaire qui sera rendu au centuple au paradis. Un autre poids enlevé sur leurs épaules. Ils sont déjà plus léger de tout leur $.]
Enfin, en plaidant coupable, Earl Jones évite de lourds frais.
[Cette générosité me fait mouiller les yeux.]
«L'homme d'affaires » montréalais qui avait échafaudé une pyramide de Ponzi avait dû déclarer faillite l'an dernier.
[Ce n'est pas un homme d'affaire pas plus que Don Corléone. Ou que le tueur de Polytechnique a contribué à la promotion des femmes en leur apprenant la course à pieds.]
DES ACCUSATIONS SCINDÉES
La première accusation porte sur la période de 1982 à 2004, pour des malversations qui totalisent 20 millions et demi de dollars.
La deuxième accusation touche la période de septembre 2004 à juillet 2009, pour laquelle les fraudes totalisent presque trente millions de dollars.
Les accusations ont été scindées parce que la seconde série de fraudes expose l'accusé à une sentence beaucoup plus lourde.
[Il y a probablement une raison plus louche mais le professeur Bulle est bien trop innocent pour voir laquelle.]
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne
