DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

vendredi 19 février 2010

2395. EN QUELS TERMES CES CHOSES-LÀ SONT DITES.

LE CRIME DE LUCIEN BOUCHARD

Alain Dubuc

19 février 2010

La Presse
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/alain-dubuc/201002/19/01-953270-le-crime-de-lucien-bouchard.php

L'ancien premier ministre Lucien Bouchard a commis cette semaine un crime de lèse-politique.

[Forme osée. On disait: un crime de lèse-majesté. Condamnable à mort. On a sans doute voulu sous-entendre sans oser le dire que monsieur Bouchard osait remettre en question (et abolir) la doctrine du PQ. Et son «dogme» numéro 1: L'Indépendance. Ou la Souveraineté. Ou la Séparation. Ce que tout le monde peut faire et ne se gêne pas de faire et n'a pas attendu le grand homme pour ce faire - par exemple à la Presse- mais... mais... venant d'un homme aussi... tellement... miam... miam. L'équivalent de Lévesque et Parizeau. Qui pourrait oser le contredire. Il faut seulement s'y résigner. L'oracle à parlé. Du ton grave et de l'air sombre qu'on lui connaît. Mais. Mais monsieur Bouchard n'est ni Lévesque et Parizeau. Quel dommage que monsieur Falardeau soit décédé que de jolies insultes on aurait entendu...]

Il a eu le malheur d'énoncer une évidence et de dire les choses telles qu'elles sont, à savoir que la souveraineté n'est pas réalisable, un constat auquel en sont arrivés une majorité de Québécois. [?]

[Monsieur lit dans les astres, les esprits et les foies de la majorité des Québécois!]

Ses propos ont semé l'émoi dans les rangs souverainistes.

Les leaders du mouvement ont vertement dénoncé les propos de leur ancien chef.

Bernard Landry l'a accusé de dérailler.

Parce que M. Bouchard refuse de jouer le jeu et de maintenir la fiction voulant que les souverainistes, inexorablement, s'approchent de leur but.

Nous savons tous que Mme Marois, si elle prenait le pouvoir, serait absolument incapable de tenir un référendum.

Je serais évidemment mal placé pour critiquer les propos de M. Bouchard. J'ai publié, il y a deux ans, un essai sur la question, intitulé «À mes amis souverainistes», dont le point de départ était l'impossibilité d'une victoire de la souveraineté.

J'essayais de convaincre les souverainistes - sans grand succès, il faut le dire - de mettre leurs considérables talents au service d'autres causes susceptibles de faire progresser le Québec.

En toute logique, ce même message devrait avoir bien plus de chances d'être entendu s'il provient de leur ancien chef.

Mais ce n'est hélas pas comme cela que ça fonctionne au PQ.

Ce grand parti, populaire, bien enraciné, capable de diriger le Québec, se comporte comme une secte quand il s'agit de son option.

Cela mène au mécanisme de négation qui explique l'émoi provoqué par les propos de M. Bouchard.

Cela mène aussi le parti à rejeter ceux qui sortent du rang.

Six ministres, dont Jacques Parizeau, ont démissionné de leur poste et abandonné René Lévesque lorsqu'il n'a pas voulu faire porter les élections de 1984 sur la souveraineté.

[On n'est pas loin de Saint Pierre rejetant Jésus.]

Pierre Marc Johnson, trop mou, a été rejeté.

Et Lucien Bouchard, dont se méfiaient les militants, vient cette semaine de confirmer leurs soupçons.

Le fait que trois des six chefs de ce parti aient exprimé, chacun à leur façon, des doutes sur l'option, aurait dû, en soi, amener les militants à un examen de conscience.

Les fédéralistes ou les souverainistes fatigués pourraient être tentés d'être indifférents au fait que les souverainistes perdent leurs temps à faire semblant.

Mais ce combat pour une cause perdue comporte des coûts pour le Québec dans son ensemble.

Le premier, c'est que ce débat divertit une partie de nos énergies collectives, et nous empêche de nous attaquer avec la détermination nécessaire aux défis les plus pressants qui confrontent la société québécoise, et surtout ses retards économiques persistants.

C'est une préoccupation que l'on retrouvait dans le Manifeste des lucides.

L'autre conséquence, peut-être plus inquiétante, que j'ai décrite en détail dans mon essai, c'est que le fait que le cause soit perdue amène le mouvement souverainiste dans une dynamique qui cesse d'en faire une force de progrès.

Entre autres, parce qu'on est incapables de vendre la souveraineté, et encore moins de la réaliser, la tentation est forte de se rabattre sur ce qui peut encore mobiliser, notamment les peurs linguistiques et identitaires.

[Et nous y voilà ! Raison pour laquelle le grand homme est sorti du sépulcre.]

C'est très exactement ce qui est en train d'arriver, ce que M. Bouchard appelle la radicalisation du PQ.

J'ai souligné dans je ne sais combien de chroniques le fait que le parti, sous la direction de Pauline Marois, a repris la bataille qui avait fait le succès de l'ADQ, s'indigne contre les accommodements, même raisonnables, monte en épingle des incidents mineurs, exacerbe les tensions, joue sur un terrain qui, dans d'autres pays, est associé à la droite sociale.

Est-ce bien là le parti de René Lévesque?

[Et tout ça pour quelques écoles illégales de Talibans Juifs ?]