DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

vendredi 16 avril 2010

3344

Le Vice-Président (M. Chagnon): (...) Est-ce que j'ai un autre intervenant? Mme la députée de Soulanges, nous allons vous écouter.

Mme Lucie Charlebois

Mme Charlebois: Alors, merci, M. le Président. À mon tour d'intervenir aujourd'hui, et ce, avec plaisir, pour parler du budget 2010-2011 déposé par mon collègue le 30 mars dernier, mon collègue le ministre des Finances, bien entendu.

Ce budget, qualifié par plusieurs de courageux, responsable, juste et ambitieux, démontre que notre gouvernement est capable de bonnes décisions, des décisions déterminantes lors d'un moment difficile, afin d'assurer la prospérité du Québec ainsi que celle de tous les Québécois. Plusieurs économistes ont accueilli favorablement le nouveau budget. D'ailleurs, Jean-François Cloutier, dans Les affaires.com, titrait: Budget: les économistes applaudissent. Il prend aussi un moment pour nous mentionner que M. François Dupuis, économiste en chef au Mouvement Desjardins, disait: «C'est tout simplement un des meilleurs budgets provinciaux qu'on a vus depuis 20 ans.»

«Même son de cloche chez Stéfane Marion, économiste en chef à la Banque Nationale, qui pense qu'on fait un pas dans la bonne direction en faisant montre de clarté.»

«[Et] pour M. Marion, ce budget devrait rassurer les investisseurs étrangers qui financent la dette québécoise. "À court terme, l'impact des mesures annoncées sera douloureux, mais à moyen terme ce sera payant", affirme-t-il.»

Ce budget, donc, M. le Président, marque le début d'une époque empreinte de choix et de solutions durables pour aujourd'hui et surtout pour l'avenir du Québec. C'est un budget courageux avec des décisions réfléchies qui changeront le Québec. Dans ce budget, nous nous sommes notamment engagés à poursuivre nos efforts de relance économique. Et à ce titre, quand je parle de poursuivre nos efforts de relance économique, c'est qu'on a déjà amorcé ces mêmes efforts, et, encore là, je veux vous présenter des titres qui corroborent ce que j'avance. Le Devoir, le 23 mars, qui titrait Pertes d'emplois — Le Québec s'en tire mieux que lors des crises précédentes. Encore Le Devoir, ce qui est tout récent, le 11 avril, qui titre Création d'emplois — Le Québec gagne du terrain perdu pendant la récession. Et à l'article on peut voir que le taux de chômage au Québec non seulement a reculé, mais va très bien par rapport à l'ensemble de la moyenne canadienne.

Je veux aussi vous dire que, selon BMO Capital Markets, qui a publié ses perspectives provinciales, le Québec se situe parmi les cinq provinces qui ont le mieux résisté à la récession. Il y a la Banque Royale du Canada qui a publié en janvier 2010 ses perspectives provinciales et a affirmé que la récession a frappé le Québec plus tard et avec moins de force, une situation attribuable à des facteurs comme l'adoption rapide de programmes d'investissement en infrastructure qui ont contrecarré les effets de la récession.

Alors, moi, je veux bien entendre tout ce qui se dit de l'autre côté, là, mais je pense qu'il ne faut quand même pas dénigrer tous les économistes dont je viens de vous faire mention.

Je veux aussi vous parler de mon dépliant de campagne électorale. Vous savez pourquoi, M. le Président, parce que ça titrait, puis je vous le montre, M. le Président, L'économie d'abord, oui, et on a dit, l'autre côté, abondamment que nous n'avions pas respecté nos engagements. Bien, je remontre aux citoyens du Québec notre dépliant et je veux vous faire lecture de quelques idées.

•(12 h 40)•

Notre premier objectif, il était mentionné, était de protéger les emplois des Québécois et d'en créer des nouveaux, chose que nous avons faite, et nous avions dit, pour y arriver, comment nous voulions faire: «Accélérer les travaux d'infrastructures publiques, augmenter la puissance énergétique du Québec, permettant ainsi de créer 100 000 emplois par année — ce qu'on a fait; stimuler l'entrepreneurship et l'innovation», bien c'est les programmes qui ont été mentionnés par mes collègues. Nous avons parlé de protéger le pouvoir d'achat des Québécois, préserver leur niveau de vie. «Parmi les gestes que nous poserons, nous voulons augmenter le salaire minimum et soutenir les démunis, aider les familles à rénover leurs maisons, moins d'impôt pour les aînés qui veulent travailler et protéger les revenus de retraite», ce que nous avons fait.

Nous avions aussi pris l'engagement pour nos entreprises qui, face à la crise économique mondiale, M. le Président, parce que ce n'est pas juste au Québec que ça se passe... qui avaient besoin d'être soutenues. On avait dit: Nous allons faciliter l'accès au capital, ce qu'on a fait aussi.

Et évidemment nous travaillons au déploiement économique pour le Québec de plusieurs façons, soit en faisant du repositionnement. D'ailleurs, nous avons, comme... tel que nous nous étions engagés, j'ai ça ici, des ententes de mobilité avec la France et libéralisation des échanges avec l'Union européenne, l'élimination des barrières commerciales entre l'Ontario et le reste du Canada avec nous, développement de l'immense potentiel du plan Nord, et c'est ce que nous travaillons. Et d'ailleurs ici on peut voir la photo du premier ministre du Québec, chef du Parti libéral du Québec, qui disait ceci: Notre plan d'action économique fait de la création et la préservation des emplois la priorité numéro un d'un prochain gouvernement du Parti libéral du Québec, car c'est la meilleure façon de protéger le pouvoir d'achat des Québécois, la qualité de vie des familles, et c'est encore faire en sorte que le plus grand nombre possible de Québécois rapportent un chèque de paie à la maison. Bien, nous tenons nos engagements, M. le Président.

Alors, nous nous sommes aussi engagés à garder le cap afin de revenir à l'équilibre budgétaire en 2013-2014 et nous nous sommes engagés à redresser les finances publiques. Bien, nous avons pris l'engagement, M. le Président, de faire le ménage dans notre propre cour et en plus de réduire nos dépenses et d'améliorer notre système de gestion de finances publiques. Les efforts faits par notre gouvernement pour atteindre l'équilibre budgétaire vont représenter plus de 60 % du chemin vers le déficit zéro. Vous en conviendrez, M. le Président, c'est un effort majeur, courageux et exemplaire que je salue, d'ailleurs.

Ensuite, 31 % de l'effort sera demandé aux citoyens et 7 % aux entreprises. Cet effort collectif est nécessaire pour maintenir nos acquis sociaux, notamment en éducation et en santé. De notre côté, M. le Président, on ne veut pas faire les mêmes choix qu'avait faits le Parti québécois, parce que, vous savez, M. le Président, en santé, en éducation, quand ils sont, eux, à l'opposition, bien, ils en parlent, mais, quand ils ont été le gouvernement, ils les ont coupées, ils n'ont même pas assuré la relève, soit ils n'ont pas fait d'augmentation en formation en médecine, etc. La chef de l'opposition à l'époque, qui s'est dite outrée, d'ailleurs, lors du discours, était ministre de la Famille; je ne l'ai pas vue s'outrer de ces coupures de services à cette époque-là.

Notre gouvernement est conscient de l'importance accordée par les Québécois au secteur de la santé, et c'est pourquoi nous apportons donc une attention particulière au secteur de la santé. Dans le budget 2010-2011, des gestes majeurs sont posés afin d'assurer la pérennité de notre système de santé universel, qui se doit de demeurer accessible à tous. Nous verrons également à améliorer la performance et la transparence, le financement de notre système de santé. Avec ces mesures, il n'y a plus de place au questionnement, car il y aura maintenant une source de revenus dédiée aux soins de santé et versée aux établissements en fonction de leur performance, et de cette façon la population pourra savoir davantage où va leur argent dans le système de santé.

La contribution santé annoncée dans le budget 2010-2011 permettra de faire en sorte que le taux de croissance de santé se situera autour de 2,9 % en 2010-2011 et à 2,2 % dans les trois années suivantes. Cette contribution permettra, d'une part, d'accroître le financement direct des établissements de santé et, d'autre part, de réduire davantage la croissance des dépenses de programmes.

Nous sommes également fiers de poser des jalons pour un avenir prospère, tout en permettant de relever les défis immédiats. En effet, notre gouvernement ne reculera pas devant les défis que nous nous sommes posés. Au contraire, nous fonçons vers l'avenir la tête haute, avec la conviction que nos décisions sont judicieuses, justes et responsables. Nous savons que la reprise est fragile, et c'est pourquoi nous avons décidé de maintenir le plan d'action que nous avons mis en place et qui vise à appuyer les entreprises, assister les travailleurs et à créer de nouveaux emplois.

Parmi ces mesures, notre gouvernement stimulera notre économie de façon à ce qu'elle soit prospère, innovante et verte, M. le Président. Grâce à ces mesures, nous allons favoriser l'éclosion d'une économie plus performante et compétitive à long terme. Nous allons aussi poser des gestes pour rendre nos universités plus performantes. Nous allons prendre les dispositions nécessaires afin de s'attaquer à la dette. Nous allons donc mettre en oeuvre ces mesures en gardant en tête qu'il est primordial de conserver la compétitivité de notre économie et qu'il ne faut en aucun cas compromettre nos programmes sociaux.

En résumé, M. le Président, je suis particulièrement fière de ce budget, car il répond à quatre enjeux pressants de notre société, c'est-à-dire l'équilibre des finances publiques, le renouvellement de nos infrastructures, la performance et le financement de notre système de santé ainsi que la réduction de notre dette.

En terminant, j'aimerais rappeler à mes collègues de l'opposition que la population nous a donné le mandat de traverser la crise, ce que nous avons fait et réussi avec succès et surtout mieux que les autres, et ceci est corroboré par plusieurs économistes. Maintenant, notre objectif pour les prochaines années est clair: nous voulons redresser les finances publiques avec succès, tout en respectant les règles déjà établies. Ce budget a pour objectif immédiat de préserver nos acquis économiques et sociaux, mais dans... sa finalité est d'accroître la capacité des Québécois à réaliser leurs ambitions.

J'aimerais dire aux députés péquistes, qui prennent plaisir à faire peur aux citoyens en leur faisant croire qu'ils devront payer — j'ai entendu ça de l'autre côté — deux à trois fois par jour s'ils vont chez un médecin chercher d'autres services professionnels dans la même journée, qu'ils ne sont pas tous obligés d'adhérer à la nouvelle personnalité de leur chef. Ici, M. le Président, je fais référence à la déclaration de la chef de l'opposition officielle, qui disait, alors qu'elle avait fait partie du film À hauteur d'homme— et qui disait dernièrement avoir dû modifier sa personnalité pour être chef politique, mais je pense qu'elle a retrouvé le comportement qu'elle avait dans le film À hauteur d'homme — alors qu'elle avait affirmé à M. Landry, lors de leur défaite électorale de 2003, et je la cite, puis c'est titré dans un journal: On va être assez nombreux, M. Landry, pour faire de la marde et en masse. On va les écoeurer.

Je préfère faire partie d'une équipe qui veut protéger les services à la population, et non les couper et faire ce que je viens de vous citer. C'est l'héritage qu'ils nous avaient laissé lorsqu'ils envisagent... ils envisageaient prioritairement pour... et c'est ce qu'ils envisagent prioritairement pour l'avenir. C'est un peu plus de cinq ans de perturbations, avec leur projet de souveraineté, et c'est la chef de l'opposition elle-même qui en avait fait mention.

J'ai la certitude que notre budget va passer le temps... le test du temps avec brio et qu'il va être bon pour le Québec d'aujourd'hui, mais surtout pour le Québec du futur. Contrairement au budget du gouvernement précédent, c'est un budget qui tient la route et qui sera bénéfique pour l'avenir des générations québécoises. Merci, M. le Président.

Le Vice-Président (M. Chagnon): Merci, Mme la députée de Soulanges.

*

JOURNAL DES DÉBATS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

39e législature, 1re session
(début : 13 janvier 2009)

Le mercredi 14 avril 2010
http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/39-1/journal-debats/20100414/14735.html

- Vol. 41 N° 104