DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

vendredi 16 avril 2010

3350. JOURNAL DES DÉBATS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE


Le Vice-Président (M. Chagnon): (...) Je vais maintenant reconnaître M. le député de Chutes-de-la-Chaudière.

M. Marc Picard

M. Picard: M. le Président, j'apprécie grandement les propos de ma collègue de Gatineau, mais malheureusement elle ne m'a pas convaincu.

M. le Président, je suis heureux d'intervenir sur l'adoption du budget 2010-2011, d'autant plus qu'aujourd'hui je célèbre le septième anniversaire de mon élection comme député des Chutes-de-la-Chaudière. Évidemment, à trois occasions, mes concitoyens m'ont réitéré leur confiance. Mais c'est aussi le septième anniversaire de l'élection du gouvernement libéral. Et, en fin de semaine, 50 000 de nos concitoyens sont descendus dans les rues de notre capitale nationale pour venir dire au premier ministre et au ministre des Finances qu'ils avaient perdu la confiance des Québécois, 50 000 citoyens qui, de leur propre chef, sans organisation syndicale ou mouvement politique, assumant seuls leur déplacement vers la capitale, sont venus ici encercler symboliquement leur Assemblée nationale pour dire qu'ils en avaient assez d'être pressés comme des citrons. C'est digne de mention, M. le Président.

Le ministre des Finances a sonné le réveil de la population, mais nous en conviendrons, vous et moi, que tel n'était pas son but. Toutefois, je n'ai aucun doute qu'il aura pris bonne note du message que lui ont envoyé les payeurs de taxes qui étaient dans la rue dimanche. M. le Président, j'étais présent dimanche à la manifestation citoyenne organisée pour demander au gouvernement de couper dans ses dépenses publiques. De nombreux citoyens ont fait part de leur mécontentement et ils ont raison. Je tenais surtout à prendre le pouls de la population, sans filtre, en direct avec eux. Je suis convaincu que tous les élus doivent se sentir interpellés par le ressentiment généralisé provoqué par le budget qui nous est soumis. M. le Président, la population n'accepte plus la mauvaise gestion des finances de ce gouvernement et des gouvernements des 20 dernières années qui, rappelons-le, ont été libéraux ou péquistes.

Même si certaines mesures sont nécessaires, ce budget ne passe pas. La question est de savoir pourquoi, M. le Président. Comment voulez-vous que les contribuables croient en ce gouvernement lorsqu'il affirme qu'il assume 60 % du fardeau de ces mesures? Chaque jour, ils sont à même de constater des dépenses injustifiées. Je rappellerais simplement que, depuis 2003, ce gouvernement a promis la réingénierie de l'État, pierre angulaire de son programme, pour par la suite l'abandonner à la suite d'une manifestation des syndicats lors d'une tempête de neige en décembre 2004 et où le Parlement avait été souillé avec de la peinture, M. le Président. Qui dirige le Québec? Est-ce que c'est la FTQ ou c'est le gouvernement du Québec? Ce gouvernement n'a jamais procédé à une véritable révision des programmes gouvernementaux. Aucune réflexion n'a été faite sur la réorganisation de l'État, sauf qu'ici je dois dire qu'il y a eu plusieurs rapports, rappelons-nous Gobeil, Lemaire, et ils ont tous échoués sur une tablette. Les Québécois ont l'impression de se faire avoir, et, honnêtement, même chez mes collègues libéraux, il y en a qui comprennent très bien que leurs concitoyens en arrivent à penser ainsi.

Mes discussions avec plusieurs citoyens depuis le dépôt du budget m'amènent au constat suivant: les Québécois sont prêts à faire leur part mais dans la mesure où le gouvernement fera la sienne. Ils auraient aimé, par exemple, entendre le ministre des Finances s'engager à ne pas hausser la TVQ s'il ne parvenait pas, lui, à sabrer dans les dépenses comme il s'est engagé. À l'image des citoyens qui font le ménage à toutes les semaines et en plus du grand ménage annuel du printemps, il est grand temps que le gouvernement fasse son ménage. Nous en sommes là, M. le Président. Nous vivons au-dessus de nos moyens sans nous préoccuper de la façon dont nous acquitterons la facture.

•(11 h 50)•

Bien sûr, M. le Président, le ministre a pris soin d'émailler son discours de quelques exemples de décisions servant à démontrer la fermeté de ses intentions. C'est ainsi qu'il s'est engagé à geler le salaire des députés. Personnellement, je n'ai aucun problème avec ça, que mon salaire soit gelé. Cette mesure, vous conviendrez, est bien symbolique. Cela représente quoi au juste? 1 000 $, 1 500 $ par année, une goutte d'eau dans l'océan des factures que doit payer le gouvernement via les poches des Québécois.

Nos concitoyens, M. le Président, s'attendent à plus. Nous devons nous questionner, comme parlementaires, sur notre comportement. Je vous donne l'exemple, M. le Président: les voyages des parlementaires à l'étranger. J'ai moi-même participé à une délégation de l'Assemblée nationale en Belgique en 2007 à titre de vice-président de l'Assemblée nationale. Si j'ai personnellement apprécié ma rencontre avec les parlementaires belges, je ne peux me prononcer sur la pertinence du voyage. Je pourrais donner l'exemple de la chef de l'opposition officielle qui fera bientôt un déplacement à Haïti. Est-ce pertinent dans le contexte actuel? Je me suis fait poser la question en fin de semaine à plusieurs reprises et je n'ai eu aucune réponse à donner et encore moins de justification. Comme parlementaires, nous devons donner l'exemple.

Une autre raison pour laquelle la population ne croit plus le gouvernement libéral, c'est que, depuis son élection, là, en 2003, il y a maintenant sept ans, la taille de l'État québécois n'a cessé d'augmenter. Le nombre d'employés de l'État a augmenté de 6 % depuis que le Parti libéral a repris le pouvoir il y a sept ans. En 2003, M. le Président, l'État québécois versait un salaire à 507 194 employés. Ce nombre est passé à 538 440 personnes à l'emploi de l'État, une augmentation de 6,1 %, selon les chiffres de la Commission administrative des régimes de retraite et d'assurances, c'est-à-dire la CARRA. M. le Président, il y avait pourtant un engagement ferme, de la part du gouvernement, du premier ministre et des différents ministres des Finances, d'agir. Ils ont tous échoué.

Le Journal de Montréal du 15 mars dernier nous rappelait que la priorité des priorités, en 2003, pour le gouvernement libéral, c'était la santé. Souvenez-vous, le premier ministre dans les publicités de son parti affirmait qu'il fallait abolir le mot «attente». Qu'a fait le gouvernement pour mériter la méfiance de la population? Dans le réseau de la santé, M. le Président, le nombre d'infirmières n'a augmenté que de 5 % de 2003 à 2008. Le nombre de médecins, quant à lui, n'a augmenté que de 7 %. Et, croyez-le ou non, le nombre de cadres a augmenté de 17,3 % au cours de la même période. Il y a aujourd'hui dans nos hôpitaux, nos CLSC, nos agences de santé 2 000 cadres de plus que lorsque j'ai été élu en 2003, M. le Président. Est-ce que les Québécois peuvent se faire soigner plus rapidement? La réponse est non. Est-ce que tous les Québécois ont accès à un médecin de famille? La réponse est non, M. le Président. Les attentes ont-elles diminué? Encore une fois, non, M. le Président. Mais il y a quand même une bonne nouvelle, M. le Président, l'amicale des administrateurs du réseau de la santé se porte à merveille.

M. le Président, d'autres exemples qui font descendre dans la rue les citoyens, les contribuables. Le 12 avril dernier, le journaliste Dany Doucet, du Journal de Montréal, révélait qu'en quatre jours la machine à chèques du gouvernement s'est emballée, et c'est plus de 732 448 266 $ de promesses, et de subventions, et de prêts à des villes et des organismes et des entreprises qui ont été faits, M. le Président, quasiment 1 milliard de dollars en quatre jours. Par chance que c'était la Semaine sainte et que le lundi de Pâques était... c'était férié, le gouvernement était fermé, tout ça, M. le Président, dans la semaine qui a suivi le dépôt du budget dans lequel le gouvernement demande des efforts importants aux contribuables en haussant la TVQ, les tarifs d'hydroélectricité, la taxe sur l'essence, les différents tarifs, une nouvelle contribution santé et un ticket modérateur, que nous appelons franchise pour la santé, à venir et que même le ministre de la Santé a été incapable d'expliquer à mon collègue de La Peltrie, mais elle doit quand même rapporter un demi-milliard de dollars.

En conclusion, M. le Président, je dirais que c'est par souci de cohérence et aussi par respect pour mes concitoyens que je voterai contre le budget et je demande au ministre des Finances de prendre l'engagement solennel de ne pas augmenter le fardeau fiscal tant qu'il n'aura pas fait un réel ménage des finances publiques du Québec. Merci beaucoup, M. le Président.

Le Vice-Président (M. Chagnon): Je vous remercie, M. le député des Chutes-de-la... de-la-Chaudière, je m'excuse.

*

JOURNAL DES DÉBATS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

39e législature, 1re session
(début : 13 janvier 2009)

Le mercredi 14 avril 2010
http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/39-1/journal-debats/20100414/14735.html

- Vol. 41 N° 104

*