DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

vendredi 16 avril 2010

3360

Le Vice-Président (M. Gendron): Merci. M. le député de Marie-Victorin, votre question.

Règles de financement des partis politiques

M. Bernard Drainville

M. Drainville: M. le Président, le collecteur Franco Fava déclarait hier dans le journal: «Ce n'est pas parce qu'on ramasse 50 000 $ par année qu'on gère le parti [libéral du Québec].» Il s'empressait d'ajouter que son équipe de sept, huit collecteurs ramassait 200 000, 300 000, 400 000 par année, dépendamment des années. C'est vrai qu'on n'a qu'à ajouter un ministre, M. le Président, puis on ramasse 100 000 $ de plus. M. le Président, 300 000, 400 000, ça doit être ça qui donne le droit à M. Fava d'influencer les nominations au gouvernement ou de pistonner la candidature du secrétaire général du gouvernement. C'est ce qui s'appelle le «favaritisme», hein?

Des voix: Ha, ha, ha!

M. Drainville: M. le Président, ce qu'on veut savoir maintenant, ce qu'on veut savoir, M. le Président, c'est: Quand M. Fava organise le cocktail annuel du premier ministre au Hilton, où il se ramasse des centaines de milliers de dollars chaque année, à chaque cocktail, ça lui donne droit à quoi, M. Fava? Est-ce que le premier ministre peut nous expliquer comment fonctionne la politique de retour d'ascenseur entre le premier ministre du Parti libéral et le collecteur Franco Fava?

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): S'il vous plaît! M. le leader du gouvernement.

M. Jacques P. Dupuis

M. Dupuis: Le député de Marie-Victorin prouve encore une fois, M. le Président, qu'il prend ses désirs pour la réalité. D'abord, la première chose qu'il faut dire, M. le Président: il y a une loi sur le financement des partis politiques qui permet que des personnes, que des personnes financent un parti politique en vertu de la loi et des règlements. Et nous avons toujours dit... le Parti libéral a toujours dit, M. le Président, que la loi et les règlements devaient être observés par tous ceux qui contribuaient au parti. D'ailleurs, d'ailleurs, une partie de ces affirmations-là a été confirmée par le rapport Moisan, M. le Président, qui a regardé le financement des partis politiques, ce même rapport Moisan, M. le Président, qui confirmait aussi qu'au Parti québécois ce n'était pas le cas. Alors, dans les circonstances, M. le Président, le député de Marie-Victorin devrait amender sa question, devrait amender sa question, mettre un miroir et se regarder, M. le Président.

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): S'il vous plaît! M. le député de Marie-Victorin pour votre première complémentaire.

M. Bernard Drainville

M. Drainville: M. le Président, les participants au cocktail du premier ministre comme les participants au grand golf annuel du Parti libéral, à 1 200 $ le «foursome», nous confirment que le premier ministre est très présent et qu'il s'empresse de remercier publiquement, au microphone, M. Franco Fava en disant à quel point il est merveilleux, extraordinaire et à quel point il est tellement essentiel pour la démocratie, M. le Président.

M. le Président, le premier ministre, là, il lui doit quoi à Franco Fava? Comment est-ce qu'il fonctionne? Comment est-ce qu'elle fonctionne, la politique de retour...

Le Vice-Président (M. Gendron): M. le premier ministre.

M. Jean Charest

M. Charest: M. le Président, tout ça venant d'un parti politique qui vient de faire... qui lance... qui a lancé sa propre campagne de financement sous le thème Investissez dans votre avenir, en disant... «L'argent peut faire la différence», dit le PQ dans leur campagne de financement à eux. C'est le sommet de l'hypocrisie dont on est témoins aujourd'hui, M. le Président, alors que le PQ, si je comprends bien, reproche au Parti libéral du Québec de faire des activités de financement qui sont prévues à l'intérieur d'une loi, qui sont prévues dans toute démocratie libre...

Le Vice-Président (M. Gendron): En terminant, M. le premier ministre.

M. Charest: ...M. le Président. On vit encore dans un...

Le Vice-Président (M. Gendron): Alors, deuxième complémentaire.

M. Bernard Drainville

M. Drainville: ...cocktail du premier ministre, M. le Président, c'est 1 000 $ la craque, 1 000 $ par personne. Il se ramasse, bon an, mal an, 225 000 $, 250 000 $, 300 000 $.

On veut savoir quel est le pourcentage de ces montants d'argent qui ont été collectés par Franco Fava et son équipe. Et qu'est-ce que le premier ministre lui doit en échange? Qu'est-ce qu'il lui donne en échange? Comment fonctionne la politique de retour d'ascenseur entre le premier ministre du Parti libéral et le collecteur Franco Fava?

Le Vice-Président (M. Gendron): M. le premier ministre.

M. Jean Charest

M. Charest: Je suis très fier, M. le Président, de vivre en démocratie et d'être à la tête d'un parti politique qui respecte les lois sur le financement, qui fait son financement en vertu des règles, qui, lorsqu'il a été l'objet d'examens, contrairement au PQ qui a été trouvé coupable par le juge Moisan, dans le financement reçu par M. Brault, du groupe Groupaction, suite à l'affaire Gomery, a trouvé que...

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): Non, un instant, M. le premier ministre. Il y a une seule...

Une voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): Je le sais. Il y a une seule personne qui a la parole, c'est le premier ministre.

Une voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): Oui, mais vous le...

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): Vous le poserez...

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): Toute interpellation donne ce que ça donne. Alors, si vous voulez poser des questions additionnelles sur des sujets qui vous importent, vous avez le droit mais pas quand quelqu'un a la parole. Là, c'est le premier ministre qui a la parole, on lui laisse.

M. Charest: M. le Président, il n'y a pas juste le juge Moisan qui pensait ça. Dans une lettre ouverte publiée en décembre 2007, l'ancien chef du Parti vert et actuel député du comté de L'Assomption formait des accusations graves envers le PQ et sa chef — aujourd'hui, hein... — alors, sur le financement, alors qu'il disait que, la Loi sur le financement, le Parti québécois le profanait, M. le Président. C'est encore plus récent, ça, que le rapport Moisan, M. le Président.

Le Vice-Président (M. Gendron): En terminant, M. le premier ministre.

M. Charest: Vous êtes des hypocrites.

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): S'il vous plaît!

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Gendron): Non. C'est qu'avant de redonner la parole...

Des voix: ...

•(10 h 30)•

Le Vice-Président (M. Gendron): Avant de redonner la parole... M. le premier ministre, sincèrement, je ne pense pas que ce qualificatif-là est acceptable. Alors, je vous demanderais votre collaboration. Dans le contexte, je ne pense pas que ça va favoriser nos débats d'aujourd'hui de dire directement ce que vous avez dit. Alors, j'aimerais que vous retiriez vos derniers propos. Merci, M. le premier ministre. Allez.

*

JOURNAL DES DÉBATS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

39e législature, 1re session
(début : 13 janvier 2009)

Le mercredi 14 avril 2010
http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/39-1/journal-debats/20100414/14735.html

- Vol. 41 N° 104