DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

jeudi 6 mai 2010

3560

POINT DE PRESSE DE M. STÉPHANE BÉDARD, LEADER PARLEMENTAIRE DE L'OPPOSITION OFFICIELLE

Le jeudi 6 mai 2010, 17 h 15
http://www.assnat.qc.ca/fr/actualites-salle-presse/conferences-points-presse/ConferencePointPresse-5127.html

Salle Bernard-Lalonde (1.131), Hôtel du Parlement

(Dix-sept heures seize minutes)

M. Bédard: Alors, bonjour. Donc, je réagis. Je viens d'écouter le premier ministre du Québec nous faire part de sa décision. Je constate encore une fois un élément important, c'est que M. Charest est encore une fois en plein déni, en plein déni des raisons qui actuellement font en sorte que les institutions du Québec sont ébranlées. Et, ces raisons, elles sont assez simples, elles sont apparues au fur et à mesure, c'est le financement du Parti libéral, le financement du Parti libéral qui a permis au premier ministre d'ailleurs de créer ce climat, on l'a vu, en instaurant littéralement un système qui fait en sorte que, de façon très claire, il apparaît que le financement du parti est lié à l'allocation de places en garderie, qui fait en sorte que le milieu de la construction et les décisions qui sont prises par le gouvernement sont si liées au financement du Parti libéral... donc, les décisions qui sont prises par le gouvernement versus les choix qui sont faits et le financement.

Les FIER, encore aujourd'hui, c'est un bel exemple où clairement un système a été dévoilé, qui fait en sorte que, d'un côté, de l'argent public sert à financer des initiatives qui n'ont pas l'objectif qui était donné au départ et qui conduisent en bout de ligne à du financement au Parti libéral. C'est un véritable système qui donne justement cette apparence de corruption et qui doit être lavé actuellement.
M. Charest doit se rendre à l'évidence, il doit cesser sa période de déni, là, et donner suite au voeu de la population de faire une commission d'enquête sur la construction mais aussi, et je dirais même surtout, sur le financement du Parti libéral. Il ne pourra pas continuer longtemps à nier ces informations... à nier plutôt l'importance de tenir une telle commission d'enquête. Les raisons qu'il a invoquées aujourd'hui sont importantes, mais je pense que tous les faits qui ont été amenées au cours des derniers mois auraient dû amener le premier ministre à prendre cette décision il y a longtemps. Il a vérifié, il nous dit, une information pendant la période de questions. Or, depuis des mois, plusieurs informations liant le financement du Parti libéral à l'allocation de places aurait dû faire en sorte qu'il aurait dû poser des questions à son ministre et prendre la décision qui s'imposait.

À l'évidence, le premier ministre ne veut pas aller au fond des choses en ce qui concerne le financement du Parti libéral. Ce qui arrive aujourd'hui, je pense qu'il en est en partie... en partie responsable. J'espère que la fin de semaine lui portera conseil et qu'il entendra la population, qui souhaite maintenant retrouver confiance dans ses institutions et donc... et donner suite à la demande du Parti québécois mais aussi de tous les partis de l'opposition et de la population en général de tenir cette commission d'enquête.

...aussi que le premier ministre aura aussi à expliquer. Aujourd'hui, il y avait des questions importantes de Mme Marois et de l'opposition en ce qui concerne même le financement de cette compagnie, BCIA, au mois d'octobre, de 1,4 million donné par le fonds, le fonds Renfort, alors que cette compagnie, de toute évidence, était littéralement en faillite et qu'elle a aussi, selon ce que j'ai lu ce matin dans les différents articles, participé à du financement douteux auprès du Parti libéral.

Le Modérateur: Mathieu Boivin.

M. Boivin (Mathieu): M. Bédard, diriez-vous que le prétexte qui est invoqué aujourd'hui, quoique grave, là, sert quand même utilement le premier ministre Charest en lui permettant de se débarrasser d'un ministre qui était devenu un boulet mais, comme vous le laissiez entendre, sans attribuer ce départ-là aux allégations dont vous faites référence depuis longtemps?

M. Bédard: Bien, je pense que c'est une grave erreur encore de M. Charest de nier l'évidence. Les faits qu'il nous mentionne, il aura sûrement à les éclaircir, d'autant plus que je comprends que le dossier a été confié à la Sûreté du Québec. Mais, depuis des mois, des révélations plus que troublantes concernent le financement du Parti libéral, et ça, il refuse à aller au fond des choses.

Il a une partie de responsabilité là-dedans. Il l'a dit, il a confié... il a donné à ses ministres le soin de... l'obligation de ramasser 100 000 $. Qu'est-ce que ça a causé comme dommages? Qu'est-ce que ça a imposé comme obligations? Je veux dire, ce qu'on voit au centre de tout ça, c'est que l'argent était ce qui était au centre des décisions et qui pouvait faire en sorte que quelqu'un pouvait même accéder ou se maintenir au Conseil des ministres. Jamais, au Québec, l'argent n'a eu une telle importance pour des postes ministériels. Alors, le premier ministre ne pourra pas continuer à nier les faits qui rapprochent les décisions gouvernementales au financement que son parti reçoit.

Le Modérateur: Pierre Duchesne et, ensuite, Antoine Robitaille.

M. Duchesne (Pierre): M. Bédard, le premier ministre nous a dit que M. Tomassi n'a utilisé sa carte que quand il était député. Comment vous comprenez qu'il puisse dire ça avec tant de précision?

M. Bédard: Bien, c'est à lui à s'expliquer, et c'est pour ça que... Je l'ai entendu comme vous, j'ai entendu vos questions. Alors, c'est à lui à préciser pourquoi d'ailleurs, suite à ça, bien, les faits et les documents ont été transmis à la Sûreté du Québec. On a demandé à la Sûreté du Québec à faire enquête. C'est à lui à le préciser. Moi, je vous dis, depuis des mois, ces faits semblent effectivement troublants, mais ils s'ajoutent à combien d'autres qui sont encore plus troublants et qui concernent le financement du Parti libéral. Et, ce que j'ai entendu aujourd'hui de M. Charest, il a fait abstraction de tous les autres faits qu'on entend depuis des mois et qui touchent clairement le financement et la décision gouvernementale d'allouer des places en garderie, et ce système, clairement, était là même avant le ministre Tomassi. C'est un système qui a commencé depuis des années et qui a fini par être découvert, je vous dirais, mais qui fonctionnait encore il y a quelques mois.

M. Duchesne (Pierre): Est-ce que ce qui se déroule aujourd'hui vient accréditer les propos de votre chef qui a parlé d'un gouvernement corrompu?

M. Bédard: Mme Marois, aujourd'hui, dans ses questions, et je pense que c'est ce qui ressort de l'ensemble des révélations qu'on entend actuellement... Il y a effectivement une impression de corruption qui se dégage. Et c'est les institutions du Québec qui sont malheureusement touchées, et personne ne peut se réjouir de ça. Ça fait combien de fois que je me retrouve devant vous pour souhaiter que le premier ministre prenne la bonne décision. Et là on ne pourra pas faire démissionner chacun des ministres à la fois, là. Le premier ministre a une responsabilité à faire, c'est sauver les institutions parce que la crise de confiance, elle est à l'égard du gouvernement libéral et de sa personne, à l'évidence, mais toute la classe politique est éclaboussée par son manque de leadership et son refus d'aller au fond des choses. Ce que lui demandent les maires des municipalités, l'opposition, mais toute personne qui a un intérêt dans les institutions et dans la vie publique, c'est une commission d'enquête sur le financement. Puis, Paul Martin l'a fait à une certaine époque, il y a eu un prix à payer, mais je pense que la démocratie et l'intérêt public doivent l'emporter... que les intérêts strictement partisans.

Le Modérateur: Antoine Robitaille.

M. Robitaille (Antoine): Qu'est-ce qu'un élu qui a une telle carte de crédit peut recevoir en contrepartie et/ou c'est la contrepartie de quoi, ça, selon vous?

M. Bédard: Bien, écoutez, je ne peux pas tomber dans les conjonctures, d'autant plus dans le contexte actuel, vous le comprendrez. Donc, M. Charest semble avoir des informations qui doivent sûrement répondre à vos questions. Donc, c'est à lui à répondre sur ces aspects-là. Moi, je vous dis, M. Tomassi, avant que le premier ministre nous annonce aujourd'hui ce nouveau fait, on demande sa démission depuis des semaines. Et les autres informations justifiaient des vérifications beaucoup plus importantes.

Est-ce que le premier ministre, par exemple, a demandé à son ministre: Avez-vous des rapports? Est-ce que c'est vrai que vous êtes allé à l'encontre des rapports du ministère de la Famille concernant l'allocation de places? Pourquoi vous n'avez pas rendu publiques les informations que vous vous étiez engagé à faire? Pourquoi M. Charest n'a pas posé ces questions à son ministre? Et il nous fait référence à un fait en particulier. Moi, je m'intéresse à tous les autres, là, qui concernent, oui, le financement du Parti libéral, mais est-ce que le premier ministre doit fermer les yeux parce que ça concerne le Parti libéral, et, quand ça concerne une carte de crédit, bien là, ouvrir les yeux.

M. Robitaille (Antoine): Avez-vous déjà vu une telle chose, un élu qui a une telle carte de crédit ou qui reçoit un tel avantage?

M. Bédard: Écoutez, le premier ministre doit expliciter, j'imagine qu'il a fait...

M. Robitaille (Antoine): Non, mais, vous, avez-vous déjà vu ça?

M. Bédard: À ma connaissance, non.

M. Lessard (Denis): Est-ce que c'est illégal en vertu de la loi qui dirige les députés, qui encadre leurs actions? Est-ce que c'est un cadeau, c'est un avantage? Est-ce que c'est illégal? Est-ce que ça devient légal s'il exige un remboursement de l'Assemblée nationale pour ses frais de déplacement?

M. Bédard: Écoutez, je peux seulement vous dire que j'aimerais bien commenter un peu plus là-dessus, mais c'est M. Charest qui a eu les informations, qui a posé les questions à M. Tomassi et qui a obtenu les réponses, mais, moi, je n'ai pas ces informations. Mais, par la suite, il a confié le...

M. Lessard (Denis): ...utilisée.

M. Bédard: Il a confié le dossier à la Sûreté du Québec. Mais c'est ça... Mais, moi, je n'ai aucun de ces documents-là.

Journaliste: Qu'est-ce qui est illégal dans ce qu'on apprend, là? Qu'est-ce qui est illégal?

M. Bédard: Oui, mais c'est à M. Charest à le préciser. Moi, je vous dis, là, ce que j'apprends depuis des mois, c'est qu'il y a un système, clairement, qui a été mis en place et qui concerne des allocations de places. Et là, les FIER, c'est encore un système où... qui y trouve son compte? Le Parti libéral et le financement du Parti libéral. On a un système où maintenant les financiers du Parti libéral ont plus de poids que n'importe qui, que tous ceux au Québec qui pourraient conseiller le premier ministre sur les postes des hauts dirigeants dans les sociétés d'État, sur les plus hauts fonctionnaires du Québec.

Alors, le point de rencontre, c'est le financement. M. Charest peut bien aujourd'hui nous parler de la carte de crédit, soit, puis il aura à préciser le pourquoi, mais, moi, ce que je vous dis, c'est que ce qui se passe au niveau de la crise des institutions, c'est encore beaucoup, beaucoup plus grave que ça. Et ça concerne...

Journaliste: Vous trouvez ça bénin, vous?

Le Modérateur: Kevin Dougherty.

M. Duchesne (Pierre): ... des députés, à l'égard, par exemple, des groupes d'intérêts ou des entreprises?

M. Bédard: Bien. Et, même, comment se fait-il que le lien soit si clairement fait entre des décisions publiques, des décisions de gouvernement qui amènent en bout de ligne des administrateurs de compagnies et de sociétés à contribuer au Parti libéral quand elles obtiennent, avant ou après, une décision favorable. Et là on nous dit toujours que c'est le fruit du hasard. Je pense qu'il n'y a personne qui croit ça maintenant au Québec, là. Le Parti libéral, quand il est au gouvernement, récolte le double de ce qu'il récolte normalement, là. Est-ce qu'il y a un prix pour avoir des décisions gouvernementales favorables, là?

Le Modérateur: Kevin Dougherty.

M. Dougherty (Kevin): Oui, M. Bédard, entre utiliser une carte de crédit d'une compagnie et recevoir un salaire de 75 000 $, est-ce qu'il y a une différence?

M. Bédard: C'est une question, regardez... En ce qui concerne le 75 000 $, on dit, depuis qu'on a su que le premier ministre recevait un salaire additionnel, qu'il ne pouvait pas adopter une telle attitude. Alors... Et cette information a été cachée aux Québécois pendant près de 10 ans. Je pense que le premier ministre doit aussi tirer des leçons. Mais j'ai de la difficulté à faire le lien que vous faites, effectivement.

M. Lessard (Denis): ...l'annonce tombe bien pour faire diversion, c'est ce que vous pensez présentement?

M. Bédard: Bien, regardez, une mauvaise nouvelle ne peut pas en couvrir une autre, là. Le cas de M. Tomassi, on réclame depuis des mois son départ, mais ce qu'on réclame surtout, vous avez vu aujourd'hui à l'Assemblée nationale, c'était une commission d'enquête élargie, là, sur le financement du Parti libéral et sur le secteur de la construction. Et je pense qu'au Québec tous les Québécois s'attendent qu'on aille au fond des choses sur ces questions, donc... Est-ce que le premier ministre prend prétexte? Je vous dirais simplement: J'espère que non.

M. Robitaille (Antoine): Êtes-vous rassuré qu'il aille à la SQ? Êtes-vous rassuré qu'il aille à la SQ, qu'il demande à la SQ de mettre son nez là-dedans?

M. Bédard: Bien, si M. Charest dit à la SQ de mettre son nez là-dedans, c'est que j'imagine que les informations importantes qui font en sorte qu'il y a des actes criminels qui ont été posés... Et c'est à lui à s'expliquer là-dessus. Merci.

M. Boivin (Mathieu): ...démissionner comme député totalement?

M. Bédard: Pour la suite, on verra.

(Fin à 17 h 29)