samedi 6 mars 2010
3066. LE PROFESSEUR BULLE COMMENTE
Certains penseurs militaires voient l'immigration comme une forme d'envahissement. Une forme de guerre par d'autres moyens mais avec des résultats similaires. Le pays vaincu est sinon anénati mais du moins envahi par des ennemis. Que ceux-ci soient déclarés comme tels ou non ne change rien.
Le destin naturel et lent d'un peuple a soudainement changé. Et la décision est venu d'un autre que lui.
Si les visiteurs ne viennent pas à rythme régulier et contrôlable (donc incontrôlabe) et qu'on ne leur laisse pas le temps (et ne prenne les moyens de les «assimimiler») de s'habituer à nos coutumes et de prendre le ton du pays. Dans un pays qui n'en est pas un mais dont les amateurs ou non de nationalismes ont la phobie de se faire «assimiler» (sauf un de mes oncles qui auraient tellement aimé naître anglais ou qu'on assimile de force ses ancêtres ce qui lui aurait permis de parler anglais sans l'apprendre ce qu'il était incapable de faire), l'idée de jouer au melting pot modèle USA répugne un peu.
On peut dire acculturation, si on aime le beau perler.
Comme tous les immigrants, les nouveaux arrivants perdent un peu de leurs coutumes pour en acquérir des nouvelles et ne plus avoir l'air «bizarre» du point de vue des indigènes.
Si on augmente la dose sans laisser le temps à ces mécanismes naturels jouent. Ou si on veut forcer la dose sans mettre en place des mécanismes bureaucratiques de «mise à niveau», on va dans le décor.
Une des nombreuses raisons qui expliquent - sans qu'on n'ose le dire bruyamment (relations entre puissances obligent - personne n'est assez fou pour jouer avec le feu et le clamer) - que l'on fasse tout pour empêcher la Turquie de faire parti de l'Union Européenne. Une centaine de million de nouveaux citoyens (musulmans en plus) (jadis ennemis héréditaires) c'est jouer avec le feu.
Les vieux pays, les anciens empires le savent. Les populations le sentent.
Il a fallu 2 guerres mondiales et 100 millions de morts pour que l'Allemagne, la France et l'Angleterre fasse une trève dans leur guerre héréditaire. Les hordes mahométanes se sont épuisées au siècle dernier par leucémie.
Rien ne dit qu'un jour ce sera plus faisable. Ou moins infaisable.
Et que la Russie se joindra au bal.
Nous revenons à l'idée qu'une invasion est généralement militaire. Mais qu'une arrivée ininterrompue d'étrangers inassimilables (ou qu'on ne prend pas soin de...) conduira inévitablement à un remplacement de population.
Ou à une guerre civile.
Le premier signe que tous ces «accomodements» sont arrivés à leur limite d'usage politique sera l'émergeance comme on va vu dans des pays renommés pour leur calme politique, de mouvements «radicaux» dans le genre néo-nazis.
On n'aimera pas ce qu'on verra.
Mais lorsque l'on verra ce genre de chose, il sera trop tard.
Les sociétés sont des être vivants. Elles ont des allergies et des irruptions de boutons et des rougeurs. Des sortes de défenses immunitaires.
Ce sera intéressant.
Le destin naturel et lent d'un peuple a soudainement changé. Et la décision est venu d'un autre que lui.
Si les visiteurs ne viennent pas à rythme régulier et contrôlable (donc incontrôlabe) et qu'on ne leur laisse pas le temps (et ne prenne les moyens de les «assimimiler») de s'habituer à nos coutumes et de prendre le ton du pays. Dans un pays qui n'en est pas un mais dont les amateurs ou non de nationalismes ont la phobie de se faire «assimiler» (sauf un de mes oncles qui auraient tellement aimé naître anglais ou qu'on assimile de force ses ancêtres ce qui lui aurait permis de parler anglais sans l'apprendre ce qu'il était incapable de faire), l'idée de jouer au melting pot modèle USA répugne un peu.
On peut dire acculturation, si on aime le beau perler.
Comme tous les immigrants, les nouveaux arrivants perdent un peu de leurs coutumes pour en acquérir des nouvelles et ne plus avoir l'air «bizarre» du point de vue des indigènes.
Si on augmente la dose sans laisser le temps à ces mécanismes naturels jouent. Ou si on veut forcer la dose sans mettre en place des mécanismes bureaucratiques de «mise à niveau», on va dans le décor.
Une des nombreuses raisons qui expliquent - sans qu'on n'ose le dire bruyamment (relations entre puissances obligent - personne n'est assez fou pour jouer avec le feu et le clamer) - que l'on fasse tout pour empêcher la Turquie de faire parti de l'Union Européenne. Une centaine de million de nouveaux citoyens (musulmans en plus) (jadis ennemis héréditaires) c'est jouer avec le feu.
Les vieux pays, les anciens empires le savent. Les populations le sentent.
Il a fallu 2 guerres mondiales et 100 millions de morts pour que l'Allemagne, la France et l'Angleterre fasse une trève dans leur guerre héréditaire. Les hordes mahométanes se sont épuisées au siècle dernier par leucémie.
Rien ne dit qu'un jour ce sera plus faisable. Ou moins infaisable.
Et que la Russie se joindra au bal.
Nous revenons à l'idée qu'une invasion est généralement militaire. Mais qu'une arrivée ininterrompue d'étrangers inassimilables (ou qu'on ne prend pas soin de...) conduira inévitablement à un remplacement de population.
Ou à une guerre civile.
Le premier signe que tous ces «accomodements» sont arrivés à leur limite d'usage politique sera l'émergeance comme on va vu dans des pays renommés pour leur calme politique, de mouvements «radicaux» dans le genre néo-nazis.
On n'aimera pas ce qu'on verra.
Mais lorsque l'on verra ce genre de chose, il sera trop tard.
Les sociétés sont des être vivants. Elles ont des allergies et des irruptions de boutons et des rougeurs. Des sortes de défenses immunitaires.
Ce sera intéressant.