DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

jeudi 15 avril 2010

3299

JOURNAL DES DÉBATS DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

39e législature, 1re session

(début : 13 janvier 2009)

Le mardi 13 avril 2010 –

Vol. 41 N° 103

http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/39-1/journal-debats/20100413/14563.html

(…)

Le Vice-Président (M. Gendron): (...) Je reconnais maintenant M. le ministre délégué aux Transports pour son intervention sur le discours du budget. M. le ministre délégué aux Transports, à vous la parole.

M. Norman MacMillan

M. MacMillan: Merci, M. le Président. Il me fait, à mon tour, plaisir d'intervenir, et surtout de pouvoir intervenir après mon collègue critique du ministère du Transport. Et aujourd'hui je suis très fier de pouvoir dire que, dans le budget des Transports, il y a 58 % du budget qui est dépensé dans nos régions, comme la vôtre, comme la mienne, dans plusieurs des régions du Québec. Alors, je pense que les gens sont quand même assez satisfaits du budget que nous avons annoncé dernièrement, 4,2 milliards.

Je veux d'abord saluer le courage et l'audace de notre gouvernement, M. le Président, d'avoir pris des décisions très difficiles dans le budget que nous avons déposé, un budget que je nomme, pour moi, un budget Costco, tough, gros — comme moi, là — un budget, là, que les gens s'attendaient, chez nous, dans ma région, qu'on dépose.

On peut regarder tout ce qui s'est passé dernièrement. Dimanche passé, à Québec, il y a eu, on me dit, 50 000 personnes qui ont, sur les plaines d'Abraham, contesté notre budget. Bravo! Je lève mon chapeau à ces gens-là, dans une belle journée, de venir sur les plaines d'Abraham dire au gouvernement: On n'est pas contents du budget qui a été déposé.

La question que je me pose, que je dis dans toutes mes entrevues depuis le début, M. le Président, c'est: On fait quoi, comme gouvernement? Qu'est-ce qui s'est passé après une crise économique comme qu'on vient de passer? Je n'ai pas entendu mes collègues, de l'autre côté, encore, nous dire: On aurait dû faire ça, augmenter les impôts, augmenter la TVQ, couper tout partout, couper les médecins, couper les infirmières comme ils ont fait. Non. C'est beau, nous critiquer, puis ça, je l'accepte, j'ai passé neuf ans dans l'opposition, et on faisait la même chose, on se levait debout puis on critiquait, on...

Les gens qui ont décidé d'emmener 50 000 personnes... on me dit que c'était 30 000, mais 50 000, 60 000 pour critiquer... Mais nous avons décidé de déposer un budget parce qu'on ne voulait pas laisser aux gens, dans quatre, cinq ans, un déficit. Nous avons pris des décisions très difficiles.

Je me rappelle quand on m'a demandé mon opinion à moi: On fait quoi, au budget? Loin d'être un expert, hein? Ça, là, tout le monde comprend ça, là. Deux plus deux font quatre, ça, je comprends ça, mais, de parler de l'avenir, de la croissance des dépenses, de parler de tout ça... Moi, pour moi, qu'est-ce qui est important, et je le répète dans les entrevues que j'ai depuis deux semaines, c'est la crédibilité de notre gouvernement, qui a décidé de prendre des décisions qui étaient très difficiles, très difficiles.

Facile pour eux, les deux partis qui sont assis là, de dire: On coupe dans la pauvreté, on coupe dans la santé, on a un ticket modérateur. Ce n'est pas vrai, c'est complètement faux, ce n'est pas ça qu'on fait. On prend un budget, on a déposé un budget que, d'ici quatre ans, il n'y aura pas de déficit et on espère...

Les experts, là, les notes que je lis tout partout, qui disent qu'il y aurait une croissance, qu'on pourrait peut-être revenir sur des décisions qu'on a prises aujourd'hui, je le souhaite. Je le souhaite, que les gens qui font 35 000 $ ou 40 000 $ par année n'aient pas à débourser 100 $ ou 200 $ pour la santé. Mais on fait quoi? La santé, c'est 33 milliards par année. Dans le budget, là, le budget qu'on a déposé, là, c'est 33 milliards, si c'est les bons chiffres; 50 % ou 46 % du budget que la population, qu'on a décidé, 35 ans, 40 ans passés, que ça devient universel, que tout le monde a des soins puis qu'on ne paie pas. On n'est plus capables.

On s'est donné des choix, au Québec, on s'est donné des choix, on s'est donné un panier de services, au Québec, qui coûte 16 milliards de plus si on le comparait... On nous compare toujours à l'Ontario: assurance emploi, la dette, le... comment on dépense en éducation, comment on dépense à certains endroits. Mais, chez nous, on dépense, dans un panier de services, 16 milliards de plus que l'Ontario dépense. 16 milliards de plus, population de 7,5 millions, 7,3 millions et, en Ontario, proche 14 millions. C'est beaucoup d'argent. C'est les Québécois qui ont décidé d'avoir ces services-là, soit en santé, soit en garderie, soit d'assurance parentale qui est payée beaucoup par les gens qui ont besoin de ces services-là, qui ont des enfants. C'est notre choix qu'on a fait.

Mais là on est rendus à moment donné qu'on avait des choix qu'on devait faire, puis les choix qu'on a fait, c'est d'avoir un budget qui était difficile, très difficile. Et je comprends les gens. J'ai eu des e-mails, des courriels que des gens que je connais personnellement qui n'étaient pas contents, et je les comprends. Mais, comme je dis, on a pris la décision, puis on l'a fait, puis j'en suis très fier.

62 % des coupures, si vous voulez, c'est nous qui allons faire ça, au gouvernement. Comment nous allons faire ça, M. le Président? Je vais vous en énumérer. On a commencé par geler les salaires d'une durée... Et je me joins à mon collègue de Verchères, critique aux transports. Écoutez, on fait partie des gens qui doivent prendre les coupures. Aucun problème. J'ai connu les coupures de 4 % qui ont été faites dans le temps de l'ancien premier ministre Lucien Bouchard. Et on va geler les masses salariales de la fonction publique jusqu'en 2013-2014. On va suspendre les versements des primes au rendement pour les deux prochaines années pour les hauts dirigeants du secteur public et parapublic, maintenir les remplacements de seulement un départ d'employé sur deux à la retraite. On va également élargir cette mesure au personnel administratif des réseaux de santé et de l'éducation, y compris les cadres. On va réviser totalement les programmes gouvernementaux. Et ça, ça nous touche, le ministère des Transports. Il y a beaucoup de programmes qu'on a à l'intérieur, qu'on doit regarder pour voir si on peut regarder... continuer avec le même budget pour les prochains deux, trois ans. Les budgets discrétionnaires, même, des députés. Les gens viennent me voir, puis ils me discutent de ça. On va regarder ça, on va vraiment regarder ça.

Mais c'est des budgets qui aident les municipalités aussi, dans les routes, dans tout ça. Alors, il faut regarder tout ça dans son... comment je dirais, dans son tout, si vous voulez, là. On veut voir vraiment... parce que c'est important, on ne veut pas que les gens soient obligés quand même de payer plus de taxes à cause des routes, tout ça. On va tout regarder ça. On a pris un choix. On a fait un choix qui est difficile. On a fait un choix qui... On a commencé dans notre cour.

Et, moi, je comprends les gens. Les gens nous disent qu'ils ne nous croient pas, ils ne croient pas qu'on va réaliser ce 62 % là qu'on dit dans notre budget. Moi, je dis aux gens: Il n'y a pas d'élection avant 2012, ou 2013, là... Je ne m'en rappelle pas des années, mais je pense que 2012, c'est un choix que le premier ministre a. D'ici à ce temps-là, on pourra prouver aux gens qu'on va vraiment couper. Juste cette année, si je ne trompe pas, c'est 1 milliard, la première année, déjà, dans l'appareil gouvernemental, qui a été coupé. Et, à toutes les années, pour les prochains quatre ans, on va se rendre à 5 milliards des coupures du gouvernement pour atteindre un zéro en déficit en 2013-2014. C'est un choix qu'on a fait. Il va y avoir des changements en éducation, en santé. On doit le faire. On s'est payé la traite. On est, comme on dit dans l'Outaouais... on avait un bar ouvert dans beaucoup des services. Là, on ne peut plus. On ne peut plus, là. On ne peut vraiment pas.

Puis les gens que j'ai vus en fin de semaine, dans les activités, tous les députés... il y a des comtés qui sont contents de voir mon critique, Verchères, sûrement dans le... à Varennes, qui ont été le voir, puis ils ont dit: Bien on est contre le budget de... qui a été déposé. Je le comprends. Ils ne sont pas pour aller dire à mon collègue de Verchères que c'est un bon budget. Ces mêmes personnes-là, je leur ai parlé en fin de semaine, ils ont dit... Bien, ils ne m'ont pas félicité. Ils ont dit qu'on avait du courage. Alors, ils ne sont pas pour aller voir les députés de l'autre côté puis dire: Bien, c'est bon, le budget, là. On se comprend. Mais, si on fait le tour, là, vraiment de toutes les activités qu'on a faites en fin de semaine, les gens nous disent une chose, que c'est vraiment un budget qui a été audacieux, courageux et difficile, oui. Et il faut prouver à ces gens-là, il faut vraiment prouver aux gens, aux Québécois, aux Québécoises, que les décisions qu'on a prises sont les meilleures.

•(20 h 10)•

Si on pouvait, là, inventer ou imprimer de l'argent demain matin pour 4,5 milliards de déficit, là, si on pouvait partir la machine puis le mettre, puis le donner aux Québécois, on ne couperait pas en nulle part, là. On a vécu, on s'est donné un panier de services qu'on paie pour aujourd'hui. Il faut prendre les décisions. Et nous avons décidé, comme gouvernement, de prendre des décisions difficiles, audacieuses et courageuses pour l'avenir de nos enfants, de mes petits-enfants, de mes deux petits gars que c'est la première fois que j'ai la chance de mentionner leur nom, Tommy et Zacharie. Ces gens-là, on ne veut pas leur laisser ça.

Il faut changer notre système, au Québec. Il faut lâcher d'avoir un bar ouvert pour beaucoup de choses puis il faut vivre selon nos moyens. Et c'est le gouvernement de Jean Charest qui a décidé de faire... excusez, le gouvernement du Québec, du premier ministre — je m'excuse, M. le Président — qui a décidé de prendre ces décisions-là. Et c'est pour cette raison que ça va être avec plaisir même, sans avoir un grand sourire mais pour l'avenir de mes petits enfants... Ces gens-là vont avoir un avenir de rester au Québec, dans un beau pays qui s'appelle le Canada. Merci.

Le Vice-Président (M. Gendron): Alors, merci, M. le ministre délégué aux Transports, pour votre intervention.