DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

dimanche 2 août 2009

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EXPLOSION

Encyclopédie Universalis
http://www.universalis-edu.com/article2.php?napp=27935&nref=T903216

René NOTO, médecin-colonel, anesthésiste-réanima-teur, chargé de l'enseignement de la médecine d'urgence et de la médecine de catastrophe au Service de Santé des armées.

Le traumatisme par effet de souffle ou blast injury des auteurs anglo-saxons, bien individualisé cliniquement depuis la Seconde Guerre mondiale, regroupe l'ensemble des lésions et des troubles constatés chez des patients soumis aux effets d'une explosion.

Ces lésions sont provoquées par l'onde de pression qui suit l'explosion et qui se propage dans l'atmosphère (blast aérien), dans l'eau (blast liquidien) ou dans les solides (blast solide) ; le blast aérien étant le plus fréquent.

Décrits initialement comme une pathologie de temps de guerre, les traumatismes par effets de souffle sont devenus relativement fréquents en médecine d'urgence quotidienne. Ils sont liés aux risques technologiques en milieu de travail, mais aussi aux différents accidents domestiques ; il peut s'agir d'explosions de liquides inflammables, de gaz comprimés, d'appareils sous pression ; depuis quelques années, la multiplication des attentats par engins explosifs a permis de retrouver des aspects lésionnels décrits initialement lors des conflits armés.

Ces explosions surviennent dans un contexte topographique très varié : espaces clos ou ouverts, avec des charges explosives très diverses. Cela explique le caractère individuel ou collectif de l'accident, la gravité variable des lésions d'un sujet à l'autre pour une même explosion, la fréquence des autres lésions associées : lésions mécaniques (plaies, fractures...) liées à la projection des différents matériaux qui réalise souvent le polycriblage, les lésions thermiques (brûlures) et éventuellement des atteintes toxiques dues à l'inhalation des gaz issus de l'explosion.

La gravité des lésions de blast, comme des lésions associées, est en grande partie liée aux caractères physiques de l'onde de choc et de sa propagation. En fait il faut considérer :

la durée de l'onde de choc qui varie suivant le lieu où se produit l'explosion ; pour une même puissance explosive, les effets sont plus importants dans un local fermé que dans un espace ouvert (réflexion de l'onde de choc) ;

la distance qui sépare les victimes de l'épicentre de l'explosion, les variations de pression s'atténuant avec la distance ;

l'éventuelle protection mécanique qui peut être assurée par la position du corps (incidence par rapport à la surface absorbante), la nature physique des surfaces de protection (vêtements, écrans protecteurs, etc.).

Cela explique qu'à la suite d'une explosion les équipes de secours puissent avoir à prendre en charge des victimes de gravité différente, présentant soit un blast isolé, soit un blast intriqué à d'autres lésions ; c'est dans ces conditions qu'a été décrite une nouvelle forme d'agression : le brûlé, blasté, blessé (B.B.B.).

De même, suivant les régions atteintes on constatera un blast crânien (commotion cérébrale avec troubles de conscience plus ou moins accentués), un blast abdominal avec des lésions intra-abdominales (lésions spléniques, hépatiques, éclatements des organes creux : intestin, estomac), un blast oculaire avec des lésions des différentes structures anatomiques de l'œil (troubles de la vue uni- et bilatérale...).

Les blasts auditifs et pulmonaires sont de loin les atteintes les plus fréquentes.

Le blast auditif est une atteinte localisée qui se manifeste avec une certaine latence après l'explosion par des acouphènes, des vertiges, des douleurs auriculaires ; la constatation de ces signes, même discrets, est un bon « marqueur » d'un traumatisme général par effet de souffle et doit entraîner un examen otoscopique.

Le blast pulmonaire, dont le pronostic peut être vital, évolue en deux phases : la phase initiale - en l'absence de lésions associées - est le plus souvent cliniquement muette ; après une période de sidération neuro-psychique liée aux bruits, à la lueur, à l'onde de choc, aux réactions émotives, succède une phase neutre où le sujet véritablement euphorique, « rescapé », répugne à tout bilan et encore plus à toute idée d'hospitalisation.

C'est donc secondairement, avec une latence de quelques minutes à plusieurs heures, que la scène clinique se détériore et évolue vers une détresse ventilatoire pouvant entraîner la mort malgré la réanimation entreprise.

Il est donc indispensable que les secours médicaux puissent intervenir sur place pour prendre en charge toute personne soumise aux effets d'une explosion et prendre des mesures conservatoires immédiates :

repos strict et examen clinique rigoureux (pulmonaire, auditif) pour déceler tout stigmate d'atteinte ;

hospitalisation pour surveillance de 24 à 48 heures pour les formes simples et les sujets apparemment indemnes ;

mise en route d'un traitement symptomatique pour les formes plus sévères ; traitement qui sera poursuivi en service de réanimation.