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Nous suivons les mots qui choquent ce mois de mai 2009.

On concluera qu'il faut protéger les enfants. Ce qui est bien. Comme le professeur Bulle est du genre méfiant, il ajoutera qu'il faudrait d'abord les protéger de leurs parents. Ce serait déjà un grand pas vers le progrès social. Mais la logique n'est pas le fort de ses semblables.

Ce qui troube encore plus, c'est l'union de sexualité et d'enfants. En oubliant que dans l'Histoire et encore aujourd'hui un peu partout dans le monde, et même ici pendant longtemps, l'enfance n'existait pas. L'enfant était un animal domestique travaillant pour la famille. Ou loué ou vendu à une famille ayant les moyens de se le procurer. Et les petites filles étaient mariés à 10 ans. L'enfant a toujours fait un bon voleur, un domestique ou un soldat s'il est correctement entraîné. Ce qui ne prend pas beaucoup de temps.

La vente dans un bordel constitue aussi un supplément de revenu intéressant pour la famille surpeuplée. Et une source de devises non négligeables pour l'État qui veut attirer le touriste. Qu'on punisse quelques touristes insignifiants sous la recommandation de leur pays d'origine - le Canada ayant décidé de poursuivre ses citoyens partout dans le monde pour des actes considérés comme criminels ici- les pays bordels s'en montrent accomodants. Comme ils peuvent être particulièrement cruels envers les touristes consommateurs de drogue tout en étant parmi les États les plus grand fournisseur du même produit à l'échelle planétaire. Il faut faire un exemple de temps en temps. Généralement recommandé par certains pays parmi les plus grands consommateurs de drogue de la planète. Ce qui démontre à quel point leurs citoyens aiment y vivre. Quelques pays poursuivent partout dans le monde leurs citoyens qui osent les critiquer même en gardant une prudente distance pour les assassiner. Ce que font les pays de leurs citoyens ne regardent qu'eux. La loi du Monde étant simplement que la vie d'un individu sans importance n'a aucune valeur.

Tout ceci est troublant si on se soucie de la sexualité des enfants (le reste des idées est trop compliqué pour qu'on y songe la même journée), n'empêchera pas qu'on portera sans remords des vêtements faits par des enfants esclaves avec du coton récolté par les presque mêmes. Boira du thé, du café, mangera du chocolat qui ne pourrait exister sans cette main d'oeuvre corvéable à merci pour rien. Et interchangeable puisque ces pays les produisent en surnombre.

Mais tout ceci forme une idée compliquée comme on les déteste ici.