François Hollande a annoncé que la France reconnaissait la nouvelle coalition formée par l'opposition syrienne comme "la seule représentante du peuple syrien" donc comme le futur gouvernement provisoire de la Syrie démocratique.
Il n’exclut pas que la France puisse livrer des armes aux opposants à Bachar al-Assad,
Interrogé sur une éventuelle intervention armée internationale, le président Hollande a rappelé que le Conseil de sécurité de l'ONU "n'était pas dans cette disposition d'esprit" en raison de l'opposition russe et chinoise.
Toutefois, il a estimé que les Nations unies devaient "faire en sorte de sanctuariser" les zones libérées en Syrie où se trouvent des déplacés.
"Nous agirons au nom du principe de protection des populations civiles", a-t-il déclaré.
"Partout où des zones libérées ont pu être constituées et seront sous l'autorité de ce gouvernement [provisoire], elles devront être protégées"
a-t-il dit sans plus de précisions.