DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

mercredi 29 avril 2009

374.UNE PETITE CHANSON

House / Electro / Trance / Dance

373.MODE POÉTIQUE


CES BOTTES EN SUÈDE À BOUTS OUVERTS.

Parce que même si l'été n'est pas encore arrivé, on a déjà envie de montrer notre pédicure!
148 $ Browns.

Qui a dit que le professeur Bulle ne s'intéressait pas à la mode? Rien de ce qui est humain ne lui est étranger. Puisquele professeur Bulle est la mesure de tout chose. Et le sujet: qu'est ce que les fabricants de guenilles vont encore inventer pour faire casquer les petites madames est un sujet de délice qui lui donne des frissons. Et tout d'un coup, il me vient l'idée sournoise que ce n'est pas tout à fait étranger au débat d'un niveau élevé que nous imposent nos élites au sujet du bilingo.

372.INTÉRESSANTE CHENILLE DE DISCUSSION. QUELQU’UN PARLE DE QUELQUE CHOSE ET TOUT À FAIT TYPIQUEMENT, UNE SALARIÉE D’UN JOURNAL RÉPLIQUE DE TRAVERS.

BILINGUISME> NÉCESSITÉ OU PÉRIL?

Christian Dufour.
Chercheur à l'École nationale d'administration publique (ENAP).

La Presse. -Forum, jeudi, 2 avril 2009,

Le bilinguisme: péril ou nécessité pour les Québécois? La question sera abordée vendredi et samedi, au Forum sur le français organisé par l'Institut du Nouveau Monde avec le Conseil supérieur de la langue française (www.inm.qc.ca). Une brochette d'invités y participeront, notamment le professeur Christian Dufour, dont le livre Les Québécois et l'anglais Le retour du mouton a relancé le débat (…)

LE FRANÇAIS AVANT TOUT

L'anglais au Québec n'est pas une langue comme les autres, mais une partie de nous héritée de 250 ans d'histoire. Ce qui est suicidaire, c'est de le placer sur le même pied que le français sur un continent massivement anglophone.

La norme ne saurait être le bilinguisme, mais bien ce qui correspond à notre réalité tout en étant porteur d'avenir: la claire prédominance du français sans exclusion d'un anglais dont la présence n'est pas obligatoire.

Vouloir que les Québécois soient tous bilingues, c'est placer l'anglais sur le même pied que le français. C'est décrocher de la réalité pour sombrer dans l'idéologie, car les francophones sont déjà très bilingues pour un groupe qui se veut majoritaire. Les francophones actifs de l'île de Montréal le sont aux trois-quarts, ceux de la grande région métropolitaine le sont au deux-tiers, ce bilinguisme étant en progression.

L'obsession de l'anglais camoufle une régression identitaire où le bilinguisme généralisé devient une exigence en elle-même, une idéologie décrochée de la réalité et des besoins.

Les jeunes libéraux nous ont demandé en 2008 de parler un parfait anglais, un anglais sans accent.

Des employeurs recommencent à exiger systématiquement le bilinguisme, indépendamment des besoins réels de l'emploi, sous prétexte d'ouverture au monde mais aussi parce que le supérieur hiérarchique ne parle pas français, comme au bon vieux temps du Canada français.

Déjà bilingues à des degrés divers, les Québécois n'ont pas à le devenir tous de la même façon.

Collectivement, on s'adaptera à la progression graduelle du bilinguisme individuel. C'est sa généralisation rapide qui serait dangereuse, entre autre parce qu'il en découlera une perte de motivation à apprendre le français chez les Anglo-Québécois et les immigrants, de même qu'une perte de marché pour des produits culturels en français à la limite de la rentabilité.

On ne saurait faire abstraction non plus d'une situation géopolitique objectivement unique.

Aucune société non ethnique sur la planète n'est placée dans une situation aussi délicate que le Québec francophone par rapport à l'anglais.

C'est la seule société non-anglophone sur un continent anglophone 40 fois plus peuplé, qui considère souvent le fait québécois comme un phénomène ethnique.

On ne peut se permettre une gestion irréaliste de l'anglais parce que cette langue est importante ici à au moins quatre niveaux: c'est une vieille langue québécoise, majoritaire au Canada, une langue massivement présente sur le continent; c'est aussi, jusqu'à un certain point, la lingua franca de la mondialisation.

De toute évidence, les Québécois ont individuellement intérêt à apprendre plusieurs langues mais le multilinguisme, quand il se veut politique et collectif, comporte un aspect mystificateur en faveur de l'anglais.

C'est un bon exemple d'irréalisme qui oublie que nous ne sommes pas en Europe.

Il est révélateur que les politiques de promotion du multilinguisme prêchent toutes la généralisation du bilinguisme chez les francophones.

Cela accentuerait les effets pervers du multiculturalisme, occultant le véritable défi qui est le nôtre: l'affirmation de la claire prédominance du français sans exclusion de l'anglais.

Les Québécois n'ont pas à devenir tous bilingues. Ils ont à être excellents, en apprenant l'anglais ou d'autres langues au besoin pour ce faire.

+

UN PÉRIL INVENTÉ

Gagnon, Lysiane

La Presse.Forum, samedi, 4 avril 2009

Bilinguisme: nécessité ou péril? Tel est le thème d'un colloque qui se déroule depuis hier à l'invitation de l'Institut du Nouveau Monde et du Conseil supérieur de la langue française. L'un des conférenciers, Christian Dufour, dont La Presse publiait jeudi l'opinion, estime que dans le contexte d'un îlot francophone minoritaire en Amérique, le bilinguisme individuel, loin d'être une nécessité pour la plupart des citoyens, est un péril.

M. Dufour me permettra de différer d'opinion avec lui. Je ne reviendrai pas sur l'utilité de l'apprentissage de l'anglais parce que c'est une évidence. Mais les prémisses sur lesquelles M. Dufour base son argumentation sont fausses.

"Vouloir que les Québécois soient tous bilingues", dit-il, "c'est placer l'anglais sur le même pied que le français." Faux. Chez les gens bilingues, la langue seconde, aussi bien maîtrisée soit-elle, n'est jamais sur le même pied que la langue maternelle. Allez à Amsterdam ou à Stockholm, où tous les habitants parlent anglais. Vous verrez qu'ils sont bien plus à l'aise quand ils passent au néerlandais ou au danois.

Je sais de quoi je parle. L'anglais est une langue que je parle couramment. J'écris directement en anglais, depuis des années, des textes de niveau professionnel. Mais c'est toujours en français que je m'exprime le mieux. L'anglais reste pour moi une langue apprise.

Même chez les très rares "parfaits bilingues" (qui viennent en général de familles mixtes), les deux langues ne sont pas sur un pied d'égalité absolue.

La langue des émotions sera souvent celle de la mère.

La langue littéraire, souvent celle de l'instruction.

Parce qu'il avait été formé à Brébeuf, Pierre Elliott Trudeau n'écrivait qu'en français quand il abordait une question lui tenant à coeur (sa fameuse sortie contre Meech, publiée simultanément dans La Presse et un quotidien torontois, a été écrite en français, et traduite en anglais).

Monsieur Peter Elliot Trudeau faisait faire ses discours par d'autres. Comme tous les politiciens. Quand cette interminable tirade au sujet de Meech (une pleine page de La Presse), cette vieille ordure était bien tout à fait incapable de la faire elle-même. Ben trop feignante. Quant à parle de son... hum!... coeur.... Tiens! Le mien aussi. Tout d'un coup. J'ai envie de vomir. Ça me prend là, là ...

M. Dufour s'en prend ensuite à ceux qui "nous demandent de parler un parfait anglais, un anglais sans accent".

Je ne sais pas où M. Dufour est allé pêcher cela, mais personne n'a jamais réclamé que les jeunes francophones parlent un anglais "parfait". Ce serait utopique et de surcroît inutile, sauf si l'on veut faire carrière dans la diplomatie ou la littérature comparée. L'objectif est simplement de parler un anglais correct et compréhensible, adapté aux situations courantes.

Quant à l'accent, je n'ai jamais entendu personne dire qu'il était nécessaire de parler anglais avec l'accent d'un anglophone de souche (quel accent, d'ailleurs? celui de Boston? de Londres? d'Australie?).

Ce n'est pas le sujet, comme la madame a une idée fixe, elle la ramène. Subtilement, elle fait dévier le débat. Choisissant l'ombre de l'adversaire, une idée qu'il aurait pu vouloir dire pour critiquer cette ombre. Ce que monsieur Dufour disait, craignait c'était la prédominance de l'anglaise et cette exigence réclamée autant par le colonisé que le collaborateur. Nécessité, obligation, extermination. Pas l'accent. Qui ne serait qu'une pincée d'humiliation de plus pour le colonisé qui ne parlera jamais aussi bien que le colonisateur. Déjà que tout bon colonisé se précipite dès qu'il sait un peu de latin pour le dire au moindre touriste qui fait des efforts pour baragouine le français. Et les exemples du passé le démontrent partout. Quand les hindous singeaient à merveille les british après des études à Harvard, on leur reprochait ensuite la couleur de leur peau. Exiger le bilinguisme est mortel ici. Puisqu'on se fout des chinois. Et impossible, ce qui est encore plus amusant. On en rediscutera. On assiste donc à des loufoqueries où dans des conseils d'administration (de n'importe quoi) où tout le monde est franco de souche, on se parle en anglais. Cette manie vient de loin, dans un album d'Astérix on s'était moqué de la manie d'imitation de tous les colonisés quel que soient leur grosseur. Ainsi dans des débats bien plus savants que ceux de la Chambre de Commerce ou à Bruxelle, on se discute en anglais alors que pour personne ce n'est la langue maternelle. Et ce n'est même pas de l'anglais mais du bilingo. Les seuls pour qui ce le serait les british ne font pas parti de la Communauté Européenne. Amen.

En lisant M. Dufour, j'ai l'impression qu'il accepte que certains Québécois, ceux qui ont des contacts professionnels avec l'étranger, soient bilingues, mais qu'il préfère que la masse reste unilingue, histoire de sauvegarder l'héritage et de constituer un marché pour "des produits culturels en français à la limite de la rentabilité".

En somme, le bilinguisme pour l'élite, et l'unilinguisme pour le peuple... Voilà une forme particulièrement détestable d'élitisme.

La mauvaise foi à ce niveau. Tout en se donnant des airs de défenseuse des faibles et des opprimés. Braaavo!

Le bilinguisme individuel ne signerait pas l'arrêt de mort de la langue française au Québec. Sur le plan linguistique, la Suède et les Pays-Bas sont bien plus isolés que le Québec. Qui parle, qui veut apprendre le néerlandais ou le suédois, en dehors de ces petits pays? Pourtant, ces deux langues se portent fort bien même si leurs locuteurs pratiquent aussi l'anglais.

Encore la Suède!

Et les paybassites!

Le français est beaucoup plus solide que le néerlandais ou le suédois parce qu'il reste, malgré la suprématie de l'anglais, une très grande langue de culture, parlée sur tous les continents.

Si notre langue dépérit au Québec, c'est par notre faute à nous...

Et aussi parce que des agents d'influence puissants et omniprésentes font un travail de sape continuel sur des générations -se repassant le flambeau de taupe à taupe. Pendant que les desouche continue à se frapper la poitrine comme les vaincus qu'ils sont et seront toujours. Et quand ils sortent la tête de terre, on leur frappera dessus. C'est médical, pour votre bien. Ça renforce le système immunitaire.

+

RÉPLIQUE

UNE DÉCEPTION

Christian Doufur

La Presse.Forum, mardi, 14 avril 2009, p. A20

Lysiane Gagnon me fait l'honneur de consacrer toute sa chronique de samedi dernier à un texte de moi sur le bilinguisme publié jeudi dans La Presse. Je limiterai ma réplique à deux points et à l'expression d'une déception.

Mme Gagnon soutient que personne n'a jamais réclamé que les jeunes francophones parlent un anglais parfait et se demande où j'ai bien pu pêcher cela. Elle n'a manifestement pas suivi le congrès de la commission jeunesse du parti libéral en août 2008, où fut battue de justesse une résolution prévoyant la bilinguisation intégrale du niveau d'enseignement primaire, l'argument invoqué étant justement qu'un "bilinguisme parfait (sic) était nécessaire pour assurer aux Québécois une place de leadership dans le monde" (cf. Gilbert Lavoie, Le Soleil, 3 août 2008).

Par ailleurs, Mme Gagnon estime que le français est beaucoup plus solide au Québec que le néerlandais ou le suédois dans ces petits pays dont les citoyens parlent en général anglais. Elle avait déjà fait valoir un point de vue analogue - qu'en tout respect je considère aberrant - dans sa chronique du 19 février 2008, à laquelle j'ai pris la peine de répondre longuement dans mon livre Les Québécois et l'anglais - Le retour du mouton (page 43 et suivantes).

Je rappellerai seulement que le rapport avec l'anglais n'est absolument pas le même dans ces pays qu'au Québec, le profond équilibre linguistique et culturel européen ayant peu à voir avec la réalité nord-américaine à laquelle le Québec se rattache.

Je me permets enfin d'exprimer ma déception qu'une chroniqueuse aussi influente que Mme Gagnon, avec laquelle je suis souvent d'accord, ne se soit pas donné la peine de prendre connaissance d'un ouvrage publié il y a six mois, au coeur du sujet sur lequel elle écrit et réagissant à ses propos.

Cela lui aurait peut-être évité de réitérer machinalement des arguments auxquels les lecteurs de La Presse ont déjà eu droit il y a un an.

Christian Dufour. Chercheur à l'École nationale d'administration publique (ENAP).

+

RÉPONSE À LA RÉPLIQUE. ET VLAN!

PAS BESOIN DE LIRE LE LIVRE

Lysiane Gagnon

Si je comprends bien, M. Dufour m'aurait pardonné d'avoir exposé nos divergences de vue si j'avais fait de la publicité à son bouquin (que je n'ai pas lu).

Je répondais, dans une chronique de 600 mots, à un texte de lui de longueur équivalente, et que mes lecteurs avaient lu. Je n'avais nul besoin de lire l'ouvrage de M. Dufour pour ce faire. Mais bon, par sa réplique, M. Dufour a réussi à "ploguer" son bouquin, il n'a donc qu'à se féliciter de la tournure des choses.

Lysiane Gagnon.

Quel merveilleux échantillon de mauvaise foi. Il faudrait l'encadrer au plus vite tant il est bizarrement constitué. Mais ce n'est pas une rareté, on ne perd donc rien en échappant l'éprouvette. Voilà comment un des porte-voix du réseau «le bilinguisme joyeux» un haut perché du Vatican de papier clôt le débat : Et de la façon classique des salariées d’un journal qui savent que les gens n’ont pas le lu le texte de base ou ne s’en souviennent pas, ni de leur «critique mordante» (expression fleurie habituelle du métier comme «saveur électorale» ou «Gaspé pays de contraste». On peut les réétutiliser à tout moment ce qui fait autant de pouces de texte de gagné.)

Et si l’auteur ose écrire en affirmant qu’on l’a mal compris-cité, on lui ferme le bec d’une vacherie que tout le monde va remarquer puisqu’elle est à la fin. Procédé classique, utilisable dans la critique littéraire et autre. Merci, le professeur Bulle aime que ses prédictions se réalisent.


On lui enlèvera (essayera) de lui enlever tout argument intellectuel pour les remplacer par de vils intérêts financier: ploguer son livre. Comme si madame Gagnon n'était pas grassement payé pour pondre. Ollé!

mardi 28 avril 2009

371.UNE PETITE CHANSON

Midnight Oil - Beds are Burning

370

L’AUTRE SCANDALE

Joseph Facal

http://www.josephfacal.org/lautre-scandale/

2 mars 2009

Le désastre survenu à la Caisse de dépôt ne devrait pas nous faire oublier un autre immense gâchis : la construction projetée des deux méga-hôpitaux dans le centre-ville de Montréal à un coût minimal de près de 4 milliards de dollars.

Le projet anglophone recevra la moitié de cet argent alors qu’un médecin sur deux formé à McGill quitte le Québec, et qu’on y forme 4 fois moins de médecins pratiquant au Québec que du côté francophone. Question évidemment taboue chez tous ceux, libéraux comme péquistes, qui furent associés à cette décision.

Du côté francophone, on ne sait tellement plus par quel bout prendre ce naufrage qu’on en a oublié le plus vieux principe de gestion au monde : quand vous êtes dans un trou, arrêtez de creuser.

La décision de construire sur le site de l’actuel hôpital St-Luc est une gigantesque erreur : il n’y a pas assez de place, et il est beaucoup plus coûteux de réparer du vieux que de construire du neuf. Tous ceux qui suivent l’affaire de près le savent parfaitement.

Mais on continue comme si de rien n’était. Et ceux qui défendent le projet en public le font parce qu’ils se sentent obligés de le faire. Mais ils disent le contraire en privé.

Phénomène fascinant, non ? Comment un projet absurde peut-il avancer alors que chaque individu sait pertinemment que cela n’a aucun bon sens ?

Prenez les membres du gouvernement et ceux de l’équipe de direction du projet. Tous des gens supérieurement intelligents et lucides.

Chacun d’entre eux sait que c’est fou, mais se dit que le premier à l’admettre fera perdre la face au groupe. Il se tait, et le train fou continue d’avancer vers le gouffre.

Chacun sait que c’est fou, mais il se tait pour ne pas donner de munitions aux opposants. Et la folie se perpétue.

Chacun sait que c’est fou, mais il espère que quelqu’un d’autre finira par siffler l’arrêt du train. Mais comme chacun se dit cela, la folie se perpétue.

Chacun sait que c’est fou, mais comme le projet prendra encore des années, tous se disent que ceux qui viendront après eux se débrouilleront. Et la folie se perpétue.

Chacun sait que c’est fou, mais il se dit que le premier à l’admettre publiquement se fera varloper par les autres, qui savent, dans leur for intérieur, que le premier a raison. Et la folie se perpétue.

Toute l’affaire est folle, mais certains se laissent enivrer par les défis techniques du projet et perdent de vue l’absurdité de la situation globale. Rappelez-vous du célèbre film Le pont de la rivière Kwaï : le général britannique dirige inflexiblement ses propres soldats prisonniers des Japonais dans la construction d’un pont… qui servira à ses ennemis.

Bref, cette dynamique du silence et des petites lâchetés individuelles, absurde mais qui s’explique rationnellement, fait que de gens qui, individuellement, sont intelligents et lucides, accouchent collectivement d’un monstre auquel personne ne croit.

Je vous le dis : ce naufrage va nous hanter encore plus longtemps que la Caisse de dépôt.

369

JEAN PELLETIER: UN TRAÎTRE

Soumis par nacroix, le 17 janvier 2009

http://www.montrealfrancais.info/node/1011

Le concert d’éloges orchestré par le cartel fédéraliste (Gesca, Radio-Canada) -qui pollue toujours autant l’espace médiatique Québécois- qui accompagne outre-tombe l’ex-chef de cabinet Jean Chrétien me laisse pantois.

A lire les cahiers spéciaux qui déferlent dans tous les journaux de Paul Desmarais, voilà un grand homme qui disparaît. Jean Pelletier, un grand homme?

Jean Pelletier, l’homme qui a mis en place et géré le gigantesque et mafieux détournement de fonds publics qui a pour nom le scandale des commandites, un grand homme?

Jean Pelletier, qui a violé la loi référendaire Québécoise, un grand homme?

Jean Pelletier, un homme qui a donné une bonne partie de sa vie à faire la guerre au Québec français et à minoriser et écraser le peuple dont il était issu, un grand homme?

Jean Pelletier, ce maire de Québec dont on peine à se rappeler le moindre legs, un grand homme?

Tout peuple annexé génère son lot de collaborateurs, prêts à toutes les bassesses pour récolter les miettes de la table du maître. Jean Pelletier était un de ceux là.

368

LES QUÉBÉCOIS ET L’ANGLAIS, LE RETOUR DU MOUTON

Extraits du livre de Christian Dufour :

Soumis par geoleg101, le 23 janvier 2009

http://www.montrealfrancais.info/node/1033

J’ai assisté à la conférence de Christian Dufour le 13 novembre dernier dans le cadre des Jeudis de la langue du MMF et je viens de terminer la lecture du livre. Ce livre devrait être lu par tous les 125 députés de l’Assemblée nationale et les 75 députés du Québec à Ottawa ainsi que par ceux et celles qui ont à cœur l’avenir du français à Montréal.

Voici quelques extraits qui devraient vous inciter à lire ce livre :

p. 17 : « ce qui est en jeu ici, c’est la volonté des francophones de continuer à imposer collectivement et individuellement leur langue dans le contexte inédit de la mondialisation. S’ils ne sont pas capables de donner un franc coup de barre à cet effet, je ne vois pas comment le français au Québec pourrait avoir véritablement de l’avenir. »

p. 19 : « Le livre n’adhère pas à un certain jovialisme ambiant qui voudrait faire croire que tout va bien dans le meilleur des mondes, un sentiment superficiel parce que contredit par les tendances lourdes de notre démographie, de notre système politique et de notre histoire. »

p. 23 : « Qui n’a pas entendu des immigrants à qui on a imposé le français se plaindre que cette langue apprise à force de temps, d’énergie et d’argent ne leur sert pas à grand-chose puisqu’ils se font souvent répondre en anglais quand ils s’adressent à des francophones dans leur langue »

p. 24 : « Car si le mouton canadien-français semble de retour, la situation apparaît tout particulièrement inquiétante chez certains membres de la jeune génération. »

p. 26 : « Fait intéressant, ce sont les enfants de la Loi 101, c’est-à-dire les enfants d’immigrants récents qui ont été scolarisés en français, qui figurent parfois parmi les plus fervents défenseurs du français en tant que langue d’usage public. »

p. 32 : « Et il y a ces autres compagnies contrôlées par des francophones – la Banque Nationale du Canada parmi cent autres – qui insèrent d’interminables publicités bilingues dans les messages d’attente que doit supporter un appelant qui a pourtant indiqué dès le départ (« appuyez sur le 1 ») qu’il est francophone. »

p. 46 : « Les petits pays toujours cités en exemple (NDLR. Pour leur niveau élevé de connaissance individuelle de l’anglais comme langue seconde) se situent tous en Europe, un continent de 450 millions de personnes dont les caractéristiques fondamentales aux plans linguistique et culturel n’ont rien à voir avec la dynamique nord-américaine. »

p. 49 : « Le pourcentage de francophones au Canada est en systématique régression. En 2006, il se situait autour du cinquième de la population canadienne, alors qu’un Canadien sur quatre était francophone en 1971, et que plus d’un sur trois l’était à l’époque de la Confédération en 1867. »

p. 60 : « En tout cas, le message était clair comme de l’eau de roche : pour la Commission Bouchard-Taylor, l’ouverture au monde, c’était essentiellement l’ouverture à l’anglais. »

p. 61 : « Tout d’abord, le jour où tous les Québécois parleraient bien l’anglais, il n’existerait plus de réelle motivation pour apprendre le français chez la grande majorité des non-francophones, y compris les immigrants. »

p. 85 : « Même martelée mille fois par M. Harper, la reconnaissance que les Québécois forment une nation ne comporte en elle-même aucun pouvoir particulier pour le Québec, y compris dans le domaine linguistique. »

p.100 et 101 : « Si les francophones ne veulent pas se faire manger tout rond dans cette nouvelle relation avec l’anglais, certains d’entre eux devront modifier leur attitude et adopter un comportement résolument majoritaire – mes excuses à messieurs Taylor et Bouchard pour l’emploi d’un adjectif aussi peu inclusif!

p. 114 : « Il est révélateur de l’attitude nonchalante du gouvernement québécois en matière linguistique qu’un an après l’abdication inacceptable de son rôle la présidente de l’OQLF soit toujours en fonction. »

367

CHRISTIAN DUFOUR CONTRE LES MOUTONS

Louis Cornellier

Le Devoir Édition du samedi 08 et du dimanche 09 novembre 2008

http://www.ledevoir.com/2008/11/08/214836.html

Le politologue Christian Dufour présente son essai Les Québécois et l'anglais comme «un signal d'alarme». «En effet, écrit-il, une partie des francophones semblent tentés d'abdiquer l'essentiel sous couvert d'ouverture au monde, de tolérance et de soi-disant réalisme. [...]

On en vient à valoriser à ce point le bilinguisme et l'anglais qu'on ne se préoccupe plus vraiment de la prédominance du français dans toute une série de domaines.»

Pour ceux qui savent à quel point c'est d'abord la langue qui définit l'expérience historique et existentielle d'un peuple, il y a de quoi s'inquiéter pour l'avenir de la majorité québécoise. Et le pire, suggère Dufour, c'est que cette menace provient surtout des francophones eux-mêmes.

Selon une récente étude du Conseil supérieur de la langue française, les jeunes francophones québécois ressentent «un grand sentiment de sécurité à l'égard du français au Québec» et ont tendance, par souci de bonne entente, à opter pour l'anglais comme langue de travail et de conversation dès qu'ils entendent un accent autre que typiquement québécois.

«Sous les beaux oripeaux à la mode, constate Dufour, sous leurs allures cool, bon nombre de jeunes Québécois sont en 2008 de beaux moutons dociles en ce qui a trait au rapport avec la langue anglaise.»

Si on ajoute à cette juvénile tentation de l'abdication le cas de ces ministères et organismes du gouvernement du Québec qui offrent des services en anglais sur demande, celui des compagnies contrôlées par des francophones -- par exemple la Banque Nationale -- qui pratiquent le bilinguisme dans leurs messages d'attente téléphonique, celui des artistes francophones à la Pascale Picard qui ne jurent que par le succès anglo et celui des milieux intellectuels dans lesquels ne pas parler anglais est souvent perçu comme honteux, force est de constater que les jovialistes, dans ce dossier, sont des suicidaires heureux.

Attention, lance Christian Dufour. Notre situation géopolitique ne se compare pas à celle de certains pays européens (Pays-Bas, Norvège, Suède, Danemark) que l'on nous présente comme des modèles de multilinguisme. Ces pays sont indépendants, n'ont pas de minorité anglophone et se situent dans un environnement où règne la diversité linguistique et culturelle. Le bilinguisme de leurs citoyens, d'ailleurs, est le plus souvent rudimentaire.

Le cas du Québec, situé au coeur de l'anglophonie, est radicalement différent. C'est la raison pour laquelle «une certaine crainte face à la progression de l'anglais au Québec, une peur de se faire avoir, folkloriser, voire assimiler, n'a rien d'irraisonnable, quoi qu'en diront ceux qui la ridiculiseront».

Au Canada, le pourcentage des francophones est «en systématique régression» et, dans la grande région de Montréal, la place du français comme langue maternelle et comme langue d'usage à la maison est en baisse.

Aussi, insiste Dufour, dans ce contexte, faire l'éloge du multilinguisme est «mystificateur» parce que ce dernier «servirait au Québec à camoufler le retour de la vieille domination de l'anglais, après que le bilinguisme lui eut servi d'étape».

Les Québécois francophones sont déjà, en comparaison avec la plupart des peuples de la planète, très bilingues. C'est bien sûr une bonne nouvelle dans la mesure où ce bilinguisme reste individuel et, surtout, non essentiel. La connaissance d'une autre langue doit être considérée comme un savoir parmi tant d'autres et non comme une obligation moderne.

À ce titre, par exemple, et pour refroidir les fanatiques du bilinguisme, Dufour, citant Christian Rioux, rappelle «qu'un grand nombre de personnalités politiques internationales de premier plan ne [parlent] pas anglais, ni à Berlin, ni à Moscou, ni à Madrid, ni bien sûr à Paris».

Les Québécois francophones n'ont donc pas à devenir tous bilingues pour éviter les limbes de l'histoire. Au contraire. À la suite de Victor-Lévy Beaulieu, Dufour avance que la généralisation du bilinguisme au Québec nuirait grandement au statut du français. Les non-francophones ne seraient plus motivés à apprendre le français, l'élite canadienne-anglaise et fédérale mettrait aussi un terme à ses efforts en ce sens et les produits culturels en français perdraient un important marché.

Le résultat inévitable serait un recul du statut du français et un affaiblissement de l'attachement à cette langue sans laquelle -- c'est une puissante évidence trop souvent incomprise -- nous ne serions plus ce que nous sommes, mais d'éternels citoyens de deuxième zone de l'anglophonie.

«L'objectif de cet essai, insiste Christian Dufour, n'est pas de partir en guerre de façon ringarde contre un anglais présent dans notre société de multiples façons.» Le politologue rappelle en effet à plusieurs reprises que l'anglais -- comme langue et comme culture -- est «une partie intégrante de notre identité» et qu'il importe, pour cette raison même, de le reconnaître (contre les purs et durs qui le nient) et de le gérer (contre la tentation minoritaire fataliste).

«La pertinence de la règle de la claire prédominance du français au Québec [sans prohibition de l'anglais], explique Dufour, trouve son origine dans le fait que, même s'il a été important, l'ajout britannique n'est pas au coeur de l'identité québécoise de la même manière que le sont le vieux fond français et le vieux fond canadien de l'époque du Régime français. [...]

Essayer de bilinguiser le Québec, c'est vouloir réécrire l'histoire, en faisant de 1763 le moment fondateur de notre identité sans en voir les aspects négatifs.»

Dufour invite donc les Québécois francophones à affirmer le français dans leur vie privée et au travail. Au plan collectif, il plaide notamment pour que l'administration publique dispense ses services en français (sauf exceptions légales), pour une gestion prudente de l'immigration, pour des politiques publiques natalistes et pour des règles contraignantes en matière linguistique au besoin (en ce qui concerne la liberté de choix linguistique au cégep, par exemple).

Dufour, qui s'égare un peu en évoquant une certaine «médiocrité» québécoise, rappelle néanmoins avec raison que la claire prédominance du français au Québec est, non seulement notre distinction, mais notre oxygène même.

366


Dilbert et son patron (à gauche, avec les cheveux en pointes comme les cornes de Satan, ce n'est pas une erreur de dessin). Scott Adams.

lundi 27 avril 2009

365.UNE PETITE CHANSON

Taylor Dayne- I'll Be Your Shelter

364

L'école sert au développement de nouveaux produits - comme n'importe quelle usine ou industrie mais, ici, ce sont humains. Des automates. Ce pourrait être des chiots dans une usineà chiots. Ils n'est pas nécessaires que le produit soit le meilleur, ça coûterait trop cher. On n'oublie pas que ces produits n'ont qu'une durée de vie limitée. Ils sont biodégradables. Toutes ces étapes sont prévues dès la conception. De la naissance à l'élimination. Il n'est surtout pas nécessaire qu'ils soient conscients. Ou qu'ils pensent. Ou essaie de le faire. C'est même déconseillé. Les résultats peuvent être imprévisibles. Alors que tout doit être prévu et prévisible. Programmé. Pire, penser par soi-même est dangereux. Déjà, la plupart en sont déjà incapable mais il ne faut pas intéresser à ce sujet ceux qui le pourraient.

363.CRITIQUE SUR LE COMPORTEMENT OUVRIER DANS UNE USINE DE SHANGHAÏ.

La situation y est anormale car sur les 230 travailleurs, 40 sont, soit amoureux, soit trop amicaux avec des collègues du sexe opposé. Ce faisant (...) ces renégats, bourgeois dégénérés, exposent les pensées de Mao à un danger monstrueux. Souhaitons qu'ils soient châtiés comme ils le méritent, car le coeur de chacun doit battre pour le soleil rouge, le président Mao.

362

Avant qu'il sache lire, avant qu'il puisse réagir, les parents et les enseignants religieux ou politiques façonnent la machine à réfléchir de l'enfant selon des normes bien calculées depuis 2 millénaires. Robert Charroux.

361.POÉSIE POÉTIQUE

PRISE DE VUE SUR...
LA SPORTIVE BLING-BLING
SURF, SKATE ET JEUX OLYMPIQUES EN TÊTE...
TOUTES CATÉGORIES CONFONDUES, LA SPORTIVE BLING-BLING
GAGNE TOUJOURS LE MATCH EN BEAUTÉ.

Avec ses leggings mode, ses shorts de teinte acidulée ou ses vêtements rayés, on a remarqué sa silhouette poids plume et son joli chic bling-bling. Si la sportive extrême fait entrer le satin au gym, elle évite néanmoins de doper son maquillage et sa coiffure. Sans voler la pole position, ses cheveux sont sagement coupés au carré à la Burberry, ramenés en queue de cheval à la Lanvin ou retenus par un large bandana. Le maquillage suit la même routine. Souple et oxygéné, le teint est éclatant sous une touche d'hydratant hâlé à effet nude ou sous un peu de gel rosissant les pommettes, façon Armani. Sans tricherie, l'oeil va droit au but: un camaïeu pastel est appliqué au doigt en un geste rapide, juste pour réchauffer le regard. Celui-ci est souligné d'un trait d'eye-liner bronze qui court à toute allure sous des sourcils disciplinés mais naturels. Seul signe de lumière vive: la bouche colorée de corail, de mangue ou de papaye, véritable moue alerte à la Gucci. La sportive bling-bling n'est toutefois pas de celles qui poussent la fonte ou la raquette sous de capiteux effluves coups-de-poing. À la sortie du gym ou du cours de tennis, elle s'asperge tout au plus d'une eau de Cologne gonflée d'agrumes, de basilic, de fenouil et de thym. C'est ainsi qu'elle termine un parcours sans faute devant une salade rehaussée de petits légumes, de fromages fins et de viande vitaminée du Café Daylight Factory (514 871-4774). Médaille d'or ou pas, elle sait alors qu'elle est prête à repartir à zéro. Beijing, c'était hier; Vancouver, ce sera l'été prochain! Revue Clin d’œil. Avril 2009. Micheline Lortie

Quatuor Savanna Dream, de Lise Watier (35 $).

Crayon contour des yeux Précision (Brun cuivré), de Chanel (24 $).

Hydratant teinté Éclat retrouvé FPS 15 Olay Definity, d'Olay (35 $).

Gloss Sheer Lightning (Party Animal), de Kat Von D (22 $).

Eau de cologne Cologne 68, de Guerlain (220 $ les 250 ml).

360.POÉSIE COMMERCIALE

PORSCHE

1,763° F: silver melts.
1,947° F: gold melts.
3,034° F: titanium melts.
3,092° F: the ceramic brake forms.

The braking performance that won’t leave anyone cold. PCCB brakes are nearly 50% lighter than standard brakes. Improving not just roadhandling, agility and ride, but fuel consumption as well. Because braking performance is about more than just breaking power.

The Porsche Ceramic Composite Brake PCCB.

359.POÉSIE ZOOLOGIQUE

AGNEAU ET RIZ NATURELS

EUKANUBA POUR CHIEN ADULTE - GRANDE RACE

Recommandé pour 23 KG OU PLUS 1 AN OU PLUS

De la viande d'agneau à 100% de la Nouvelle-Zélande et du riz sain constituent les ingrédients principaux de la nourriture Eukanuba Adulte Natural Lamb & Rice Grande race. La viande d'agneau de la Nouvelle-Zélande répond à nos normes élevées en matière de qualité et de goût. De plus, cette nourriture s'avère une source de nutrition inégalée, contenant tous les nutriments dont votre chien de grande taille a besoin, sans ajout d'agents de conservation, de saveurs ou de colorants artificiels.

NOS INGRÉDIENTS DE LA PLUS GRANDE QUALITÉ

La viande d'agneau véritable constitue l'ingrédient principal : La viande d'agneau véritable à 100% de la Nouvelle-Zélande est une excellente source de protéines et les chiens raffoleront de son goût délicieux.
Santé de la peau, du pelage et de l'appareil digestif : La viande d'agneau est une source différente de protéines pour les chiens qui ont la peau sensible ou l'estomac fragile.
Aucun ingrédient superflu : Sans agents de remplissage, ni agents de conservation, saveurs ou colorants artificiels.
Céréales saines : Contient du riz et d'autres céréales très digestibles pour aider à maintenir un taux de glycémie normal et un bon niveau d'énergie.
Huile de poisson naturelle : L'huile de poisson naturelle fournit des acides gras oméga-3 qui favorisent une peau et un pelage sains. De plus, ces nutriments aident à soutenir les systèmes immunitaire et nerveux.
Antioxydants : Contient des antioxydants tels que la vitamine E qui soutiennent le système immunitaire de votre animal.
Fibres saines : Faite de pulpe de betterave pour aider à maintenir l'appareil digestif en bonne santé.
Système DentaDefenseMD : Les croquettes croquantes, recouvertes d'un enrobage de microcristaux, frottent les dents de votre chien lorsqu'il mâche la nourriture pour réduire l'accumulation de plaque dentaire et de tartre qui peut causer la mauvaise haleine.

358.CE QUI NOUS MANQUAIT POUR ÊTRE ENFIN HEUREUX!

POST-IT FASHION

Marie Saint Pierre appose sa griffe sur des distributeurs de Post-it au profit du cancer du sein.

UN DISTRIBUTEUR DE POST-IT DESSINÉ PAR MARIE SAINT PIERRE

Marie Saint Pierre a participé en mars dernier à l'émission Project Runway Canada, en tant que juge invitée. L'émission qui présentait des robes entièrement confectionnées de papiers Post-it était réalisée en collaboration avec 3M Canada et la Fondation canadienne du cancer du sein. Voulant pousser plus loin cette initiative, Marie Saint Pierre a dessiné un distributeur pour papiers Post-it. Les designers canadiens Brian Bailey et Wayne Clark ont eux aussi créé le leur. Très mode, ces séries limitées de distributeurs orneront votre bureau avec style! Disponibles dans les Bureau en gros et autres commerces. Pour chaque distributeur vendu, 1 $ sera remis à la Fondation canadienne pour le cancer du sein. Revue Clin d’œil. Lundi 20 avril 2009

357

COMMENT PORTER LES COULEURS FLASH DE L'ÉTÉ?
VOIR LA VIE EN COULEUR, C'EST BIEN; PASSER LA TENDANCE COLORAMA À LA LOUPE, C’EST MIEUX POUR NE PAS FAIRE DE FASHION FAUX-PAS.
VOIR LA VIE EN...

...VERT PRAIRIE

POUR LES PLUS AUDACIEUSES: surprenante mais terriblement tendance, la combinaison de la saison se fait avec du rose. Les autres couleurs chouchous de l'été comme le jaune citron et le bleu Klein sont aussi de bonnes alternatives. Traduction: une robe verte avec un cardigan fuchsia est une interprétation parfaite de la tendance.
POUR LES PLUS RÉSERVÉES: le vert se marie aussi avec le blanc, cet été.
CÔTÉ ACCESSOIRES: on punche le vert avec des bijoux effet vinyle de couleur canari ou rose, et des chaussures rouges.
LES DÉTAILS: on oublie le maquillage qui fait écho à la tendance. Le seul vert que l'on porte sur le visage est à la rigueur un mince trait d'eye-liner sur la paupière supérieure.
LE NEC PLUS ULTRA: porter un rouge à lèvres fuchsia en solo.

...JAUNE CITRON

POUR LES PLUS AUDACIEUSES: on se jette corps et âme dans la tendance en jouant le jaune avec du bleu, du vert, du blanc ou en solo. Sur une peau caramel, le jaune nâaura pas besoin dâun autre accessoire pour être parfait.
POUR LES PLUS RÉSERVÉES: on se méfie du jaune qui peut tuer un teint en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Le mariage idéal et le plus sûr demeure avec du blanc.
CÔTÉ ACCESSOIRES: du vert, du blanc, du fuchsia ou même du rouge, tout en restant subtile. Traduction: un sac à main vert ou des chaussures rouges.
LES DÉTAILS: on soigne son teint avec le jaune (on proscrit les nuits blanches la veille) et on choisit sa cause. Soit on met l'accent sur les lèvres en les colorant de rose bonbon, soit on choisit une ombre à paupières verte.

...ORANGE VITAMINE

POUR LES PLUS AUDACIEUSES: on joue l'orange avec du rose, du vert, du jaune, une couleur à la fois ou toutes ensemble. Quitte à jouer la carte des vitamines, autant se préparer un vrai cocktail.
POUR LES PLUS RÉSERVÉES: la couleur star de l'été est absolument parfaite seule, comme en témoigne le défilé de Carolina Herrera. Mais un soin tout particulier doit être apporté à la coupe du vêtement, aux détails.
CÔTÉ ACCESSOIRES: on aime la chaleur du bois (pour le sac, les bijoux et les chaussures) ou la luminosité du doré. Le top: porter des bijoux en or avec du vrai corail.
LES DÉTAILS: la nuance de l’orangé est vraiment primordiale. On choisit plus un orange qui tire sur le corail ou l’orange brûlé que le carotte. Ainsi, l'orange vitaminé de la saison flatte toutes les complexions, des plus foncées aux plus claires.
LE NEC PLUS ULTRA: un make-up qui sâinspire des terres frappées par le soleil, comme du blush terracotta et des fards bronze.

...BLEU ROI

POUR LES AUDACIEUSES: il suffit de marier le bleu avec toutes les teintes d’eau, du turquoise au vert d'eau. Pour les journées où on se sent plus intrépide, le jaune donne une sacré dose de «oumph» au bleu roi.
POUR LES PLUS RÉSERVÉES: avec du doré, du blanc ou du brun, le bleu roi se transforme en classique.
CÔTÉ ACCESSOIRES: tous les dégradés de bleu, du bois ou du doré. D'ailleurs des chaussures dorées avec du bleu, c’est quasiment un prérequis.
LES DÉTAILS: un make-up inspiré de la tendance bling bling souligne la profondeur du bleu de la saison. Fards à paupières et points de lumière doivent être légèrement dorés pour donner de la définition au visage.
LE NEC PLUS ULTRA: des accessoires, surtout des bijoux, qui utilisent les couleurs turquoise et ou le fuchsia

...ROUGE SANG

POUR LES AUDACIEUSES: à marier avec du bleu et surtout du turquoise, que ce soit pour les autres articles, les accessoires ou le maquillage. C'est un mariage très heureux.
POUR LES PLUS RÉSERVÉES: avec du noir pour les plus conformistes; avec du blanc pour une allure plus country club.
CÔTÉ ACCESSOIRES: du turquoise ou du blanc, en fonction de l'humeur du jour.
LES DÉTAILS: même si on a décidé de jumeler le rouge avec le turquoise, on restera simple. La fameuse règle du less is more ne doit pas être oubliée. Rouge à lèvres ou vernis rouge, il faudra choisir.
LE NEC PLUS ULTRA: encore et toujours des bijoux faits en vraie turquoise.

Revue Clin d’œil. Vendredi 17 avril 2009. par : Patricia Boullière

356.HOROSCOPE


Rencontre avec Maxime Landry, gagnant de Star Académie 2009
*
ASTROLOGIE. HOROSCOPE DE JEAN CHAREST

Du courrier en retard, des courriels mal interprétés, du désordre dans votre bureau... Tout cela est agaçant, mais temporaire. Tout s'accumule sans que vous le vouliez, et c'est comme si vous ne voyiez pas le bout du tunnel! Vous ne procrastinez pas, mais vous n'arrivez tout simplement pas à vous organiser convenablement aujourd'hui. Vous avez alors tendance à rentrer dans votre coquille, à bouder deux ou trois heures et à vous rendre compte finalement que la journée est presque terminée.
Votre cote astrologique:18 étoiles: la nuit porte conseil.

dimanche 26 avril 2009

355.UNE PETITE CHANSON

Stevie Nicks - Sara - Live

354.PEINTURE NON FIGURATIVE


353.UN FAIT VÉCU.

Le professeur Bulle est un homme pacifique, ami des femmes, des animaux et deS plantes et ne ferait pas de mal à une poupée Barbie même s’il en avait une en sa possession. Mais comme tous les hommes pacifiques, il y a des limites à ne pas dépasser sinon le bonhomme se fâche. Au bout de la centième fois où il se fait marcher sur le pied, il ne se contrôle plus.

Voilà comment les limites ont été dépassées. Le professeur Bulle prenait une petite bière froide bien mousseuse’ Une Boréale Rousse, le soir devant son feu de foyer lorsqu’on sonna à sa porte. Tiens, se dit-il, on sonne à ma porte. Je n’attends pas de visite et, de toute façon, je n’aime pas la visite. Surtout s’il y a des gens qui viennent avec. Et ils savent qu’il est préférable de me téléphone, de m’envoyer une lettre ou un courriel avant. Et mon serviteur, James, répond que je suis disponible ou non.

La tv de la caméra montrait un jeune homme. Seul. Il se trémoussait et avait l’air d’avoir froid. Il était peu vêtu et son auto ou son skidoo devait être à proximité car personne d’à peu près intelligent ne marche dans la neige comme ça. Et ne pourrait venir ici à pieds sans raquettes ou ski ou chiens de traineau avec un traineau. Et je ne voyais ni l’un ni l’autre. Le professeur Bulle ressentait de la compassion pour lui mais pas au point de l’inviter à coucher.

Sans doute quelqu’un de la ville qui a déjà vu un reportage sur l’hiver et qui a une opinion à ce sujet.

Il était tard le soir et l’habitation du professeur Bulle n’est pas sur le bord de la route, il faut donc faire une bonne marche pour y aller et comme il n’y a rien à vendre, avoir au moins une bonne raison pour faire le détour. Ou des motifs religieux.

Il était déjà arrivé que des gens en panne soient attirés par la lumière et se soient lancés vers elles à la recherche d’aide et de réconfort. Ils eurent des mots aimables mais quant à l’aide automobile, un bon garagiste est préférable lorsqu’il faut aller au-delà du réconfort. C’était sans doute la même chose.

Le professeur, moi, ouvre la porte et au lieu de voir un jeune homme humble et dans la misère, tout repentant de déranger le professeur Bulle dans sa lecture de Cioran et l’écoute de Bach, la divine machine à coudre comme on l’a appelé (quoi de mieux que de penser à la fin des temps avec ce que l’humanité a fait de presque parfait.) et le remerciant de lui avoir ouvert sa porte; il se trouve face à un jeune voyou qui a un tuyau de fer dans la main et des idées violentes au sujet de l’avenir du professeur. Il a aussi un couteau dans un étui de cuir à la ceinture mais a dû penser qu’un tuyau de 1 pouce de diamètre par 2 pieds de long était préférable. C’était pour ça qu’il se trémoussait, parce qu’il avait froid et qu’il cherchait aussi à camoufler le tuyau de fer.

Il n’est vraiment pas poli. Il pousse et demande où est l’$. Comme s’il y avait un coffre-fort ici.

Il ne demande pas, il crie.

C’est tout à fait son idée. C’est vraiment ce qu’il pense. À le comprendre, la maison est grande, et je suis tout seul pour y vivre, il doit bien y avoir en plus de la piscine un coffre. Et une douzaine de vierge blonde de 16 ans nues en train de barboter dans le spa. Il n’y a pas de piscine ni coffre ni lingot d’or, d’argent ou de platine. Et la seule montre que j’ai n’est pas une Rolex mais une Timex presque aussi bonne vielle de 20 ans.

Et il n’a vraiment pas envie d’être contredit.

Je comprends vite qu’essayer de lui expliquer tout ça pourra être compliqué d’autant plus qu’à entendre sa voix et à voir les pupilles de ses yeux, il s’est aidé un peu pour se donner du courage. Aide que tout bon pharmacien pigistes des rues fournit contre quelques billets vrais ou faux.

Et si elle est grande, ce n’est pas une maison mais une machine à habiter selon la belle expression du célèbre architecte qui faisait de belles expressions, d’encore plus beaux fauteuils et des immeubles dégueulasses qui servirent de modèle à tout ce qui est Stalinien non seulement en ex-URSS mais dans le monde entier.

Et, ici, aux boites à pauvres que l’on construisit pendant quelques décennies pour entasser les pauvres et les rendre fous, charitablement, ce qui permettait aussi de rendre plus riche les constructeurs amis du parti au pouvoir.

Entasser la misère les unes par-dessus les autres n’a jamais fait rien de bien bon. Il fallait sans doute l’essayer in-vivo pour savoir quelle était la théorie la meilleure : Celle qui disait que ça ne marcherait pas et celle qui disait que les pauvres seraient reconnaissants.

Finalement, on dû les démolir avant qu’ils ne s’effondrent d’eux-mêmes sur les voyous qui y naissaient sans arrêt. Tant ils étaient mal fait. Leurs locataires auraient pu à force d’y mettre le feu réussir au moins une chose dans leur vie mais on en leur a pas laissé cette chance.

Le seul qui savait traiter les architectes comme il le méritait était le roi Christophe ou Henri 1. Un roi comme le professeur Bulle les aime. Loin et mort. Mais il aime bien lire à leur sujet.

De la même façon les amours déçues de lady Di l’ont bouleversé à l’époque et encore plus sa façon grandiose de mourir, dans une jolie Mercedes et un beau pilier de béton poursuivie d’une meute de journalistes assoiffés de potins. Comme ils sont d’habitude mais ils ont rarement un aussi beau gibier à se mettre sous la dent. Il est surprenant que l’on puisse mourir en Mercedes puisqu’elle est précisément conçue pour que ceux qui ont les moyens de se la procurer au lieu d’une cannette de 7up avec des roues ne meurent pas. Il fallait aller sacrément vite et ne vraiment pas être chanceux. Ou vraiment effrayés de voir toutes les autos des cinglés d’employés des médias lui rentrer dedans.

Une jeune vierge pas très jolie (normal, c’est une anglaise) épousant un prince héritier quinquagénaire pas beau beau attendant que sa vieille mère reine en titre trépasse pour lui laisser la télécommande de la tv et s’épanchant devant tous les micros disponibles quoi de plus beau. On l’aurait fait empailler.

Rien qu’à y penser je m’émeus moi-même.

«Henri, par la grâce de Dieu et la Loi constitutionnelle de l'État Roi d'Haïti, Souverain des Îles de la Tortue, Gonâve, et autres îles adjacentes, Destructeur de la tyrannie, Régénérateur et bienfaiteur de la nation haïtienne, Créateur de ses institutions morales, politiques et guerrières, Premier monarque couronné du Nouveau-Monde, Défenseur de la foi, Fondateur de l'ordre royal et militaire de Saint-Henri ».

Il ne faut pas être n’importe qui pour faire écrire ça et le croire.

Et, pour parfaire sa légende, il fut attaqué par les «insurgés» (son propre peuple), et se suicida le 7 octobre 1820 en se tirant une balle en argent dans le cœur, pendant une messe C’est presque trop beau pour être vrai. On le sortirait de sa tombe pour qu’il recommence devant une caméra pour les nouvelles de 10 heures.

Il aurait gravé sa pierre tombale s’il avait su graver, lire ou écrire. Et aurait lu son propre sermon de louange à son endroit lors du service funèbre mais il fallait malheureusement être mort – inconvénient majeur- soi-même ce qui permettait à d’autres que soi de le faire mais pas aussi bien.

Après l’avoir assassiné, on le regretta comme il arrive souvent.

Il fut inhumé dans sa Citadelle La Ferrière qui était une sorte de double de lui-même. Une extension de son moi. Comme les pyramides pour les Pharaons ou le Vatican. Il devait être presque content de mourir.

Construite à 900 mètres d'altitude, la plus grande forteresse des Caraïbes du genre médiéval de 400 ans trop tard. Ne pas avoir le vertige. On dit et c’est joli que 20 000 esclaves «participèrent aux travaux de construction» (c’est pas beau, ça! Il faut vraiment vivre jusqu’à ce qu’on ait la chance de lire un truc comme ça, alors on se dit : ma vie est remplie, elle a enfin un sens, elle a eu une raison de vivre! Ou quelque chose du genre. D’héroïque, glorieux et bien pensé.)

Les travaux forcés durèrent quatorze années. Et, au minimum, 2000 périrent au cours de la construction. Je vous le dit, c’est haut et tout en haut d’une montagne, sur le bord des ravins. De nos jours, il y a plein de serpents et de touristes

Tout ceci n’aida pas sa popularité. Il était supposé libérer son peuple de l’esclavage des français et le rétablit à son propre compte avec sa variante de la noblesse. Un peu comme Napoléon après la Révolution qui guillotina le roi. Ils héritèrent d’un empereur. Surprise!

Ou Lénine après avoir fait flinguer le tsar et toute la sainte famille. Ou Nixon après avoir fait flinguer Kennedy. Mais ce sont des rumeurs.

Ce «sang mélangé au mortier de l'édifice est la cause de la solidité de la Citadelle», selon les guides touristiques Haïtiens qui ont toujours aimé les belles formules et les personnages historiques. Et en ont eu à vous dégoûter de l’Histoire. Alors, ils viennent ici où on apprécie particulièrement les politiciens ordinaires tout en détestant les chefs d’État.

Ce qui est intéressant au sujet des architectes, c’est que ceux qui construisirent pour lui cette base militaire-prison-château et qui s’attendaient comme dans les contes à être couvert d’or ou à recevoir leur poids en or; il leur fit inaugurer quelques unes des cellules.

Ce qui est très bien. Et tout à fait moral. Même si de basses raisons politiques lui firent prendre cette sage décision. Et encore une fois, tout à fait philosophique. Il voulait éviter que ses secrets stratégiques soient révélés.

De toute façon, il est normal que l’architecte d’une prison y meure. Malheureusement, ça arrive encore trop peu souvent. On a souvenir de quelques princes anciens qui faisaient murer leur architecte dans les épaisses murailles de pierres de leur donjon sitôt leur travail terminé et pour la même raison.

On peut se dire qu’on n’est pas mort en vain.

Tout ceci est presque aussi beau que le texte de Machiavel qui raconte les aventures de son prince préféré à qui il avait dédicacé son livre, en plus, écrit en son honneur : Le Prince (un truc mnémotechnique pour éviter d’oublier). Il lui donne même des conseils ce qui déplu et son Prince qui était connu pour son mauvais caractère le fit emprisonner et torturer. Il y a aussi une morale pour les lèche-bottes.

Les princes sont des êtres sensibles, on le sait. Bref, dans son beau livre, Machiavel raconte et approuve en tapant des deux mains, en bavant et se masturbant en même temps que ce prince avait des sujets qui lui faisaient des misères. Toujours la même chose : les impôts, les taxes, les pendaisons arbitraires, les yeux crevés pour avoir chassé le lapin sur les terres de l’évêque son cousin. Saleté de pauvres!

Il envoya son général préféré régler ce problème. Il le fit si bien que la paix régna enfin. Mais le peuple survivant se plaignit au Prince de ses malheurs. La paix revenu, le Prince voulant regagner le cœur de ses sujets fit scier en deux (vivant) son ex-général.

Il y a encore un belle morale là-dedans, on a envie de la broder. De toute façon, le général avait terminé sa vie utile et ne lui servait maintenant plus à rien vu que la paix était revenu.

Provisoirement.

Puisque les collègues du Prince lui firent des misères même s’il était (dit-on) fils du Pape (il ne faut pas le lui reprocher, les mœurs du temps étant plus souples que celle de nos jours et il (lui et lui, le Prince et le Pape) couchait avec sa sœur et sa fille et avait, dit-on encore (les mauvaises langues) empoisonnés son prédécesseurs pour prendre sa place et ruiné le pays pour acheter les votes de ses ex-collègues cardinaux. Tout à fait le genre de personne le mieux à même pour diriger l’Église Catholique Romaine et faire brûler un tas de sorcières au nom de Jésus. On l’aime déjà.

Alors quand un obscur évêque-cardinal chose en nappe de dentelle Sud-Américain excommunie la mère et les médecins d’une fillette de 9 ans qui a été violée par son (beau?) père pour crime d’incitation à avortement et avortement réel, il n’y a rien de surprenant. Pas davantage qu’on n’excommunie pas le violeur qui a simplement péché et s’est peut-être ou pas repentie. Lui, il n’a pas pris de vie! Au contraire, il en a donné une de plus au monde et à la fillette qui n’en demandait pas tant. Ça de la part du haut clergé local qui a baisé tout ce qu’il y a de général tortionnaires et assassins dans les dernières générations. Et qui baignent jusqu’à la luette dans le sang.

C’est tout à fait le genre de chose qu’on s’attend de voir. Tiens! L’Église excommunie. Il n’y a pas 200 ans, on aurait dit : Tiens l’Église brûle des sorcières samedi. Je vais acheter un billet.

Et on se plaint que les Talibans et autre musulmaniens excités lapident des femmes. C’est tout à fait normal. On tape sur les femmes depuis les derniers 10,000 ans pourquoi pas une de plus. Et pas pour rien ou de bas motifs de fantasmes sexuels, non pour la grande cause : le salut de son âme. Et la madame est pas contente! Ingrate.

Toutes les Églises l’ont fait quand elles avaient le pouvoir de le faire. Et elles le faisaient parce qu’elles en avaient le pouvoir et que personne ne pouvait les en empêcher. Parce qu’il aurait été le second sur la liste. Elles ne pouvaient tout simplement se retenir.

Et la lapidation, c’est une invention des juifs. On lapide à pleine page dans la Bible. Les Romains crucifiaient. Les Catho, lorsqu’ils ont pris le pouvoir du Romain fin de siècle agonisant ont préféré pendre pour ne pas faire de sacrilège puis brûler vif. Ça se voit de loin. Les Romains brûlaient aussi, on n’a donc rien inventé.

Ça porte un message. Un témoignage. On se sent bien après.

On ne brûle plus, non parce qu’on a découvert la bonté ou le Taoïsme mais parce qu’on n’a plus le pouvoir de le faire. CQFD.

C’est comme lorsqu’on lit le dossier criminel d’un bandit multirécidiviste. Qu’il récidive surprend qui? Peut-être, les assistantes sociales qui le trouvaient à leur goût? C’est un violeur et à chaque fois qu’on le libère pour bonne conduite, il viole une autre femme pour fêter ça. Ubu Roi gagnera toujours.

Bref. Le Prince aurait bien aimé avoir sous la main à ce moment son général. Et, faute de général, il dû s’enfuir en laissant son château et tout son fric. C’est ce qui arrive quand on n’arrive pas à contrôler son mauvais caractère, on scie des généraux et torture Machiavel qui vous fait une réputation pour 500 ans.

Mais tout bien considéré, je trouve qu’on devrait faire pareil avec bien des énergumènes d’architectes modernes. Pas les scier, les professeur Bulle n’aime pas faire souffrir les gens. Ou juste un peu. Il se contenterait de faire habiter pour le restant de leurs jours les architectes dans leur création. Et même pas dans une cellule près de la salle à fournaise. Car je suis bon. Oui, il est bon.

Je reviens à ma machine à habiter. Ce n’est ni une maison, ni un foyer, c’est plus une série de roulottes ou de boites en kit préfabriqués que je fais assembler et coller au fur et à mesure des mes besoins. Au lieu d’avoir une seule grande maison construite une fois pour toutes avec de fausses pierres et des tourelles encombrantes. Dans le genre manoir moderne cheap pour gens cheap qui ont trop d’$ et pas d’éducation ni de goût.

On finit toujours par manquer de place et se sentir à l’étroit car il faut toujours en habiter l’intérieur qui a toujours coûté trop cher et se résigner à endurer la place et l’espace restant pour les diverses pièces avec ce qu’on veut y mettre et nous avec. Et si on en change l’usage, c’est là que ça devient vraiment encore plus compliqué. On est dans la «rénovation» sortez le chéquier!

Il y a toujours des murs ou des planchers que l’on ne peut déplacer. Et une épouse qui décide pour vous. Barbe-Bleue avait une solution idéale pour les épouses.

Je préfère ma méthode, dès que je sens un besoin nouveau ou urgent ou que j’ai une envie de bricolage, j’ajoute une aile au corridor principal.

Le plus difficile n’est pas de construire, c’est de convaincre le conseil municipal local qui a toujours à redire au sujet des innovations. La réincarnation de ceux qui ont condamné Galilée.

Mais comme c’est loin de tout et ne semble pas donner le mauvais exemple dans le quartier touristique du village – la rue principale- ça va. Ils ont déjà assez de misère à faire respecter leur loi qui veut que toutes les maisons soient blanches. Et je n’y suis pour rien.

Je reviens à mon visiteur nocturne. Il était déjà menaçant et comme il est plus grand que moi n’a aucune envie de se priver. Il menace encore. Il veut vraiment me cogner. Juste pour me motiver.

Je suis sûr qu’avec de sages conseils, des spécialistes dévoués, il aurait pu être réhabilité et devenir un actif pour la société. Il aurait fait 1/6 de sa sentence et attaqué une petite vieille pour fêter sa sortie avec le contenu de sa sacoche. On ne le saura jamais.

Il s’est avancé pour me donner un bon coup de tuyau et est passé sur la trappe de la porte d’entrée. La trappe s’est ouverte parce qu’elle est faites pour ça et il est tombé dans le puits. Ce n’est pas vraiment un puits mais plutôt une cuve rectangulaire pleine d’eau qui attend les visiteurs désagréables.

Comme les petits chats dans un seau d’eau.

Son avenir était à peu près prévisible.

Il a peut-être compris ce qui était en train de lui arriver et ce qui lui arriverait inévitablement s’il ne trouvait pas les mots adéquats pour rétablir les paix entre nous. Mais comme à l’école, il a manqué de mots.

Il a plutôt agité les bras et m’a menacé quand il a finalement intellectualisé ce qui lui arrivait. Il fallait que je le sorte de là sinon…

Quand on est dans une cuve en acier de 10 pieds de haut par 4 pieds et 4 pieds de large remplie d’eau, on ne menace pas les gens.

On reste poli.

S’il était resté poli, il ne serait pas tombé dans le puits.

Surtout pas engueuler la seule personne qui sait que vous êtes là et qui peut, pourrait, aurait pu, peut-être, vous sortir de là. Menacer est contre-productif.

Mais le manque de jugement de certaine personne supposément adulte m’a toujours sidéré.

Parfois, ça accompagne inévitablement le manque d’intelligence. Parfois, comme un vice de la Nature, ça poursuite comme une bonne blague la personne intelligente. Ou qui aurait pu l’être si son cerveau avait été au complet.

Comme si la Nature faisait une autre farce : tu vois, je t’ai donné un cerveau hyper performant, ce que je ne fais pas pour tout le monde mais –surprise!- je ne te donnerai pas les instructions pour t’en servir. Content! Le pire, c’est que la personne est la dernière à s’apercevoir de son problème.

J’aurais pu ne rien faire. Il était plus grand et plus jeune que moi. J’aurais pris toute une raclée. Et si j’étais encore à peu près vivant ensuite et que les flics me retrouvent, deux possibilités à étudier. Au procès, j’aurais parlé de mes malheurs. Il aurait décrit les siens. Une enfance malheureuse. Tout le kit. Les malheureux se reproduisent entre eux et personne ne fait rien contre ça. Il aurait été un peu en prison pour payer sa dette à la société. Et j’aurais poussé les roues de ma chaise roulante. Ou contrôlé la chaise à moteur électrique avec un interrupteur buccal. C’est très bien. C’est comme une paille. On peut souffler. Il y en a d’autres que l’on manipule avec le menton.

Le voyou flottait dans le noir. En bas. Mais de moins en moins. Il parlait aussi moins car quand il essayait, il avalait de l’eau et étouffait.

D’en haut, ça donne le vertige. J’ai facilement le vertige. J’ai peut être dit une parole historique mais je ne m’en souviens pas.

La noyade est une des morts les plus douces, dit-on. Je n’ai jamais essayé mais j’ai vu plusieurs noyades. Chez-moi entre autre.

Une des raisons qui me font tant aimer bricoler ma machine à habiter. Je ne pourrais probablement pas faire ça si je vivais en appartement.

Au bout de 3 minutes, comme les autres, il avait cessé de battre l’eau. Mais comme on n’est jamais sûr –j’ai vu de beaux cas qui pouvaient survivre en flottant silencieux en attendant le bon moment. Comme s’ils dormaient entre 2 eaux. Comme si la Nature dans sa permutation génétique constante avait prévu une autre sorte d’être, au cas-où, du genre semi-amphibien. Au cas où les humains devraient retourner à la mer après avoir merdé sur terre comme on dit que certains dinosaures ont fait et sont redevenus loup de mer ou baleine.

Mais au bout d’un certain temps, d’assez de temps, mêmes les grenouilles finissent par se noyer.

J’ai refermé la trappe et attendu le lendemain.

J’ai vidé la cuve, le lendemain et l’ai rempli aussitôt au cas où j’aurais de la visite. Il était bien là comme un poisson mort, échoué sur la plage de béton du sous-sol. J’ai enlevé ses vêtements pour les brûler dans la fournaise. Et j’ai trouvé un plan de l’extérieur de ma machine à habiter. Il faisait le guet depuis quelques jours, avait repéré les meilleurs endroits par où se faufiler et attendait le bon moment. Il pensait sans doute entrer par effraction lorsque je sortirais mais je ne sors jamais. Ou à peu près pas. Ça m’est déjà arrivé, je n’ai pas aimé et ce que j’ai vu m’a déplu et je suis revenu. Et je sors maintenant de moins en moins. Le monde n’a pas besoin de moi ni moi de lui.

Je l’ai mis dans le congélateur avec les autres. On a beau ne vouloir de mal à personne, vivre isolé en savant philosophe, il y a toujours quelqu’un qui vient vous faire chier. Si ce n’était que d’endurer un témoin de Jéhovah vous parler du jugement dernier, ce n’est qu’un ennui passager pour avoir le droit de vivre en société. Il s’en va, tout content de lui. La madame des produits Avon qui a décidé que j’avais besoin de crème hydratante. Elle vient souvent et m’apporte des carrés aux dates.

Non, là-dedans, il y a les vrais spécimens d’ordure. Différentes variétés comme sait si bien faire la société.

Là-dedans, il y a mon avocat, mon courtier, une ex-femme, un voisin désagréable. Quelques voyous et de vrais bandits. Et je ne sais plus qui. À la longue, on oublie. Je suis distrait de nature.

Si on se laisse faire, on se fait bouffer par les parasites, prédateurs et autres vermines. Je tire le premier. Expression classique. Mais qui fut vrai un moment lorsque j’utilisais un pistolet à silencieux. Mais ça manque de poésie.

Quand la vermine se nie je met de la musique. Enya. C’est tout poétique. Il doit être content tout en bas.

Généralement, les gens l’avaient mérité. Mais il m’est arrivé de faire des erreurs. Qui n’en fait pas. Je ne suis pas parfait.

Il y a des gens qui n’auraient pas mérité de mourir mais ils étaient là au mauvais endroit au mauvais moment. Et de toute façon, tout le monde meurt.

Ce n’est qu’une question de temps. Dès la naissance, le tic tac commence. Le mécanisme est remonté, il se démonte, les rouages tournent, les ressorts se détendent ou se déroulent.

On a un certain nombre de jours, pas plus. C’aurait pu être un accident d’auto, un éclair, un empoisonnement alimentaire.

Je sais qu’il est mal vu et même défendu de tuer ici. Même en cas de légitime défense, on en fait tout un concert. Et, imaginez les débats au sujet de la légitime défense préventive.

Comme c’est mignon, on défend l’assassinat mais les mêmes permettent le meurtre en gros à toutes les 2 générations. Et même pas pour se défendre. Pour voler. Violer pour la détente. Et on le sait les salopes n’attendent que ça!

Il suffit de se mettre un uniforme. En rang. Et on peut tout faire ce qui vous aurait conduit à la prison à vie il y a pas 15 jours.

Et on tue ceux qui essaient de garder leurs biens. Et de protéger leur famille.

Quand on a gagné, on remplit tous les musées avec ce qu’on appelle «prise de guerre». C’est même prévu légalement.

Les riches se remplissent les poches. Eux ne se battent plus depuis la fin des Croisades.

Et on tasse les amochés dans un coin. Le programme est terminé, on passe au conte de fée. Oubliez! Oubliez! Il ne s’est rien passé. 10.9.8. Et on oublie. 3.2.1. Ça marche à tous les coups. À zéro, vous rouvrirez les yeux et vous ne vous souviendrez plus de rien. Et vous n’en parlerez à personne. Si vous vous souvenez vaguement, ce sera notre petit secret. Après tout, vous êtes bien chanceux d’être revenu en vie avec tous vos membres et presque la totalité de votre cerveau.

C’est pour ça qu’on recommence. Pourquoi se gêner! Parce qu’on peut le faire. Tout simplement. Comme la lapidation. Et les bûchers de sorcières.

Et il y a 10,000 ans que ça dure.

Alors les fabricants de morale…

Une fois dans le congélateur coffre – c’est le modèle le plus grand chez Sears, on peut y mettre 10 personnes allongées. C’est très pratique. Au moment de l’achat, ils en vendaient 2 pour un. J’en ai donc un pour la visite et l’autre pour les poulets de mon poulailler et autre bétail.

Comme personne ne sait ce qu’on donne comme nourriture aux animaux (et ne veut le savoir) que l’on consomme par la suite, je préfère contrôler moi-même cette opération.

Une fois bien gelé et raide mort, il est très facile de faire disparaître le corps. Une scie au laser de mon invention permet de les découper en tranche mince comme du jambon. Os compris. C’est très hygiénique. Et ça ne fait pas mal. Les morts sont déjà morts.

Je me demande, parfois, s’il y a un ciel ou un enfer. Mais les personnes les plus vieilles et les plus religieuses à qui j’ai ai parlé (de ce problème théologique, non de mon congélateur) m’ont dit qu’au bout de leur longue vie, ils en étaient venu à la conclusion que l’enfer était ici. On n’en parle pas pour en pas décourager les gens qui se découragent si facilement. En vivant longtemps, on ne fait qu’endurer ses misères plus que nécessaire.

Les congelés de mon congélateur ont donc le meilleur des 2 mondes : une mort prématurée. Et sans douleur, Ni angoisse.

Je mélange les tranches avec la nourriture de ma truie Francine. La grosse sorcière bouffe tout. Elle est gloutonne comme une vraie truie. Elle me fait penser à la femme d’un ancien voisin. Peut-être la réincarnation d’une sorcière.

Francine III. Car elle a eu des mères et grands-mères qui ont fini en jambons.

Les protéines, il n’y a que ça ou les hormones qui sont les préférés des producteurs de porcs car ils coutent moins cher. Avec les recettes chimiques. Un bout de temps, ils pouvaient avoir les carcasses d’animaux morts malades incinérés mais la maladie supplémentaire de la vache folle a rendu illégale donc plus coûteuse cette innovation technique.

Qui aurait pensé donner à des herbivores des vaches mortes? Les humains, bien sûr. Il fallait le faire, non?!

On a essayé de faire mieux, toujours dans le noble but de produire plus à moindre coût.

On a aussi essayé les vieux journaux, le bran de scie et même la merde déshydratés de nos égouts. Tout pour diminuer les coûts des intrants. Tandis que le coût d’achat ne fait qu’augmenter. Sans compter les subventions.

La meilleure façon de résoudre le problème de la stupidité humaine et de la cupidité ( à part l’extermination de l’espèce…Selon les spécialistes, la 6e extinction en ligne est en cours de production présentement.) est d’avoir sa propre petite ferme.

Comme Marie-Antoinette mais je ne mets pas de boucle et de ruban à mes moutons.

Il est surprenant comme Francine a un bon appétit, elle vous bouffe un mort congelé en tranches en un mois. Et en redemande. Elle pourrait passer tout le village en un an. Elle grossit donc à vue d’œil.

C’est un cimetière à elle toute seule. La plupart des gens meurent pour rien du tout. Pas vraiment, finalement, ils sont recyclé sous terre et deviennent du gazon. Ça prend du temps. Mais ils ont enfin tout leur temps. L’éternité devant eux. Et ça prend même pas l’éternité.

Alors qu’ici, ils deviennent le temps de le dire de la viande de cochon. Il faudrait écrire les noms que contient le corps de Francine.

Sauf un. Elle a un odorat particulier, particulièrement fin et peut vous détecter une maladie comme le meilleur médecin légiste. Elle n’aime pas ceux qui abusent des médicaments ou des drogues. Ça doit donner un arrière-goût à la viande. Elle qui pourtant bouffe avec appétit autant de la bouette que de la salade. Ou des restes de table. Mon bac à recyclage personnel.

Il a donc fallu que j’améliore mon système. Une torche à plasma peut réduire en cendre n’importe quoi. C’est précisément ce qu’il fallait faire. La nécessité est mère de l’invention. J’ai déposé un brevet.

Une fois terminé ce travail et, après avoir huilé le moteur de ma fournaise, je retourne à ma collection de livres de recettes. J’aime bien les feuilleter, surtout les photos. C’est un peu comme la pornographie. Les articles et les photos. Il y a bien des trucs qu’on n’essayera jamais mais qu’on est content de connaître. L’inventivité humaine n’a pas de limite malgré celles du corps. Mais on fait avec.

Tiens! On sonne à ma porte.

samedi 25 avril 2009

352.UNE PETITE CHANSON

Nightwish - Gethsemane

351.UNE PETITE CHANSON

I Walk Alone - Tarja Turunen

350

Les phénomènes de la vie peuvent être comparés à un rêve, un fantasme, à une bulle d'air, à une ombre, à la rosée miroitante, à la lueur de l'éclair et ainsi doivent être contemplés. Tout est Maya.

Le Boudha dans le Sutra Immuable.

349

On vend son âme par morceau et on finit par ne plus avoir d'âme.

Jordan Belfort. Dans sa bio Le loup de Wall Street. Pdg US de la société de courtage Stratton, il a contribué du mieux qu'il pouvait à faire sauter le système économique mondial. On le félicite.

348

Les idées fixes sont comme des crampes au pied. Le meilleur remède, c'est de marcher dessus. Soren Kierkegaard.

347.MINUTE ÉCONOMIQUE DISTRAYANTE

2009. Le nombre d'employés diminue au Canada. En février, 111,000 personnes se sont vus forcés d'envisager -malgré eux-de nouveaux défis. En un an, 330,000 employés sont restés chez eux.

346.DESSIN NON FIGURATIF PARCE QUE LE PROFESSEUR BULLE NE PEUT SUPPORTER DE DESSINER DES HUMAINS


345.MINUTE PHILOSOPHIQUE QUI PEUT CHANGER VOTRE VIE.

LIBERTÉ

Est-ce que l’Homme est libre?

Question immémoriale, intemporelle. Tous les philosophes se la sont posées un jour au moins une fois.

Les réponses varient. Donc la philosophie n’est pas une science. Il faut donc choisir soi-même. Lancer une pièce de monnaie et regarder si c’est pile ou face.

Et le professeur Bulle ajoutera son grain de sel dans un instant.

Aussi bien commencer par mettre les choses au clair. Le professeur Bulle adore mettre les choses au clair.

La réponse est: Non.

344

MANUEL D’UTILISATION DE LA FEMME

Avant de pénétrer une femme, il faut donc vous demander si vous voulez vous reproduire ou qu’il y ait un habitant de plus sur terre. Il y en aura bientôt 7 milliards et ce n’est pas près de s’arrêter.

Elle a des yeux charmants et bien d’autres choses et vous dit de ne pas être timide et qu’«elle a pris ses précautions». Avez-vous pris les vôtres? Pouvez-vous la croire?

Naturellement, elle ment. La majorité des femmes veulent des enfants. En fait, elles ne savent pas ce qu’elles veulent. Elles ne savent pas ce qu’elles disent non plus. Elles n’ont tout simplement pas le choix la Nature a décidé d’avance pour elles (voir le sujet «LIBERTÉ»). (Voir aussi la BIBLE.)

Et, statistiquement, la majorité des femmes, même celles qui n’en veulent pas auront un enfant ou plusieurs. La Nature encore.

Certaines du peuple des femmes disent qu’avoir un bébé a été le plus beau moment de leur vie. Est-ce que ce sera le vôtre? Sait-elle bien ce qu’elle dit? Nous venons de voir que non.

Pensez-y bien!

Puisque visiblement, elle est incapable de le faire.

Résumé. La femme veut repeupler la planète. Ou la Nature, par son entremise.

Quelle est votre opinion au sujet de cette idée?

Si vous n’avez pas d’opinion, vous laissez la Nature en avoir une à votre place.

343

INFORMATIONS PASSIONNANTES AU SUJET DE LA FEMME

Oui, le professeur Bulle a d’autres informations utiles et passionnantes au sujet de la femme et de son peuple ou de sa race.

Une femme contient 500,000 œufs dont 500 parviendront à maturité dans sa vie utile (pour cet usage) (Une femme en a bien d’autres) (On peut la faire cuire en cas de famine avec des enfants.) ceci 13 fois (chiffre chanceux).par an de 375 jours – vous savez comme sont les femmes, jamais capable de faire les choses comme tout le monde.

342

INFORMATION INTÉRESSANTES

Une femme contient 500,000 œufs.

Votre réaction.

a. Je m’en doutais. Ça explique bien des choses.

B Pourquoi est-ce qu’on ne me l’a pas dit avant?

b. C’est parfaitement dégoûtant!

c. C’est tout à fait terrifiant!

d Je crois que je ne m’en remettrais jamais.

e. Comme les esturgeons.

f C’est contagieux?

g. Les salopes!

h. Jamais plus je ne toucherai une femme de ma vie et ne me laisserai toucher par elle.

i. C’est donc de là que vient l’odeur d’océan et d’eau salée.

j. On peut goûter?

k. Et l’attraction de la lune sur une personne qui contient autant d’eau explique bien des choses. Son pauvre, pauvre cerveau.

L. Héraclite divisait le monde et les humains en choses sèches et humides. Les choses sèches étant meilleures et supérieures. Exemple : les hommes. L'univers. Les femmes, la mer sont humides et font parti des choses humides donc…

m. C’est passionnant. Avez-vous d’autres informations utiles au sujet de la femme?

341.DESSIN NON FIGURATIF DÉTENDANT


340.POÉSIE FINANCIÈRE

REMISE DE LOT.

Nous vous contactons afin de vous informer de votre gain à la loterie MICROSOFT. Veuillez trouver en fichier joint votre notification de gain. Veillez répondre directement notre agent Maître KASSI GEORGES.
Nos sinceres Félicitations.
Cordialement.
Kassi georges

(Le professeur Bulle a reçu ce message important par courriel Outlook. Suis trézému. Il trémule.)

339.POÉSIE MÉDICALE


jeudi 23 avril 2009

338


Éric Godin. 1998. http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/M2002.132.105

Cette caricature date d'un bon moment et provient de la collection du musée Mc Cord. C'était l'époque où monsieur Charest voyait son coeur balancer entre le poste de chef du parti conservateur Canadien (à Ottawa) ou la mission que lui confiait les élites canadiennes de sauver le Canada des méchants séparatistes. Il a fini par se brancher pour notre plus grand malheur. Mais il y a pire, je sais. Maintenant qu'il a eu finalement, comme il le voulait, un volant pour lui tout seul, on verra s'il envoie l'autobus dans le ravin avec nous tous à bord.

Le décompte continue. Quand donnera t-il sa démission?

337


BD Dilbert de Scott Adams

Un des meilleur critique social de notre époque. En 3 petits dessins par jour. Et un peu plus le dimanche. Il a aussi un blog où il réfléchir à voix haute, heu! plein clavie sur le monde avec le même ton aimable. Cliquez sur le numéro.

Son personnage, Dilbert, on le voit ici essayant maladroitement de se reproduire -ce qui n'a été pendant les 20 dernières années qu'une suite d'échec. Mais bénéficiant ici, provisoirement (?), du fait de la crise économique actuelle de la chance d'un emploie stable et d'un poste prestigieux et bien payé, argument imparable auprès de n'importe quelle femme qui veut se reproduire. Même si les femmes, sauf les psychopathes, le fuient généralement. On voit ici un personne du peuple des femmes en pleine dissonance cognitive.

Il est ingénieur dans une grande firme gérée par un incompétent en chef conseillé par un chat DRG - directeur des ressources humaines psychopathes. Dilbert a pour animal de compagnie un chien bizarre qui veut être maître du monde, un rat lèche-botte, un dinosaure et une mère envahissante. Et dans la vraie vie aurait un cancer terminal depuis un bon moment. Mais c'est de la BD, il peut ainsi souffrir pendant encore 2 générations.

336.UNE PETITE CHANSON

Otep - Warhead

335.UN MOMENT DE POÉSIE

Otep Shamaya dedicated to my enemy

334.CONSEIL À LA MÉNAGÈRE. (SUITE ET FIN DE LA MÉNAGÈRE)

Dans votre liste de priorités ABC numérotées, quel est le numéro du suicide? Il me semble que ce n’est pas votre objectif principal. Mon intuition est-elle bonne? Et dans votre agenda, c’est planifié pour quand? Si vous n’écrivez pas tout de suite une date, vous ne serez pas motivée et ne ferez rien. Surlignez ce mot.

Revenons à votre crochet.

Aujourd’hui, on les fait – le professeur Bulle n’est pas métallurgiste- en une espèce de fonte d’aluminium –et encore, ce serait plus solide- ou une poussière de métal moulé et collé?. Mais est-ce bien du métal? On en fait aussi les supports de métal des rampes d’escalier fournie en kit. Doublez la quantité. Ça casse d’un rien et vous pourriez mourir lentement ou rester handicapée en déboulant l’escalier même si aucune des 2 choses n’est votre objectif immédiat.

On en fait aussi des outils chinois. Les chinois comprennent le capitalisme comme tous bons capitalistes - ils l’ont inventé (avec les juifs)- ils savent que la mélamine (pensez «armoire») est blanche et fait blanchir le lait. Ils y ont pensé e l’on essayé et ça marche. Y auriez-vous pensé, vous? Un bon homme d’affaire doit être créatif, innovateur.

Donc le lait maternisé à la mélamine est bon pour les enfants. Peut-être pas, mais il est bon pour le propriétaire d’usine de lait substitut. Après tout, on met bien de la poussière de papier dans le Parmesan râpé ici. Et le jambon fumé à l’érable n’a jamais vu de fumée, de branches d’érable ni de sirop d’érable. Que dire de la «dinde au beurre» ou du «pop-corn 100% beurre» Nous n’en dirons rien ici, car ce n’est pas le moment. Il y eut des bébés morts. Il y a trop de Chinois de toute façon et leur race menace la race blanche…. Heu! Ce n’est pas ce que je voulais dire…

Les faussaires chinois font des copies de jeans, de CD. DVD, programmes informatiques, sang pour transfusion, de valves cardiaques, trains d’atterrissage d’avion et bientôt, de moteurs d’avions. D’aussi bonnes qualités que le lait à la mélamine. Ce qui ne veut pas dire que les chinois sont incompétents. Ils ont leurs propres fusées orbitales, leurs satellites et enverront bientôt un chinois sur la lune. Mais le genre de produit décrit précédemment s’adresse à ceux qui achètent un prix et non un produit de qualité. Comme le client à toujours raison, ils ont toute une gamme de produits à sa disposition. Il y a de toute façon trop de ces clients.

On fait aussi du même métal les trophées cheap remis au sportifs amateurs. C’est un métal universel parce qu’il ressemble au vrai pour n’importe quel amateur. Jusqu’à ce qu’on essaie de le casser. Ou qu’on l’échappe. Ou frappe quelqu’un avec. Ou essaie de s’y pendre. Ça casse alors comme un biscuit… heu!... chinois.

Vous comprenez qu’un crochet de ce genre ou le support à rampe, vissé avec des vis de ce genre (fournies gratuitement avec le kit de rampes d’escalier –vous vissez et tak! la tête de la vis casse - On dirait du cuivre mais le cuivre est beaucoup plus solide et coûteux. Et on ne le donne jamais.) sur un mur de placo-plâtre ne peut que vous menez à l’échec. Vous êtes bien assez déprimée comme ça avez-vous besoin d’un échec de plus?

Les crochets à tableaux sont déconseillés. Ils indiquent bien le poids de l’œuvre à accrocher mais si j’étais vous, je ne m’y fierais pas! Mais je suis sûr, étant donné le mauvais fonctionnement de votre cerveau que vous y aviez pensé. Ne niez pas.

Pourtant, il existe encore de bonnes quincailleries et des fabricants d’outils qui fournissent des crochets de toutes les dimensions, en vrai métal. Même du genre à porter une selle de cheval. Ou à retenir les bœufs. Il s’agit donc de bien choisir votre fournisseur.

Dernier conseil : Le professeur Bulle de même que les spécialistes consultés déconseillent aussi la pendaison pour des raisons esthétiques que nous verrons plus tard.

333.CONSEIL À LA MÉNAGÈRE (SUITE)

Le professeur Bulle est un homme logique, la logique et la raison sont ses principaux instruments contre les préjugés et les gens stupides et insensés (il peut utiliser une arme aussi) – les uns produisant les autres. Et si vous êtes insultée en entendant dire ou en pensant que votre suicide sera une bonne chose, pourquoi le faîtes-vous?

Êtes-vous du genre qui veut que les gens souffrent et les regrettent. Tant pis pour eux! Je me donne un coup de marteau, ils vont enfin comprendre ce que j’ai souffert! Voyez mon doigt!

Je suis désolé de vous décevoir mais ils ne vous regretteront pas ou pas longtemps. Et si vous êtes un cas majeur de dépression, pire de maniaco-dépression, vous avez emmerdé tellement vos proches qu’ils vont prendre votre mort avec soulagement. Si vous voulez vraiment les faire souffrir, il vaut mieux rester vivante et les entourer de votre affection.

Il se peut que votre époux vous assassine après tout ce que vous lui avez fait endurer! Mais s’il ne l’a pas fait déjà, c’est que vous l’avez castré suffisamment ras (mentalement ou autrement) pour qu’il soit incapable de réagir (action-réaction, vous savez, vos cours de physique au secondaire..), se révolter, partir et, encore moins, de vous éliminer. Il a préféré prendre la fuite dans l’alcool, le jeu ou la drogue. Mais tous les soirs, il revient chez-lui, chez-vous, reprendre un bon coup de ciseau.

C’est pour ça que des hommes vigoureux qui font bien 3 fois le poids de leur grosse épouse restent à endurer des chipies en crise de furie. Elles les ont rendus cervicalement équivalent à un enfant de 2 ans. Tant pis pour eux. Et vous avez fini par le mépriser de ne pas réagir plus que ça. Tant pis pour vous!

Nous nous égarons. Vous voulez vous suicider. Restons concentré sur cette idée simple.

Nous aussi, nous voulons que vous vous suicidiez. Non parce que nous vous détestons, nous ne vous connaissons sans doute pas (mais peut-être que si c’était le cas, nous vous aiderions avec encore plus d’empressement et risquerions de ce fait de perdre notre belle neutralité scientifique) mais si vous en ressentez le besoin et, l’opinion du professeur Bulle étant encore qu’il y a bien trop d’humains déjà sur terre, il essayera dans la mesure des ses immenses moyens intellectuels de vous aider.

Mais ne tardez pas, un autre sujet d’intérêt peut capter son attention. Inversement proportionnel à son intelligence, le temps d’attention du professeur Bulle est limité.

332.CONSEIL À LA MÉNAGÈRE (SUITE)

Nous disions donc que le crochet est à éviter.

Dans les époques passées, les crochets étaient en fer forgé (ou fondu, ce qui est un moindre mal) et bien suffisants pour porter le poids d’un adulte de taille moyenne. Et les murs étaient en robustes planches ou en pierre. Que dire des parois de fer d’un bateau.

Aujourd’hui, la plupart des murs sont en panneaux de plâtre entre 2 feuilles de papier. Nous ne comprenons vraiment pas pourquoi mais c’est ainsi. On dit que ça va plus vite pour les ouvriers? Plus vite que des planches embouvetées de 8 pieds ou des panneaux de contreplaqués (veneer)? J’en doute. C’est parce que ça coûte rien et permet un bonus à l’entrepreneur. L’autre usage est de servir de nourriture aux enfants autistes qui semblent à la fois adorer faire des trous dans ce genre de mur et manger la poudre savoureuse qu’il y a dedans.

Chacun ses goûts et le professeur Bulle ne juge pas.

Il vous écoute et vous comprend. Si vous voulez vous suicider, faîtes-le. Ce sera une bonne chose pour vous et l’humanité. Non! Vous êtes insultée, vous pensiez trouver du réconfort sans enlever vos petites culottes… heu! Que dis-je?

331.CONSEIL À LA MÉNAGÈRE (SUITE)

Pourquoi la penderie, malgré son nom poétique (pour vous) est tout à fait à déconseiller? Même si l’endroit conçu par une spécialiste du rangement selon les normes du Feng Shui est très coûteux (le cèdre naturel est hors de prix) (et que dire du plancher en teck) (et vous voudriez quitter tout ça!?)(Si on vous apprenait que vous aviez le cancer vous seriez tout à coup désespérée de laisser tout ça.) (mais vous êtes en santé donc vous ne voyez aucune raison de vivre.)(et toutes ces choses, ces biens matériels encombrants vous ennuient), ce n’est pas sa fonction principale, donc il ne pourra qu’être insuffisant pour votre projet.

Petit A. Parce que les poteaux de support à cintre, souvent en aluminium ne sont pas prévus pour cet usage. Vos beaux vêtements si coûteux tomberont par terre dans la poussière. Non, nous savons qu’il n’y a pas de poussière chez-vous c’est impossible. Vous n’êtes pas une femme de ce genre. Mais ils tomberont.

Parce que la loi de la pesanteur le veut. Même si la soie est très légère, l’attraction de la terre l’empêchera de s’envoler.

Il y aura des plis. Mauvais en plus.

Faites un retour sur vous. Avant de mettre fin à vos jours avez-vous pensé à le faire avant (la même chose) à la personne qui est la cause de vos soucis. Votre époux. Vos voisins. Votre belle-mère? Le premier ministre.

Si vous êtes du genre je-ne-veux-faire-de-mal-à-personne-sauf-à-moi-même, il est bon de prendre l’expérience des aînés, de ceux qui sont passés par là avant vous ou qui ont étudié sans préjugé –encore- ce phénomène intéressant. Parce qu’il est intéressant. Et que les personnes dotées de curiosité comme le professeur Bulle ne peuvent s’empêcher de s’intéresser aux choses intéressantes. C’est plus fort que lui. Et de chercher à les améliorer ou les perfectionner. Si le temps disponible le permet.

330.CONSEIL À LA MÉNAGÈRE (SUITE)

La malchance existe vous savez. Mais si vous essayiez de retenter la même chose vous n’y parviendrez pas, encore une fois par votre incompréhension des rapports avec votre corps et l’espace autour de la matière. Vous n’arriveriez qu’à une situation ridicule, en vous emmêlant dans les poulies et les cordages, ce qui vous ferait prendre en pitié par vos voisines ce que vous détestez par-dessus tout. Et vous détestez déjà votre voisin.

Vous ne pouvez pas compter sur la malchance non plus. À l’inverse du principe du livre Le Secret, elle ne vient que si on ne l’attend pas et, idéalement, à des gens qui n’ont aucune envie de la voir. La désirer et ne penser qu’à elle est contre-productif. Vous voulez vous pendre, elle ne vous aidera pas. Au contraire, si elle se manifeste, elle (on dit «elle» pourquoi?) fera tout pour vous ridiculiser, ce que nous expliquions il y a 2 paragraphes.

Par contre, si vous aimez la vie, si vouliez vivre et que vous viviez la plus belle période de votre vie, je me méfierais, si j’étais vous. Je dis ça comme ça.